Prologue

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     La tête posé contre le hublot, je ne pense plus. Après deux mois, je reviens enfin dans ma ville, ma belle ville. Mes oreilles sont noyés par la musique passante de mes écouteurs. L'avion a décollé depuis bien plus de 2heures et risques d'atterrir dans peu de temps.
      Ces vacances ont été...calme? Oui, calme. Elles ont été calmes, je n'ai pas affronté de problèmes contrairement aux mois précédents. J'ai soufflé, j'ai pris l'air, j'ai oublié et je me suis concentrée sur moi même, victoria Beck. J'ai cette impression que trop de chose ont changé, peut-être que ce n'est que moi, sûrement, mais je pressens que mon retour a beverlyhills risque de tout, tout changé...
        Une main vient soudain me toucher. J'enlève mes écouteurs, une hôtesse de l'air se tient devant moi.

— mademoiselle, vous devez éteindre votre téléphone et attacher votre ceinture, nous allons atterrir.

        Je n'avais alors pas entendu les consignes du commandant? Je fais ce qu'elle me demande sans répliquer. Mon regard se dépose sur le hublot. Un ciel bleu nous entoure. Mon cerveau est remplie de pensée que je ne saurai qualifiée.

— Mesdames, messieurs, votre commandant John Smith à bord. Nous commençons notre descente vers l'aéroport de Californie. Nous vous invitons à regagner votre siège, et à vous assurer que vous bagages à main sont rangés dans les coffres, ou sous le siège devant vous. Les portes et issues doivent rester dégagées de tous bagages. Pour vous changer d'aéroport ou vous rendre en centre-ville, les cars America Express sont à votre disposition.

    L'avion se penche peu à peu. Je colle ma tête au siège et tient légèrement les accoudoirs. Une adrénaline me prend. Vous voyez cette adrénaline quand vous passez un dos d'âne? C'est exactement le même mais avec une sensation multipliée. Mon bas ventre est alors agité et l'impression que tous les organes remontent me fait froid dans le dos.

—Mesdames et messieurs, nous somme arrivés en Californie. Il est 13 Heures 06 minutes en heure locale, et la température est de 32 degrés. Votre ceinture de sécurité doit rester attachée jusqu'à l'extinction de la consigne lumineuse. Arrivés à notre point de stationnement, nous vous demandons d'ouvrir les coffres à bagages avec précaution. Nous vous remercions d'avoir été de ce vol, et souhaitons vous revoir très bientôt à bord des avions America Express, membre de IVAO. Au revoir et bonne journée.

[...]

— Vicky!

  Mes parents se tiennent devant moi un grand sourire aux lèvres. Je m'approche d'eux accompagnés de ma valise et les embrasse. Leur chaleur corporel me réconfortent et me font un des plus grand bien.

— t'as pris du muscle, rigole ma mère.

    Vraiment? Je n'y fais pas plus attention. Nous discutons brièvement avant de sortir de l'aéroport.
On se dirige vers la voiture. Mes yeux restent fixe sur mes chaussures face à centaine de question que me posent mes parents. Mes bras sont épuisés de mes fichues bagages et mon cerveau est épuisé de tout.
Le trajet se fait long, mais on arrive tout de même devant chez moi.
     L'odeur de la maison.... Miam. Je me sens enfin à l'aise. Mon corps se relâche et se détend après plusieurs heure enfermé dans une voiture. Je scrute la façade qu'il ne cesse de changer et bizarrement, cette scène me rappelle exactement la même scène de l'an dernier. Et j'en ai des frissons. Je ne veux pas recommencer la même chose. Je veux un nouveau et vrai départ. La porte s'ouvre. Mon père dépose les valises dans ma chambre. Je marche dans toutes la maison. Bordel qu'est-ce que ça m'avait manquer. C'est vrai, le confort au camps était maximal, mais la maison...ça reste un foyer, un vrai foyer dans lequel tu grandis et dans lequel tu vis réellement, pas qu'une simple vulgaire auberge.

— Noah n'est pas là?
— Tous tes amis sont chez Mads et oui tu peux y aller, d'ailleurs Noah n'est pas au courant de ton retour.
— ouais, personne n'est au courant.

     Je leur sourie puis monte le pas lourd dans ma chambre. Mes vêtements me quittent lentement. Et plus le temps de passe, plus je réalise que j'appréhende. C'est pas normal ça! Peut-être que j'appréhende face au peu de nouvelle que j'ai pu leur donner? Peut-être.
J'enfile trop lentement à mon goût un maillot de bain ainsi que de légers vêtements. Ni d'une, ni de deux je saute dans ma voiture. Bordel elle aussi m'avait manqué, mon petit bijoux. Dans le même élan, j'enclenche la première direction la maison de ma meilleure amie.

___

***Voilà le premier chapitre du tome II, n'hésitez pas à me donner vos avis ça me feraient grave plaisir, j'espère vraiment que ça va vous plaire et encore une fois je risque de sortir le prochain chapitre un peu tard, voilà kiss kiss!!***

•Hᥱᥲᥣ,Lᥱᥲrᥒ,Groᥕ,Lovᥱ• IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant