Vision • XXXTENTACION

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2016, mardi 30 août, Parkland. 10:42am

Point de vue Tricia.

Cette été est passer à une vitesse folle mais ça a été mon meilleur été, ça nous a rapprocher avec Jahseh et notre complicité s'est intensifié.

Après notre retour de Kingston, la première chose que j'ai faite, c'est de retourner chez moi et de raconter tout ce que j'ai vécue là-bas, les visites, les activités. Les photos ont défiler et ma mère et ma tante étaient heureuse de me voir aussi emballer et joyeuse.

Jahseh à déménager dans une immense maison à Parkland, elle n'est pas trop loin de mon université donc au lieu de prendre les transports en commun pour retourner à Sunrise et me taper presque deux heures de trajet, je vais me taper moins et ça m'arrange.

Ma mère s'est pas sentit très bien quand je lui ai annoncer et c'est normal, je serais presque plus à la maison mais je compte revenir pour passer des weekends avec elle.

Jahseh et Stokeley ont un concert ce soir à Miami alors je prends soin de Jahseh pour qu'il soit en forme pour ce soir. J'aime bien prendre soin de lui, ça me détend et je suppose que lui aussi.

- Je vais chercher ta crème hydratante et de quoi enlever le masque je reviens.
- La bassine elle est dans la chambre à côté de la mienne.

J'acquiesce et le laisse sur son lit se reposer. Je sors de la chambre pour rejoindre celle d'à côté. J'attrape la bassine et retourne dans sa chambre, je mets de l'eau dedans.

Je m'affale par terre pour fouiller dans ses cartons et prendre une serviette propre.

    - Tu trouves ?
    - Non.
    - J'arrive.

Je tiens une arme dans mes mains, pourquoi il a ça ?

Elle est dans le fond d'un carton emmitoufler dans un tissu, j'essaie de la cacher pour ne pas qu'il voit que je l'ai vue.

Je dois lui demander des explications ou je fais semblant de rien ? Il m'a dit qu'il voulait plus avoir de problème alors pourquoi il a une arme ?

Il s'installe à côté de moi et cherche dans les cartons. Je vais le toucher volontairement, j'espère que je n'aurais pas de vision. Je pose ma main sur sa cuisse...

    - Bébé ?

Je lâche l'arme et me relève, j'attrape la serviette qu'il me tend. Il se réinstalle sur le lit, je pose la bassine sur la table de chevet. Je lui retire le masque sur le visage.

    - Ça va ?
    - Oui pourquoi ?
    - Je sais pas t'es bizarre.
    - Non ça va; souriais-je. Je t'aime et j'adore partager des moments avec toi, j'aime bien prendre soin de toi.
    - J'adore que tu prennes soin de moi; sourit-il.
    - Faut aussi que tu prennes soin de toi bébé.

Je tapote la serviette sur son visage pour le sécher puis je l'embrasse tendrement.

    - Je peux prendre soin de toi là maintenant ? Sourit-il en coin.
    - Non; rigolais-je. Repose toi plutôt, tu dois assurer ce soir.
    - Pour toi ou pour le public ?
    - Pour toi et pour le public. En plus ce soir il y aura ma mère et ma tante dans ton public; souriais-je.
    - Ta mère ? Éclate-t-il de rire. J'y crois pas une seule seconde.

Je prends mon portable et ouvre ma messagerie avec elle. Je lui montre la photo du billet qu'elle m'a envoyé. Il explose à nouveau de rire, moi aussi j'ai été étonné mais ça me fait du bien qu'elle fasse des efforts.

    - Et tu les as laisser payer leur place ?
    - Je l'ai su qu'une fois qu'elles avaient pris leur place.
    - Je les rembourserais.
    - T'es pas obliger, ça leur fait plaisir de te soutenir.
    - C'est ta famille donc je vais le faire. Et puis j'ai pas besoin de leur soutient financier, le simple fait qu'elles se déplacent pour me voir, ça me suffit et ça me fait plaisir.

Je remarque dans ses yeux que ça lui fait vraiment plaisir qu'elles viennent le voir. Ça me rend trop heureuse du coup parce que je pensais pas qu'être apprécier par ma famille était important à ses yeux.

    - Ça te fait autant plaisir que ça que ma mère fasse des efforts avec toi ?
    - Ouais, t'es la femme de ma vie alors c'est important que nos familles s'entendent bien et que chacun soit accepter chez les proches de l'autre.

Je ne sais pas si il sait que sa mère ne m'apprécie pas vraiment. Et je doute aussi sur le fait que son petit frère m'apprécie.

    - Je suis accepter par tes proches ? Demandais-je.
    - Mama est folle de toi, j'ai pas besoin de te le dire; rigole-t-il. Ma mère te trouve gentille et Aiden m'a dit qu'il était toucher et reconnaissant que tu ai essayer de convaincre ma mère qu'il puisse me voir en prison.
    - Je pensais qu'ils m'appréciaient pas.
    - Pourquoi tu penses ça ?

Il se relève puis pose son dos contre la tête de lit.

    - Ils ont pas été très accueillant quand je les ai vue pour la première fois.
    - Bébé à part mama, dans la famille ont est pas très accueillant mais ça veut pas dire qu'on aime pas les autres.
    - Il y a une différence entre être inhospitalier et impoli.
    - Ils ont été impoli avec toi ? Raconte moi.

Je m'installe à côté de lui en me blotissant dans ses bras.

    - Mise à part le fait qu'ils aient tous sortit qu'on baiser ensemble sans preuve; Jahseh éclate de rire.
- Pardon continue.
- Que ta mère m'ai prise pour une de tes groupies. Elle m'a dit que tu finirais par me dégager et par détruire mon cœur car tu changes de fille aussi vite que de vêtement et que je devais pas m'attacher à toi.
- Je sais qu'elle peut être abrupte mais le prend pas personnellement. C'est après moi qu'elle en avait, pas toi. Elle essayait juste de te protéger parce qu'elle me connaît et elle a vue que t'étais pas quelqu'un de méchante.

Il a peut-être raison, elle me mettait simplement en garde mais après il y a d'autre façon de dire les choses.

Et puis c'est vrai que je prends trop à cœur les remarques qu'on peut dire sur lui. Je déteste qu'on parle mal de lui et j'ai peut-être tendance à prendre trop personnellement.

- Et mon frère ?
- Il m'a trouver moche et il avait l'air dépitée que tout tes plans baisent soient dégueulasse parce que t'es beau et que tu mérites d'avoir de belles meufs. Je lui ai dit que y'avais pas besoin d'être beau pour être ami avec quelqu'un, mais tant que la fille baise apparemment ça te va...
- Je vais lui régler son compte à ce petit con.
- Quand il a su la raison pour laquelle je venais, il à finit par se rattraper en me disant que même si j'étais moche, je devais être gentille et une bonne personne.
    - Tu me l'aurais dit dès le début, je l'aurais pris par la peau du cul et je l'aurais mis devant toi en le forçant à s'excuser.
    - Ça ira, t'inquiète pas.

Je lui souris puis pose ma tête contre son épaule en fermant mes yeux.

•••