14/04/21

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Aujourd'hui j'ai mon rendez-vous chez le psychiatre ! J'espère pouvoir lui parler de ces ombres qui m'envahissent.

une trentaine de minutes plus tard

Me voilà sorti.e de mon RDV, il ne m'a pas conseillé beaucoup de choses mais a juste augmenté la posologie de mes médicaments... J'ai l'impression de parler à un mur !

Je déambule dans la rue en direction de la pharmacie la plus proche. Dans la rue, des personnes encore et toujours, je n'ose les regarder dans les yeux.

Ces regards qui fusent sur moi, ces yeux luisants me scindant les émotions.

Mon cœur résonne à chaque pas que je dois faire pour atteindre cette pharmacie. Le bruit des voitures, les klaxons, la lumière du soleil qui m'agresse, les lumières des vitrines des magasins, les gens qui se bousculent dans la rue.

Pour éviter de me focaliser sur tous ces éléments nocifs, je prends mon téléphone pour aller dans mes notes écrire :

Dans les rues de la ville,

Tenant en main mon évangile,

Pour oublier mes maux

À travers les vitraux

Je sonne mon épitaphe

À travers ce paragraphe,

La lumière m'aveugle

La figure ou plutôt ma gueule

Pourvu que les cieux,

Ne soient pas si périlleux

Cela fait un bien fou d'écrire des poèmes ou des petits textes. Malgré tout, mon cœur tambourine encore, vivement que je rentre chez moi .

Quelques minutes plus tard

Rentré.e chez moi, je me suis mis.e a noter tout cela dans mon carnet accompagné d'un poème.

"Les voix des fées,

Résonnaient dans les vallées

Accentuées par les pas agités

Elles se mirent toutes à s'embraser

Le feu palpitait,

Leurs entrailles s'enflammaient

Laissant paraître une poussière étoilée

Se ruant dans chaque forêt.

Les forêts crépitaient,

Les flammes rigolaient,

Elles étaient la sagesse incarnée

La fumée s'élevait.

La forêt n'était que cendres.

Les poussières devenues inexistantes

Les voix muettes,

L'hostilité guette."

Journal d'un.e maladeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant