19. Dray.

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C'était lui.
Il était là, à quelques centimètres de mon visage, il était plus grand que moi et si charismatique que j'en perdit quelques secondes mon sang-froid.
J'avais alors levé les yeux afin de le regarder. Et comme si nous nous connaissions déjà, personne n'avait parlé, du moins pas pendant ce laps de temps. Son regard dans le miens avait suffit à m'apaiser, moi, et mon téméraire choixpeaux flou rouge et vert.
Reprenant mes esprits et n'oubliant pas ma venue ici, je mis fin à ce précieux moment et retirait ma main, qui s'était automatiquement posée sur son torse, relativement musclé.

- Warner. avais-je dit, en le regardant avec des yeux séducteurs.

- Krum, Viktor Krum.

Il prit instinctivement ma main et tout en me regardant il y déposa un léger baiser.
Son regard était arrogant, puissant et envoûtant, j'avoue avoir du luter pour lui résister mais, je ne perds jamais, rappelons le.

- Tu cherchais quelque chose ...?

- Pardon, Ambre. je lui avais souris. Et non merci, je me baladais juste.

A cet instant, deux voix graves se firent entendre. Elles appelaient le brun.
Deux de ces amis vinrent alors nous rejoindre.

- Oh Viktor tu es l... son ami, n'avait jusque là pas remarqué ma présence.

- Viktor, déjà ? On est là depuis seulement une heure et tu commences ! avait répliqué l'autre.

Viktor essaya de se justifier mais sentant qu'il était légèrement gêné je pris la décision de le sortir de la.

- Je vais vous laisser. Viktor.

Je lui avais glissé un dernier sourire rempli de sous entendus lié à un clin d'œil charmeur et m'était retourné non sans jouer de mon physique sous les quelques chuchotements de ses deux compagnons.

Mon objectif, je devais inciter Viktor à m'inviter au bal afin de faire rugir mon gryffondor préféré.

Quelques minutes plus tard, j'étais rentrée dans le château et me baladais dans les couloirs lorsqu'un blond charismatique se matérialisa devant moi. Inutile de le présenter, cette description suffisait.
Accompagné pour une fois d'un de ses vrais amis. Zabini, un des rares serpentard avec un bon fond, étant beaucoup trop gentil, et si naïf.

- Malfoy, quel plaisir de te croiser ici.

- Plaisir partagé Warner, m'avait il répondu avec un large sourire mauvais à la Draco.

- Zabini. avais-je dit avant de leurs passer devant afin de continuer mon chemin.

Mais le blond en avait aprioris décidé autrement puisqu'il me saisit par le bras et me retourna brusquement vers lui.

- Attend un peu, Ambre. Que fais tu seule ? Tu n'es plus avec ton chère et tendre amoureux ?

- Boucle la Draco. L'élu n'est qu'une ordure.

Bien évidemment j'avais constaté la présence du survivant qui était assez proche pour entendre parfaitement tout ce que je disais.

- Ah enfin d'accord sur un sujet... Alors tu es toute à moi dès à présent ? m'avait il dit affichant un sourire carnassier.

- Draco enfin ! avait dit Blaise, gêné du comportement légèrement déplacé du serpentard.

- Absolument. avais-je dit, contre toute attente.

- Blaise enfin, tu voulais défendre la sorcière qui s'est quasiment tapé toute l'école. le blond riait.

- Faux, il manque encore toi. ai-je dit avec une voix suave en joignant un clin d'œil.

Blaise, gêné avait décidé de partir un peu plus loin, mais sans perdre son caractère de vert, c'est Harry qu'il rejoignait, non sans raconter au lion se qu'il se tramait de mon côté, faisant de celui-ci un spectateur VIP.

- D'ailleurs ma belle, dit-il en se rapprochant de moi, une main sur ma hanche, heureux de savoir que j'ai changé d'avis par rapport à notre dernière discussion. Si nous rattrapions ce temps perdu tout de suite ?

- Avec plaisir Dray.

⚡ ⋆⚡ P.D.V DRACO⚡ ⋆⚡

Enfin, elle allait devenir mienne le temps d'un instant, Ambre, normalement possédée par l'élu, tout ceci sonnait comme une douce vengeance et d'ailleurs je comptais bien y marquer mon passage. Secrètement j'avoue qu'elle était devenue un fantasme, une proie m'échappant constamment, le plaisir en serait alors décuplé.
Lorsqu'elle entra dans mon dortoir, le temps s'arrêta, je fondit immédiatement sur ses lèvres, la tension était grandement palpable. Elle se pressait contre moi, me rendant petit à petit de plus en plus impatient, cette sorcière me rendait fou.
Et dans une lenteur impartiale elle commença à déboutonner ma chemise blanche, ses mains exécutées des gestes d'une précision parfaite, l'habitude se faisait alors ressentir. Je fis de même avec sa blouse, également blanche, qui laissait apparaître beaucoup trop de chose.
Nos échanges ne constituaient pas une seule once de passion, ils étaient affamés.

Rapidement la chaleur ambiante fut triplée, devenant presque insoutenable, nous étions alors vêtus en conséquence. dévêtu.

Les cris de plaisir qu'elle poussait étaient envoûtants, comment Potter pouvait tout laisser tomber, « quel idiot » avais-je pensé, lorsque tout deux nous touchions les astres.

Le temps de reprendre nos esprits, personne ne parlait, nos échanges étaient redevenus froids. Elle se rhabillait et je fis de même. Avant de quitter la chambre, elle se retourna, et comme pour ne pas perdre la face, elle me fit un clin d'œil des plus insolants possible.
Elle me rendait fou.

AMBRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant