Je suis plonger dans un endroit obscur, une forte musique résonne dans la pièce, ce n'est pas une chanson douce au contraire, elle est hard et la personne qui l'interprète y met toute son âme. C'est possible d'avoir encore une voix après ça ?
Je cro...
J'arrive dans la cuisine pour prendre des pancakes. Je prends ma nourriture pour ce midi.
- Tu petit déjeunes pas ici ? - Non, on m'attend. - Ta tante m'a dit que tu fréquentais un garçon dangereux. - Il est pas dangereux maman. - Je ne veux pas que tu revives la même chose que l'année dernière Tricia, tu sais comment ça a faillit ce finir alors fais attention à toi. - J'ai pas besoin de faire attention, il le fait à ma place.
Ma mère souffle, je range ma bouffe dans mon sac. J'enfile mes chaussures puis attrape ma veste.
- Je ne te vois même plus le matin Tricia. - Sois heureuse, avant tu devais me pousser au cul pour que j'aille au lycée. - Ça ne fait même pas une semaine que le lycée à commencer et tu sèches les cours tous les jours; s'énerve-t-elle. - Mais je suis contente de me lever, c'est le principal. Allez à ce soir.
Je quitte l'appart pour rejoindre le parc près du lycée. Je m'installe sur un banc l'attendant. Je prends ma boîte à pancake et mange.
Jahseh arrive cinq minutes après mon arrivée, un grand sourire sur les lèvres. Il s'installe à côté de moi, je lui souris en tendant ma boîte, il prend un pancake qu'il dévore.
- Tu n'as pas manger ce matin; souriais-je. - Non. - Comment va Stokeley ? - Il va bien. - Tant mieux.
Je souris gênée. Je regarde les gens marcher, aucun mot ne sort de notre bouche comme si, nous étions des inconnus.
- Vous, vous êtes rencontrer ou avec Stokeley ? - En prison. On devrait y aller.
Il se lève ne m'attendant pas, je me dépêche de refermer la boîte et de la ranger dans mon sac. Je cours vers lui, une fois devant le portail du lycée, il se stoppe un instant puis me regarde.
- Prête à ce qu'on te foute la paix ? - Oui. - Ne prend pas mal ce que je vais faire. - Ça ira, ne te fais pas de soucis.
Il passe son bras autour de mes épaules, je suis surprise mais je passe mon bras autour de sa taille. Nous rentrons dans le lycée, comme à chaque fois que Jahseh arrive au lycée tout le monde le regarde.
Il tourne la tête pour me regarder. Sa main sur mon épaule pousse mon visage vers le sien, avec son autre main il attrape mon menton. Il me sourit avant de déposer ses lèvres sur les miennes.
C'est quoi son idée ? En quoi m'embrasser en public va calmer le harcèlement des autres envers moi ?
Autant allez dans son sens et puis il n'est pas déplaisant alors je pose ma main sur sa joue et l'embrasse tendrement.
- En quoi ça va les freiner ? Ça va juste attiser les insultes. - Tu t'en branles. C'est déjà ce que font ces vautours. - C'est de toi qu'ils craignent, pas de moi. - Justement Tricia. - Justement quoi ? Soufflais-je. - Ils me craignent et savent très bien combien je peux être méchant si on s'en prend à un de mes proches. - On devra faire semblant d'être ensemble alors ? - Ça te pose un problème de devoir faire semblant d'être avec un mauvais garçon ? - Tu n'es pas un mauvais garçon Jahseh.
Je l'embrasse à nouveau pour lui montrer que je m'en fiche que les autres pensent que nous sommes ensemble. De toute façon, ils ce font des idées eux-mêmes pour en faire des rumeurs.
- Tu sais que faire semblant emmène généralement à du vrai ? Dis-je amusée. - Ce sera qu'au lycée. - C'est déjà beaucoup; souriais-je.
Il sourit puis me met une fessée, je le regarde malicieusement en feignant être choquée.
- N'en profite pas pour me toucher monsieur. - T'es ma copine alors j'ai le droit. - Tu as raison; dis-je en posant ma main sur ses fesses.
Nous, nous sourions malicieusement puis rentrons dans le bâtiment. Nous, nous lâchons pour chacun aller à son casier. Je le rejoins à son casier qu'il referme.
Il m'attrape pour me plaquer contre son casier et m'embrasser cette fois ci intensément, je passe ma main dans ses cheveux frisés et m'amuse a les tournés autour de mon index.
- Ils ne savaient pas encore ici et pour croire en quelque chose il faut le voir; sourit-il. - Nous devrions le faire dans chaque pièce pour être sure de n'oublier aucunes personnes. - Oui t'as raison, il faut que les meubles ainsi que les murs de ce lycée savent que tu es ma go. - Ton casier est maintenant au courant; souriais-je. - Il faut prévenir ton casier aussi; dit-il innocemment.
J'éclate de rire, dépose un baiser sur ses lèvres puis me dirige vers notre premier cours. Un cours de mathématique à la première heure, heureusement qu'il est avec moi, je m'emmerdais quand je ne le connaissais pas.
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