6. Grande nouvelle.

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À peine enfermée dans la salle de bain, je me souvenu que j'avais laissé tous mes habits au sol.
Je frappai ma tête d'un geste de la main.
De toute façon, c'était trop tard. J'entendis la porte s'ouvrir et une voix masculine raisonnait désormais dans la pièce.
Au début je ne percevais pas à qui appartenait le son de cette voix.

- Harry ? Je peux rentrer ? Il faut que je te parle de quelque chose. annonça l'inconnu.

- Euh oui oui, Ron entre. avait répondu l'élu avec une voix tremblante puisque lui aussi c'était rendu compte que nous allions sûrement nous faire griller.

J'avais décidé de me rapprocher de la porte afin de pouvoir passer mon œil à travers la serrure dans le but d'apercevoir la scène.

Il s'empressa de ramasser discrètement mes quelques bouts de tissus répandus sur le sol et de les cacher sous la couette. Ouf, un soucis de moins. Mais il ne se doutait pas qu'un détail lui avait échappé.

- Ça va Harry ? Tu es sur que je ne te dérange pas ?

- Non non t'inquiète pas. enfin si.. marmonna t-il avec une voix presque inaudible.

Après quelques secondes mon brun demanda:

- Alors qu'à tu à me dire ?

Le rouquin marchait dans la pièce comme un lion dans une cage, il était anxieux.

- Je crois que je suis amoureux. le roux avait lâché sa phrase, avec autant de douceur que lorsqu'on largue une bombe.

Le survivant sentit une décharge le traverser. Il ne s'attendait pas à une telle déclaration.

- Amoureux ? Vraiment ?

- Oui Harry, quand elle est là, je suis accroché à son regard, elle me fait sourire quoi qu'elle dise, je la trouve magnifique, quand elle n'est pas avec moi je ne suis pas heureux, j'ai besoin d'elle, de sa présence à mes côtés...

Ron n'avait pas finit de décrire ce qu'il ressentait pour cette jeune fille qu'Harry n'écoutait déjà plus, il se rendait compte que tout ce que le roux disait, il le ressentait avec Ambre, absolument tout.

Était-il amoureux de la petite brune ?

Il en était dès à présent persuadé. Il ne voulait plus se cacher, tant pis pour les comères. Il savait qu'il avait besoin d'elle, absolument tout le temps dans sa vie.

- [...] Tu comprends Harry ?

L'élu reprit ses esprits.

- Oui je vois..

Mais il était prît dès à présent de panique, qui était cette jeune sorcières ? Et si c'était sa lionne ?

- Mais Ron, tu parles de qui ?

- Tu n'as jamais rien vu ? C'est une de nos amies.

Le survivant était de plus en plus stressé, il voulait que Ron abrège ses souffrances et qu'il crache le nom de cette fille.

Alors que le roux allait enfin dévoiler le nom de son coup de cœur, un objet posé sur la commode l'interpella.

C'était un bijoux, le collier, mon collier. J'arrêtai de regarder à travers la serrure, j'avais peur que l'on se fasse prendre pour de bon.

- Harry, c'est le collier de qui ?

Ron qui était un mauvais observateur n'avait jamais vu que c'était moi qui le portait.

- C'est le miens... Bon Ron, qui est cette fille ! répliqua l'élu.

Je rigolai discrètement, Harry mentait très mal, je le savais depuis toujours. Il fallait vraiment qu'un jour, je me serve enfin de mon choixpeauflou Serpentard pour lui expliquer comment faire.

- Hermione. annonça t-il enfin.

Le survivant fut directement soulagé avant de prendre conscience de ce que son ami venait de lui dire.

- Hermione ?! répéta le brun à lunette.

Ron acquiesça timidement. Harry se grattait la tête. Il était tard, ils en parleraient demain.

- Ron il est tard.. je préfère qu'on reparle de ça plus tard si tu veux bien.

Le roux comprit et se dirigea vers la porte, suivit de près part Harry qui lui fit un signe de tête comme pour lui dire bonne nuit. Il referma ensuite la porte derrière son invité.

Après avoir arrêté de regarder la scène, je m'étais adossé contre la paroi de la douche. Le survivant ouvrit la porte et tomba sur moi, complètement endormie. Il me regardait en souriant, il me porta jusqu'au lit ou il me borda et m'embrassa tendrement. En relevant la couette pour se coucher à mes côtés, il découvrit mes habits, il rigola discrètement et les déposa sur la commode à côté de mon bijoux.

Le reste de la nuit fut calme et sans plus de désagrément.

AMBRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant