Je suis plonger dans un endroit obscur, une forte musique résonne dans la pièce, ce n'est pas une chanson douce au contraire, elle est hard et la personne qui l'interprète y met toute son âme. C'est possible d'avoir encore une voix après ça ?
Je cro...
2015, dimanche 11 octobre, Fort Lauderdale. 4:32am
Mes yeux sont fermés, je le sens bouger en moi. Je revois son visage. Je panique. J'essaie de me débattre mais je n'y arrive pas. Son visage souriant me pétrifie, il prend son pied alors que je pleure et souffre. Le frottement douloureux de sa bite dans mon vagin me fait mal.
- Tricia.
Je me relève en sursaut et mouiller de transpiration. J'ouvre mes yeux, le visage de Joshua à laisser place à celui de Jahseh.
Je suffoque puis je me mets à tousser. Je le regarde puis éclate en sanglot en me rallongeant, je me blottis contre l'oreiller et la couverture.
- Tu peux te rendormir en sécurité, je suis là. Il t'arrivera rien bébé.
Il pose sa main sur mon bras pour le caresser mais je le repousse.
9:58am
J'ouvre les yeux, j'ai eu une nuit mouvementée. Jahseh est assis sur le matelas au niveau de mes jambes, le dos appuyer contre le mur. Une feuille contre son livre et un stylo dans la main.
Il n'a pas vue que j'étais réveiller, il est bien trop occuper et concentrer sur sa feuille. J'en profite pour observer son visage, je le trouve vraiment très beau.
Je m'étire et baille, ce qui le fait me regarder. Il me sourit tendrement en posant tout son matériel sur le matelas.
- Comment tu te sens ?
J'hausse mes épaules, ne sachant pas comment je vais moi-même. Je me sens simplement vide. Je ne ressens plus l'envie de rigoler. Plus aucune émotion en moi.
- Si tu veux pleurer, tu peux bébé. Ça pourra te faire que du bien.
Mes yeux se remplissent de larmes, je ferme les yeux et essuie les quelques larmes qui coulent. Je garde mes yeux fermaient comme si ça allait empêcher mes putains de larmes de sortir.
Je le sens se lever, j'ouvre mes yeux, il ne peut pas me voir alors je laisse discrètement mes larmes coulaient. Je sursaute quand sa main se pose sur mon épaule.
- Bois pour te rafraîchir; me tend-t-il un verre d'eau.
Je me relève, j'attrape le verre et boit l'eau d'une traite. Je la pose ensuite sur le sol, je baisse la tête pour ne pas croiser son regard.
- Ces fils de pute t'ont tous toucher ? - Tu as fait quoi Jah ? Pourquoi tu y es retourner ? Pleurais-je. - Peut importe. Le plus important c'est qu'ils te feront plus de mal. - Tu les as... tués ? Dis-je inquiète. - Non. J'ai simplement fait en sorte qu'ils soient assez traumatisée pour ne plus recommencer. - Est-ce que ça peut te renvoyer en prison ? - Oui et si c'était à refaire, je le referais.
Je culpabilise, c'est de ma faute. Je me remets à pleurer en me blottissant contre lui.
- Je suis désoler, c'est de ma faute. - Non Tricia. C'est de la faute de ses mecs. - Tu as fait quoi ? J'ai besoin de savoir.
Il remonte mon visage, pose son front contre le mien en me regardant.
- Ça changerait quoi que je te le dise ? - Je me sentirais peut-être mieux. - Ou au contraire.
Il dépose un léger baiser sur mes lèvres et essuie mes larmes avec le revers de sa main.
- Dit moi s'il-te-plaît. - Ok.
Il dépose à nouveau un baiser sur mes lèvres, pose sa main contre ma joue et la caresse avec son pouce.
- Je l'ai obliger à sucer ses potes et puis j'ai obliger ses potes à le baiser. - Ça fait partit d'une de tes autres blagues ? - Non.
Ah. Je crois qu'il est sérieux.
- Fait pas cette tronche; rigole-t-il. Crois moi qu'après ça, l'envie ne lui reprendra pas. - Alors tu l'as vraiment fait ? - Oui. - Jah, je veux pas que tu ai de problèmes. - Ces pédés ne feront rien. Je les ai menacer de balancer les vidéos d'eux, si ils tentaient de me nuire et si ils tentaient de t'approcher encore une fois.
Je me blottis contre lui en souriant, je me sens un peu mieux de savoir qu'ils auront trop peur pour m'approcher à nouveau.
- Je devrais pas dire ça mais merci. - Tu veux regarder les vidéos ? Sourit-il en coin. - Ce sont des vidéos de viol quand même. - Tu veux pas le voir chouiner comme une pédale ? Ça fait du bien de voir quelqu'un souffrir de la même façon dont elle t'a fait souffrir.
Il prend son portable pour le déverrouiller et me le tend.
- Je vais nous faire un truc à manger; embrasse-t-il mon front en se levant.
Je regarde son téléphone puis entre dans la galerie de son téléphone, je regarde l'icône des vidéos. Je ne suis pas sure de vouloir voir ça.
Je remonte dans sa galerie pour regarder ses photos, il y a des photos de tout, de lui, de drogue, d'arme. Je m'arrête sur les photos de lui torse nue ou avec un sourire. Je le trouve vraiment très beau.
- Tu vois je te l'ai dit que ça te ferais du bien de voir ses images. Tu souris.
Je coupe l'application puis relève ma tête pour lui rendre son portable.
- Tu ne veux pas voir plus ? - Non. Je n'ai pas besoin de voir plus, ça me suffit.
Il reprend son portable et pose une assiette avec des sandwichs dedans. Il s'installe en face de moi et attrape un sandwich, je fais de même en lui souriant. Je croque dans mon sandwich.
- Z'est Gueozua qui a balanzer les vidéos et photos.
Il stoppe sa lancer et pose son sandwich sur la table.
- T'es sortit avec ce minable ? - Je suis pas sortit avec lui. Je pensais qu'il m'aimait bien parce que c'est ce qu'il me disait et au final c'était faux; dis-je fautive. - Si c'est lui, ça change tout. Je vais balancer les vidéos sur internet. - Non, ne fais pas ça. Je me sens vraiment vengée par ce que tu as fait.
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