5. Obtention des aveux.

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Le soir venu, j'entrepris de partir me coucher dans mon dortoir, suivant Hermione qui était passée devant, quand une main qui ne m'était pas inconnue m'entraîna dans la direction inverse. Harry.

En quelques montées d'escaliers très rapides, j'étais dans son dortoir. Harry avait de la chance, il était seul.

Le lion ferma la porte avec le pied en m'embrassant tendrement, il avait besoin de réconfort.
J'allais devoir chercher à savoir pourquoi. En attendant, il avait besoin de moi, de ma présence.
Il me poussa délicatement sur ce grand lit, mon endroit préféré. Nos baisers étaient doux et démonstratifs.

Je me lovai dans ses grands bras puissants, je ne pus décrire le sentiment de soulagement que je ressentais à chaque fois qu'il m'enlaçait, ce que je savais, c'est que c'était plaisant.

Après quelques minutes de silence, je pris la parole.

- Harry, parle moi, qu'est ce qu'il ne va pas ? Je lui saisis automatiquement la main, comme pour l'encourager à parler.

Mon survivant resserra son étreinte autour de mon corps avant de me répondre.

- Je crois que je suis en manque. me dit-il en riant.

Je savais que j'aurais du mal à obtenir la réponse à ma question.

- Harry, si tu était en manque on serait sûrement pas entrain de parler.

- Tu marques un point.. mais t'as pas gagné. me répliqua t-il avant de m'attaquer de léger bisous.

- Bon et bien, je vais te faire cracher le morceau. je toisai le rouge et or en me levant du lit.

Je lui pris la main afin de le faire asseoir au bord de la couchette.

- Tu n'as pas le droit de bouger, compris ?

Il se demandait ce que j'allais faire, il n'imaginait pas que j'allais le faire souffrir.

J'entrepris de me déshabiller très lentement devant lui tout en le fixant droit dans les yeux.
Je pris soins de garder les plus légers.
Je fis un demi tour sur moi même et commençai à lui faire une sorte de défilé.
Arrivé au bout de ma ligne de démarche, je m'asseyais à califourchon sur lui, je sentis ses mains se rapprocher dangereusement.

- Harry. j'étais imperturbable, comparé au survivant qui ne répondait déjà presque plus de lui.

Je lui fît mon meilleur club d'œil, j'appuyai ma main contre son torse musclé en l'obligeant à se coucher.

- Ok ok, je te dirais tout ce que tu veux savoir. Mais s'il te plaît laisse moi faire. répliqua l'élu qui détestait ne pas avoir le contrôle.

Je sondais son regard, il disait la vérité.
Pour lui faire comprendre mon accord je l'embrassai fougueusement. A partir de ce moment, je savais que je n'aurais définitivement pas ma réponse ce soir.

Ce sont dans nos ébats que nous déversions notre haine accumulée tout au long de la journée, les tensions insoutenables entre nous, les moments de vides quand nous manquons de l'un, mais ce soir, ce fut différent. Doux et possessif. J'étais tout à lui et cette fois ci, je comptais bien le lui montrer.
L'hiver arrivant, il se permit de déposer de multiples taches violines dans mon coup, comme pour me marquer à l'image d'un cheval dans une écurie. Ma fidèle écharpe cacherait tout ça des yeux indiscrets. Il le savait.
La suite fut passionnée et tendre ce qui ne me déplut pas.

Quelques longues minutes plus tard, on frappa à la porte. Les muscles du survivant et les miens se crispèrent en une fraction de seconde, comme un enfant se faisant prendre entrain de faire une bêtise. Quand le brun me libéra de son étreinte pour aller ouvrir, je partis me cacher dans la salle de bain.

AMBRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant