1. Dans le grand bain.

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Je sentis une pression sur ma cuisse, je savais ce qu'il voulait, pourtant je souhaitais pour une fois, le laisser ramer.
Je dégageai sa main de son emprise et me retournai, dos à lui, dans les draps chauds et douillets.
Je savais qu'il me tiendrait tête, comme il le fait à chaque fois. J'affichai un rictus de plaisir, je savais très bien qu'il profitait de ma position pour me dévorer des yeux.
Tout à coup, je sentis une grosse pression sur ma hanche me forçant à me retourner. C'est ainsi qu'il se retrouva là, au dessus de moi, et encore une fois, j'allais devenir sa soumise.

Nos bouches se rencontrèrent et s'enlacèrent dans une danse endiablée, nos langues ne firent pas les timides et se joignèrent la danse. Il commença, comme à ses habitudes par me dévêtir de ma chemise laissant apparaître un de mes plus beaux ensembles.. Dans un moment d'égarement de sa part, je pus retourner la
situation et me retrouver au dessus, je savais que ça ne lui plairait pas, mais son merveilleux sourire en coin était remplis de défis, et vous savez quoi, je n'aime pas perdre.

Il retira son t-shirt avec une vitesse folle comme si celui ci lui brûlait la peau. Je m'attardai un moment sur ces muscles saillants, mais cet épisode d'admiration ne dura pas longtemps, rattrapé par les baisés happant du survivant, mon survivant.

Il déposa de jolies marques violines dans mon coup et je fis de même, je déteste que l'on me vole les choses qui sont à moi, et à la manière d'un habits sur lequel on collerait une étiquette avec son nom, je marque mon territoire.

Nous finissons de nous déshabiller en nous épiants comme on regarde une chose très précieuse, comme si il s'imprégnait de mon corps et moi du siens.
Mais avant que l'on ne passe aux choses sérieuses, je me levai, déterminée et joueuse. Je me pavanais dans sa chambre, passant près de la porte pour vérifier que le verrou nous protégerait d'une intervention gênante. Je le regardais avec un regard à l'effigie de la bête qui constituait le blason de notre maison. Je menais la danse, j'en étais fière, je voulais être insolente, je voulais diriger. Je faisais durer le plaisir, il n'en pouvait plus, le rouge et or m'attrapa dans un dernier souffle et me regarda avec des yeux qui me firent comprendre que j'allais regretter mon comportement.

Le temps s'arrêta. Enfaite il s'était arrêté depuis que j'étais dans son lit, cet endroit où j'aimerais être à chaque secondes où je doute, où j'ai peur, où j'ai besoin de réconfort.
Nous liâmes nos corps avec une passion inconditionnelle. J'avais besoin de lui, et lui de moi. C'était magique.. comme le monde dans lequel nous vivions.

AMBRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant