Verdun, 14 Septembre 1916
Chère Amandine,
Je vous prie de recevoir cette lettre d'anniversaire, témoin de mon manque et de mon affection envers vous.
J'espère que vous vous portez bien et que que vous ne passez pas voiture vingt et unième anniversaire seule.Ici, le temps est bon, parfois couvert de brume et quelques bruits fusent de temps en temps, nous passons nos nuits au feu et avons la chance de voir le levé du soleil chaque matin.
Nous dînons comme des rois, même si je dois avouer que votre cuisine me manque.
J'ai dessiné votre visage pour vous avoir continuellement auprès de moi, j'ai montré cette dernier à mes camarades et ils disent vous trouver très élégante.Je me suis fait un ami; Dominique, il fait beaucoup de blagues, même quand sa jambe était en sang il paraissait heureux.
Désormais, il court comme un lapin a qui on aurait coupé une patte, c'est assez risible.
Je l'aime bien Dominique, il apporte toujours de la bonne humeur.
C'est même un vrai héros de la patrie, une fois il a dézingué un bosh alors qu'il essayait de voler nos pains.
J'aimerais bien que vous le présenter lorsque la guerre sera terminée.Il y a des insectes qui m'étaient inconnus
Il y a des plantes toutes plus colorées les unes que les autres.La vie n'est pas des plus paisible, surtout en votre absence.
Au delà des bruits des bombardements qui tapissent nos journées, un côté d'amusement s'est créé lorsque nous avons pour la quinzième fois refait nos barrages.Je pense fort à vous.
Votre mari qui vous aime.
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de l'eau salé sur les joues
Poetryun peu de larme sur du papier blanc recueil de mes pensées et quelques histoires inventées de la poésie à l'état pur mon journal intime en quelque sorte