Vision • XXXTENTACION

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2016, samedi 14 mai, Fort Lauderdale. 4:57pm

Anna a finit par partir. Je me suis rhabillé, Jahseh a décider de remettre ça tous les samedis. Si ils essaient de s'entendre ça me convient.

Nous sommes installer sur le canapé, Jahseh allonger, je suis allonger dans ses bras, la couette nous recouvrant. Il est torse nu parce que je ne lui ai toujours pas redonner son sweat.

Mais je suis bien installer contre lui, il a la peau douce et chaude, c'est agréable pour mon visage et ma main. Nous regardons un film peu intéressant.

- Pourquoi tu lui as pas dit que tu savais être tendre ? Demandais-je.
- Parce que je le suis pas.
- C'est faux, tu as toujours été tendre avec moi.
- Parce que c'était tes premières fois.
- Mais tu sais l'être.
- Oui je sais l'être, j'ai juste pas envie de l'être; dit-il soûlé.
- Pourquoi ?

Il me regarde, l'air de dire, t'es conne ou t'es mega conne ?

    - Parce que vous aimez trop la baise de meuf, tendresse, mots d'amour, c'est mort je baise pas comme ça, en les baisant violemment j'ai du mal à m'en débarrasser alors je préfère crever que d'être doux avec une pétasse.

Je souris, ça me convient d'être la seule à avoir sa tendresse.

- J'ai trop envie de toi.
- Moi aussi bébé, ça m'a excité de te voir.
- Vient sur moi et fais moi l'amour.
- On a pas de capote.
- Je prends la pilule maintenant.
    - Mais t'es toujours pas prête.

Et j'ai envie de l'être alors Tricia monte sur lui.

Je me relève m'assois à califourchon sur lui, je pose mes mains sur son torse que je caresse. Il attrape mes poignets me stoppant.

    - Je suis un humain bébé, pas un cobaye. Tu peux pas jouer avec moi comme ça.
    - Je joue pas Jahseh, j'ai envie de toi.
    - Je sais mais on sait tous les deux que tu arriveras pas à aller plus loin.
    - Testons dans ce cas.
    - Et mon excitation t'en fait quoi ?
    - Si j'arrive pas, je te laisserais pas sans rien faire.
- Désoler mais non bébé.

Ok, il me ment, je le dégoutte, ça peut être que ça pour qu'il refuse de coucher avec moi. Je me relève sortant de ses bras.

- Tu vas où ?
- Me rafraîchir le visage.
- Sure ?
- Oui; forçais-je mon sourire.

Je pars dans la salle de bain en m'enfermant à clé. Je m'assois contre le mur de la douche recroquevillé sur moi et éclate en sanglot. Je contrôle le bruit pour ne pas qu'il m'entende.

J'en peux plus de ma vie, je suis inutile et je dégoutte le seul mec qui m'aime bien, enfin si il fait pas semblant de bien m'aimer.

Je me relève et fouille dans les placards à la recherche d'une lame ou d'un objet tranchant mais je ne trouve rien.

- Tricia ça va ? Tape-t-il à la porte.
- Oui; contrôlais-je ma voix.
- T'es sure ? J'ai pas entendu l'eau et tu fais beaucoup de bruit.
- Je cherche simplement du savon.

Je continue de fouiller à la recherche d'une lame. Je finis par en trouver une dans le fond d'un placard.

- C'est bon, j'ai trouver.
- T'es sure que ça va bébé ? T'as une voix bizarre.

Je ne réponds pas, je me remets dans la douche et enfonce la lame dans mon poignet, je me remets à pleurer, j'essaie une nouvelle fois de contrôler mes pleures mais je n'y arrive pas.

Je l'entends donner de puissant coup sur la porte, je sursaute mais je continue à enfoncer la lame cette fois à mon poignet, je me mets à saigner beaucoup, je me sens pas bien du tout, mon cœur va lâcher.

- OUVRE TRICIA.
- ...
- PUTAIN OUVRE CETTE PORTE OU JE LA DÉFONCE; s'énerve-t-il.
- Laisse moi partir Jahseh; sanglotais-je. Je te jure que tu m'as aider mais j'arrive pas, c'est pas de ta faute.
- OUVRE PUTAIN OUUUUUUUVRE; éclate-t-il en sanglot.
- Je t'aime Jahseh infiniment, je veux que tu sois heureux dans ta vie et tu peux pas avancer avec une dépressif comme moi.
- NON NON NON ARRÊTE ME FAIT PAS VIVRE ÇA UNE DEUXIÈME FOIS, JE M'EN REMETTRAIS PAS BÉBÉ.

Je l'entends de l'autre côté crier de rage et pleurer. Je l'entends donner de grand coup contre la porte.

J'enfonce la lame une dernière fois dans une veine, putain mes yeux sont trop embués et le boucan que fait Jahseh m'empêche de me concentrer.

La porte finit par céder, je pousse un crie larmoyant en me plaçant dos à lui, je n'ai pas le temps de le sentir près de moi que je me sens tomber immédiatement.

Point de vue Jahseh.

Quelle idiote putain de merde, je m'accroupis à côté d'elle, elle est allonger dans la douche gisant dans son sang. Je la secoue brusquement pour la réveillée.

Espèce de connard appelle les secours. Je me relève pour aller dans le salon, putain je sais plus où est mon portable. BORDEL ARRÊTE DE PANIQUER ET ESSUIE TES LARMES SALE FIOTTE.

Je respire un bon coup et fouille sur le canapé, je le retrouve coincée dans le canapé. J'appelle directement les secours. Panique pas et exprime toi bien.

Je retourne près d'elle. La secouriste me demande si elle respire, est-ce que je suis cardiologue ? Non alors j'en sais rien.

J'allonge Tricia sur le dos et pose mon oreille contre sa poitrine.

- Son cœur bat, s'il-vous-plaît dépêchez-vous. Elle perd beaucoup trop de sang.
- Les secours sont en route, surtout ne touchez pas son corps monsieur.
- J'ai été obliger de toucher son corps pour voir si elle respirait.
- Si il n'y avait pas le choix vous avez eu raison. Ne paniquez pas monsieur les secours seront là d'une minute à l'autre.

Je raccroche, elle est en sang sous mes yeux mais je devrais rester calme ? Elle a raison, je vais aller préparer un barbecue histoire que les pompiers soient bien accueilli et qu'ils mangent un peu avant de prendre en charge Tricia. Bien sure.

Je me remets à pleurer, putain je suis trop sur les nerfs en ce moment. Je vais finir par faire une connerie aussi. On aurait dû le faire à deux tient. Personne nous aurait retrouver et on serait mort ensemble.

J'attrape sa main pour la serrer, je veux qu'elle sache que je suis près d'elle et que je la laisse pas tomber. Putain c'est trop long.

- Allô, ça va mon frère ?
- ...; éclatais-je en sanglot.
- Jahseh, qu'est-ce qui se passe ? S'inquiète-t-il.
- Elle... elle est dans sa marre de sang Stok; retenais-je un sanglot. PUTAIN.
- Comment ça ? T'es encore à la cabane ?
- Oui.
- J'arrive tout de suite. Appelle les secours idiot.
- C'est déjà fait enflure.

Putain il m'énerve aussi lui. Comme si j'allais la laisser crever sans rien faire. Je panique ok mais j'ai encore tout mes bons sens qui fonctionnent.

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