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Une semaine difficile se termine derrière moi. Un nouvelle semaine que j'espère bénéfique s'annonce.
    Nous sommes mercredi. Je n'ai pas le moral. Je trouve mon retour désagréable rendant ma vie maussade et monotone.

— Victoria!

La voix du coach devis me sort de mes pensées. Nous sommes en pleines élections. Je suis capitaine. Je suis obligée d'être là. Le soleil tape. Mon morale n'est pas de sorti. Le mauvais jour quoi. Tous les regards sont rivés sur moi attendant quelque que chose de ma part. Qu'est-ce qui s'attendent de ma part? Je tourne la tête vers le coach, inspire un coup comprenant ce qu'elles attendent de ma part : le discours du capitaine qui est le même chaque année.

— Euh... je me présente, je suis victoria et je suis capitaine. Il faut savoir que si aujourd'hui j'en suis ici, c'est grâce à l'équipe que j'ai avec moi, alors merci à vous toutes d'être venu ici pour les élections de l'équipe de cette année, j'ai hâte de voir vos performances.

— Bien, je vous laisse vous mettre en place les filles, on débute dans 5 minutes.

[...]

Après une bonne heure interminable, nous avons enfin fini. Honnêtement, je n'étais pas attentive, le coach a tout fait. Je me suis contenté de regarder l'équipe de football et...Christian.

— Vous pouvez y aller les filles.

Je salue toutes les filles et rejoins mon père. Il observe les joueurs accompagné de Christian. Ah Christian...

— salut pa'.

— bonjour ma puce.

— tu peux me ramener à la maison, j'ai pas pris ma voiture.

— y'a encore l'entraînement, mais oui, on rentre ensemble.

Il se reconcentre sur l'équipe avant de les rejoindre, pour leur dire je-ne-sais-quoi. Sa concentration pour le football et son non intérêt pour moi actuellement me font froid dans le dos.

— Ton père est hyper à cheval avec eux, affirme l'assistant de mon père.

— Quand tu descends d'une lignée de footballeur tu vises la perfection...

Il rit légèrement et je lui offre un rictus de ma part. Je me sens bien avec lui. Il est drôle, gentille et plein d'autre chose. Mon père revient vers nous en courant.

— Christian, tu peux déposer ma fille chez moi, l'entraînement va prendre un peu plus de temps que prévu.

— oui bien sûr.

Il retourne au près des garçons sans un mot de plus. Au revoir ma puce? Bisous je t'aime? Non rien, nada.

— on y va?

Il hoche la tête. Je récupère mon sac de sport. Nous quittons le terrain pour rejoindre le parking où y est garée sa voiture. Sans perdre une seconde nous entrons dans son véhicule. Il démarre.

Je ne parle pas et contemple la ville qui m'entoure. Il me jette des coups d'œil de temps à autres mais rien d'autre. Il ne roule pas en direction de chez moi.

— T'as raté le rond point.

Il ne me répond pas. Il m'entend je le sais. Pourquoi ne m'entendrait-il pas? Mais il ne percute pas et reste silencieux. Il reste concentrée sur la route.

— T'as raté le rond point Christian.

Il tourne enfin la tête vers moi et me regarde quelques instants. Un sourire s'affiche sur ses lèvres. A quoi il joue sérieux? Je m'enfouie dans mon siège. Je ferme les yeux et le laisse faire sans trop savoir l'objectif.

— On est arrivé, déclare-t-il.

Mes yeux prennent du mal à s'ouvrir mais réussissent tout de même . Nous sommes devant ce qui semble être une fête foraine, oui nous sommes devant cela, devant la fête foraine de santa Monica. Il détache sa ceinture et j'en déduis donc qu'il faut sortir. Je retire sceptique ma ceinture.

— Tu vas pas bien, alors pour te remonter le morale, je t'amène ici.

— Dans une fête foraine?

— qu'est ce qu'il y a de mieux pour oublier à part la fête foraine?

— un bon bain.

— t'es bornée.

   Il roule des yeux tout en soufflant, nan mais je rêve. Moi bornée? N'importe quoi. C'est à mon tour cette fois-ci se lever les yeux aux ciels. Nous sortons de la voiture, dans le même élan, il la ferme.

— Allez, en avant mousquetaire.

   Il récupère ma main et m'emmène vadrouiller dans tout les manèges. Je me laisse aller. Le temps d'un après-midi je retrouve le sourire et toutes les mauvaises ondes sont enfin libérées. Je ne pense plus et profite seulement des mes moments ici...avec lui. J'en oublie tout, ma famille, mes amies, le lycée et même...Payton.

[...]

    Il roule. Nous ne parlons pas. J'ai juste envie de rentrer chez moi après cette journée épuisante. Mon téléphone s'allume : il est 18h38, j'y vois des dizaines de notifications de noah.

— Merde, il est 18 heures, mes parents vont me tuer...

Dont stress. j'ai averti ton père.

Il a envoyé une message un mon père? Pourquoi noah m'envoie-il alors une tonne de message? Encore une question qui s'ajoute à ma grand liste.

— Ça te dis de rester manger.

— je veux vraiment pas déranger.

— déranger? Tu blagues j'espère?

  Je ne répond pas et hausse les épaules. Il continue de rouler mais cette fois-ci en direction de chez Mads je présume.

— t'es la meilleure amie de Mads, tu vas pas la déranger.

De plus belle mes épaules se lèvent légèrement. Nous arrivons devant le grand portail qu'il vient ouvrir. Nous pénétrons dans l'enceinte de l'habitation avant de nous garer dans le garage. Gentleman qu'il est, il sort le premier et vient m'ouvrir. Je ricane face à son geste. Il ferme sa voiture. Nous entrons dans la maison tout en rigolant. Il ouvre la porte. Je lève la tête. A peine pied posée à l'intérieur, mon cœur loupe un battement. Mes yeux s'ouvrent grand. Ils sont tous là : mes amies. Putain vicky reprend toi! Mon regard divaguent sur eux tous et dérive une seconde sur le beau et grand garçon qui se tient au près de moi, mon beau Christian. Et voilà...




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Encore une fois, j'attend a fond vos avis! N'hésitez pas à proposer des théories.
Je vous sors au plus vite le prochain épisode.
Bisous les gars🤍

•Hᥱᥲᥣ,Lᥱᥲrᥒ,Groᥕ,Lovᥱ• IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant