9. Quiproquo.

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Hermione m'attrapa et m'entraîna à l'écart de la foule.

- Ambre, parles moi, tu es bizarre aujourd'hui, tu m'évites, qu'est ce que tu as ?

Je riais de plus belle. Tant pis pour la discrétion.

- Tu ne vois donc pas ? répondis-je avec dédain. Attend je vais t'éclairer ! Harry.

La lionne marqua un temps d'arrêt. Elle ne comprenait pas.

- Toi aussi ça t'a choqué ? Je n'ai pas compris son geste, nous sommes amis depuis toujours !

Je ne comprenais plus non plus.

- Attend attend, tu es entrain de me dire qu'il n'y a rien entre vous ?

- Avec Harry ? la lionne ria. Non jamais !

J'ouvrais grand les yeux, c'était donc plus compliqué que ce que je pensais.

- Mais ? Pourquoi le fait qu'il y ait eu rapprochement entre nous t'embêtes ?

À ce moment là, Harry venu nous rejoindre. Je ne le regardais toujours pas. Hermione gênée par les événement de ce matin, partis directement . Ce n'était plus que lui et moi.
Je lui fit comprendre de me suivre. Je parti en direction son dortoir, il me suivait.
Une fois arrivé il ferma la porte derrière nous.
Je me mis face à lui et sur un coup de tête, une gifle partie toute seule.
Je mis mes mains sur ma bouche.

Pourquoi avais-je fais ça, je ne le savais pas mais ce que je savais c'est que ça faisait du bien.

- Hermione sérieux ? Harry !  j'étais furieuse.

Devant la mine désolée du survivant qui n'osait rien répondre je me sentis démunie. De grosses larmes venaient tachées mon maquillage et faire couler mon mascara.

Le survivant se rapprocha de moi afin d'essuyer mes sanglots. Je le pris instantanément dans mes bras avec autant d'étreint que lorsque l'on quitte quelqu'un pour une longue durée.

Je voulais lui avouer, j'avais mal, je voulais montrer à toutes ces filles que nous étions ensemble, qu'il était à moi. J'aimerais pouvoir librement poser mes yeux brûlants sur ces garces à chaque fois qu'elles osent le regarder. J'aimerais pouvoir le regarder, lui, tout le temps, avec autant de désirs que l'envie m'en prend sans avoir peur des rumeurs.
Il me sortit de mes pensées en parlant.

- Ambre, m'a dernière senteur, c'était celle de cette nuit, celle que je ne pourrais jamais oublié.

Nous avons prononcé ces quelques mots à l'unisson.

- Une nuit enneigée.

Nous nous regardions avec un regard déstabilisant, je n'arrivais pas à sonder ce qui se passait dans ces beaux yeux émeraudes pourtant j'arrivais à comprendre ce qu'il voulait me montrer.

Je me liberai de son emprise. Pouvais-je lui pardonner si facilement ?

- Harry, explique moi ce qui c'est passer. j'étais froide et il le savait.

Il ne perdit pas une seconde.

- Quand je discutais avec Hermione, Cho est venue se greffer à la conversation, tu connais mon amour pour cette Serdaigle alors j'ai cherché un prétexte pour qu'elle s'en aille étant donné qu'elle commençait à me parler du bal de Noël et que ça devenait gênant. Alors dans la "panique" j'ai agripper Hermione et je l'ai...

Je lui coupai la parole, je ne voulais pas entendre ce mot, de peur de revoir la scène. La sensation qui m'avait parcouru à ce moment là était horrible et je ne voulais pas prendre le risque de la revivre.

- Oui je sais ce que tu as fais.

L'élu me regarda tristement.

- Ambre je suis désolé, je m'en veux énormément, je ne voulais en aucun cas te blesser, crois moi.

Je le croyais, pourtant je ne savais pas quoi faire, l'excuser ou reculer pour mieux sauter et faire une pause. En attendant une idée taraudait dans ma tête.

- Harry, tu as pensé à Ron ? Si il l'apprend tu es un homme mort, tu ne passeras jamais les vacances au Terrier c'est moi qui te le dit.

Le survivant me regarda avec des yeux ébahis, il avait totalement mépris ce détail qui pourtant aurait d'énormes conséquences pour la suite.

AMBRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant