𝐑𝐄́𝐄𝐋𝐋𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐅𝐄́𝐄𝐑𝐈𝐐𝐔𝐄 ? [Gloxinia x Oc]

|21| ━ 𝓙𝓮 𝓼𝓾𝓲𝓼 𝓮́𝓰𝓸𝓲̈𝓼𝓽𝓮 .

Je rampa vers lui et créa une sorte de cercueil composait de lianes et de fleurs. Sous mes pleurs, je voyais trouble mais plus rien n'avait d'importance, il était vraiment mort.. Je n'en pouvais plus, j'étais épuisée, épuisée de vivre.. Pendant de longues heures je resta là à pleurer sa mort, à pleurer ce foutu destin.

Je couvris Dolor de ces mêmes fleurs, et me releva avec les dernières forces qu'il me restait

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J'avais l'impression que tout autour de moi, tous semblaient me regarder, moqueur de cette triste destiné.

Soudainement des cris d'horreurs me sortirent de ma bulle morose.

J'embrassa une dernière fois, résignée l'être que j'avais aimé pendant tout ces siècles. Je me releva machinalement et monta avec une lenteur démesurée sur mon cheval.

Je me retourna une dernière fois, j'avais tant souhaité pouvoir te voir, pouvoir te toucher mais si j'avais su que cela serait seulement lorsque tu mourrais, je n'aurais jamais désiré aussi désespérément ce voeux.

Ne supportant plus voir l'homme que j'aimais plus que ma propre vie, je quitta les lieux en direction de ces cris. Je n'avais plus aucun espoir.

Sur ce désespoir qui me grignotait petit à petit, j'aperçus au loin un démon assez voluptueux entrain d'étrangler le pêcher de l'avarice, Ban. Il était entrain de lui ôter son âme, étrangement, face à cette scène rien ne se passa dans mon corps, ni colère, ni détresse semblait me parvenir, seulement de l'ennuie.

J'interrompis la procédure en me jetant à la place du décoloré.

― Impossible de vivre sans celle que tu aimes hein ?, murmurais-je en pensant aux paroles du troisième roi des fées qui observait la scène avec détresse.

― Non ... Rin.. Ne fais pas.., dit faiblement la fée qui ressemblait incontestablement à Gloxinia.

Cet homme voluptueux était un démon, c'était sûre.

Il sembla énervé de ma présence et m'étrangla à mon tour, malgré la situation en ma défaveur, je ne pouvais m'empêcher de sourire.

À quelques mètres de moi se trouvait Meliodas un peu different de l'ancienne version, tenant Elisabeth. Il me regardait sans vraiment me regarder.

Je savais d'une façon ou d'une autre il avait un lien avec la mort de Gloxinia, mais je ne lui en voulais pas. Je n'étais qu'un simple dommage collatéral au final.

L'oxygen me manquait, je n'arrivais plus à réfléchir très clairement, mais une chose était sure, je voulais mourir, et les démons étaient ma seule solution.

― Vous ne pouvez vous empêcher de nous déranger !, déclara le démon.

Mon regard n'avait quitté celui de Meliodas.