dans un monde où la musique que son âme-sœur écoute ainsi que sa douleur nous parvient, akaashi, oikawa et iwaizumi étaient juste partis à un tournoi de volleyball.
« - tu peux arrêter de chanter tout seul ? tout le monde nous regarde...
- c'est pas...
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Le reste de la soirée était un peu flou. Ils étaient restés au pont encore quelques temps, à se câliner et à discuter, puis vers une heure du matin ils étaient rentrés à l'hôtel. Il était huit heures du matin lorsque l'horloge interne d'Akaashi décida de le réveiller.
Baillant et encore à moitié endormi, il se redressa. Habitué à être seul, il sursauta en remarquant une présence dans le lit d'en face. Bokuto couchait ici, c'est vrai.
Akaashi regarda le réveil, puis Bokuto, qu'il distinguait grâce aux rideaux très légèrement écartés. Ils rentraient au Japon à treize heure. Calculant rapidement, Keiji s'accorda encore une heure de sommeil. Mais se connaissant, il n'allait pas pouvoir se rendormir.
Est-ce qu'il pouvait se permettre de rejoindre Bokuto ?
Après tout, ils étaient âme-sœur, mais il était vrai qu'ils n'avaient pas plus clarifié leur relation. Certes, ils partageaient des sentiments, mais Akaashi ne savait pas s'il avait le droit de venir câliner Bokuto de bon matin.
Connaissant Bokuto, ça n'allait sûrement pas le déranger, mais ne sait-on jamais...
Keiji se leva alors doucement, vêtu d'un tee-shirt et de son boxer; il n'y fit honnêtement pas attention, et alla s'asseoir sur le lit de Kotaro. Il approcha sa main, caressant délicatement les mèches toutes douces aplaties par la douche de la veille.
Bokuto, toujours plongé dans son inconscient, leva le bras pour attraper le poignet de Keiji et le tirer contre lui. Akaashi, aucunement résistant, se laissa faire et se calla contre Bokuto.
Ils finirent tous les deux emmitouflés sous la couette, le noiraud se rendormant contre l'attaquant.
✩
- Il est bientôt midi Akaashi, faut se lever!
Keiji grogna, gigotant. Il entrouvrit les yeux, aveuglé par la lumière du jour, puis tomba face aux yeux ocres de son âme-sœur qui l'observait. Il rougit en se rappelant qu'il s'était incrusté dans son lit, et terra son visage écarlate dans la couette.
- Allez Akaashi, debout ! Pouffa le bicolore.
- Mh, pas tout de suite...
- On part à l'aéroport dans une heure, donc si, ça serait bien de sortir du lit.
Akaashi se redressa aussitôt, cheveux ébouriffés et yeux encore endormis écarquillés. Bokuto était assis à ses côtés, habillé, coiffé, souriant.
- Quoi ? Déjà ?
- Une vraie marmotte.
Akaashi sortit en trombe du lit, manquant de se manger le mur et prit de vertiges, puis se dirigea vers sa valise pour attraper rapidement des vêtements.
