j'aimerais pouvoir t'écrire le plus beau des poèmes, mais il m'est impossible de décrire tout ce que je ressens de cette manière.
alors tu te contenteras de quelques phrases en vraque.
j'ai toujours trouvé que l'amour était un sujet sur-côté et presque même commercial, rempli de désillusions et de besoin d'existence, en gros un tas de conneries qu'on croit pour ne pas se sentir trop seul et trop nul dans notre existence.
et puis toi tu es arrivée avec ta gueule d'ange, ton sourire tout timide, des jeans larges, des cheveux vanille, chocolat et ton semblant d'amour ou d'existence en ma faveur.
j'ai pas réfléchie, pour la première fois en 15 ans d'existence je me suis jeté dans le vide complet sans aucun appuie sur lequel me tenir en cas de chute et sans bouton pour revenir en arrière.
tu as alimenté chaque jours, chaque minutes ce petit bout d'existence qui apparaissait dans tout mon âme, ce semblant de joie que nul autre être humain ne m'avait jamais apporté.
sans me connaître tu m'as fais croire en des choses dont lesquels j'avais refusé de penser depuis bien longtemps, tu m'as complimenté encore et encore, pour des choses futiles, tu m'as dis toutes ces choses que je n'avais jamais entendue.
à aucun moment j'ai douté de cette histoire, à aucun moment j'ai voulue prendre du recule sur tout ça, je me rend compte que j'aurais peut-être dû finalement, me protéger un minimum avant de donner autant d'existence en toi.
pourtant je ne regrette pas toutes ces choses que je t'ai dites, je ne l'ai regrette pas pour la seule et unique raison que c'était la vérité, là putain de vérité de tout ce que je ressens pour toi.
avec ta voix rauque et posée, avec ton sourire enfantin, avec tes yeux qui reflètent ton âme, tes tics d'anxiété, ta façon parfois un peu bancale de débattre sur certains sujets sociétaires, sur ton putain de manque de confiance en toi qui te rend encore plus craquante.
t'es arrivé comme un éclair dans ma vie merdique, t'as tout changé, tout explosé, un coup de foudre, un coup de toi.
jamais, jamais j'avais ressentie ce besoin imminent de toucher, de voir, d'embrasser, de parler, d'entendre une personne, jamais tu comprends.
c'est pas que j'avais un ego trop surdimensionnés pour penser aux autres, non, c'est juste qu'aucun être humain avant toi n'avait semblé en valoir la peine, parce qu'aucun être humain avant toi ne s'était intéressé à moi, à mon existence, parce qu'aucun être humain avant toi n'avait alimenté cette envie de vivre, cette flamme qui t'explose le bide et qui te rend totalement niais « l'amour rend con » putain cette phrase est totalement vraie.
et puis le temps passe et toi tu continue de me bouffer de compliment, tu continue de me bouffer de ton existence, alimentant par inadvertance la mienne.
mais moi je n'y connais rien à tout ça, comment aurais-je du réagir, putain je me suis jeter dans le vide, dans l'inconnu sans prêter gare au reste, au bout du tunnel il y avait toi, il y avait nous et j'ai continue de m'enfoncer pour attendre ce « nous », celui qu'on chéri tant.
ma juliette, celle qui a su me faire savoir que l'amour ce n'était pas de la merde, que ça existait et que ça bouffait tes tripes.
jamais j'avais eu autant envie rien que de savoir que quelqu'un existe, jamais j'avais eu autant envie d'entendre quelqu'un respirer, d'entendre quelqu'un dire mon prénom, ce prénom que je déteste tant.
tu m'as tué d'amour, toute mon existence a commencé à tourner rien que pour toi, rien que pour ton sourire, pour ton bonheur et moi je continuais à me noyer dans l'angoisse que j'ai habité durant toutes ces années.
jamais je ne t'ai parlé de tout ça, de tout ce qui se passe dans ma tête, cette part sombre, cette part compliqué de ma personne, cette angoisse permanente, ma peur de la mort, ma peur de la vie, ma peur de l'abandon, ma peur de l'échec, ma peur d'avoir peur, ma peur d'être moi, ma peur de décevoir, ma peur de la dépression, ma peur des pleurs.
mon envie d'être dans un autre corps, mon envie d'être un garçon, de ne pas être la personne que je suis, l'échec, l'échec, la déception encore et encore. les crises d'angoisses, l'alimentation bancale, l'agressivité, la sensibilité, les pleurs, le dégoût dans le miroir, les gens qui partent, qui m'abandonnent, mon questionnement sur tout, tout le temps.
et puis toi, l'étoile dans la nuit noire, la clé d'une possible sortie de tout ça, un nouveau départ.
tes questionnement embaumant les miens, tes angoisses à toi aussi, ma peur de ne pas te suffire, de ne pas être à la hauteur, toutes ces choses dont je ne peux pas te parler, parce que je veux ton bonheur à toi, seulement le tien et rien d'autre.
mais toi tu te poses des questions, tu essayes de t'éloigner, tu repenses à ce mec et moi je sais plus quoi faire, comment faire pour que tu m'aimes, comment faire pour que tu me fasses exister.
que tu me fasses exister avant que je disparaisse, parce que c'est ce qui se passera tôt ou tard, tu es mon échappatoire, ma seule issus.
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de l'eau salé sur les joues
Poetryun peu de larme sur du papier blanc recueil de mes pensées et quelques histoires inventées de la poésie à l'état pur mon journal intime en quelque sorte