La déprime

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Déprimer nous fait perdre chaque notion du temps. On perd goût à la vie à cause de nos blessures intérieures. La déprime a de nombreuses conséquences car on préfère être seul. On a des envie suicidaires ... Enfin, souvent à brouiller du noir. On se couche tard le soir. On dort parfois très peux. Dans cette période, quand on croise du monde, on leur dit que tout est OK de notre côté alors, au contraire, c'est comme une avalanche de pierres qui tombent dans un vide. Sourire à tout moment pour ne pas les inquiéter, c'est ça qu'on fait. Pourquoi? Car on a l'impression de gêner les gens avec nos problèmes, alors, on s'enferme dans un carapace. Il faudrait un moment pour la casser, pour certains, des années.

On se renferme dans un monde qui n'existe pas. Le monde où la joie et bonheur règne et qu'aucun problèmes est en vue. Les rêves sont biens mais ne pas les mettre en réalité car une fois de retour sur terre, tout redevient sombre.

J'ai tout perdue. Tout. Mon univers dans lequel je me sentais bien me fait encore plus mal. Le fait de savoir que tout ça n'existe pas me fait mal et me déprime encore plus. J'ai aussi perdu ma famille et amis. Je suis là, seule, au milieu du désastre, à rien faire. J'ai beau hurler ma douleur, pleurer la perte de chacun des êtres chères, rien. Il ne se passe rien. Juste un vide.

Je me relève difficilement et part. Mon souffle est saccadé par mes pleurs. Je fais sûrement pitié. Seize ans et orpheline, à la rue. Je rigole de mon malheur. Oui, je rigole car c'est pitoyable. Au lieu d'être dans une classe à étudier, je suis dans un bar, à servir des gens. Je vois tout type de personnes. Froide, bourrée, joyeux, dragueur et j'en passe. Je hais les gens heureux. Je prend la direction du bar dans lequel je travaille. Je met mon tablier et part derrière le comptoir. Un homme ayant plus de quarante pige s'assoit face à moi.

- Une bière, commande-t-il

- Je vous apporte ça.

Je me tourne quand j'entends un sifflement. Je décide d'ignorer et de préparer la commande. Je lui apporte le verre et m'éloigne un peux. Je prend un journal et lis les gros titres. Je fini par tourner la page quand on m'appelle pour une seconde fois. Un brun à lunettes et jeune. Je m'avance vers lui et lui demande ce qu'il souhaite. Une fois que j'ai fait sa boisson et je lui apporte sa commande. Il me sourit et s'installe à une table. Je regarde le bar et fini par m'approcher du jeune brun.

- Tu as une drôle de cicatrice, au front, dit-je, curieuse.

- Oh ...*rigole* Je sais. Je ne sais pas comment je l'ai eu.

- Ah... C'est une forme d'éclair et c'est précis. Tu voulais te la jouer à la héros étant plus jeune?

- Exactement. Mais c'est un passer un peux douloureux.

Je pince mes lèvres et fini par retourner derrière le bar. Mon patron arrive. Il me salue et part voir la caisse. Je fait ma journée normalement et tranquillement. Je sort de la petit pièce privée aux visiteurs et rejoind Ive.

- TP, tiens, cinquante euros.

- Merci.

-C'est normal.

Je remercie une dernière fois le patron et sort. Je part m'acheter de quoi manger ce soir et part dans ma petit cabane. Je m'assoit et regarde l'heure. Je fini par manger mes nouilles en observant l'extérieur. Il commence à pleuvoir. Je sort des injures tout en cherchant une couverture.

- Bordel...Ah!

Je cris, n'osant pas m'approcher de la tâche noir. Je fini par le faire et me mets à rire.

- C'est juste une mouche.

Vivre dans une cabane, sans électricité, sans chauffage, c'est chiant. Le pire est l'hiver et été. On ne sais pas s'adapter. Je n'ai que un tapis, un lit avec oreiller. Un plaide, de quoi me brosser les dents. Je me lave toujours avant le taffe. Je soupire et reprend mon activité: manger. Après cela, je me lave les dents et me couche dans mon lit. Un petit sourire ce dessine sur mon visage. Trouver du réconfort quand on en a perdu fait du bien. Je bâille et commence à chantonner quelques mélodies. Mes paupières me piquent énormément, me menaçant de dormir. Je fini par fermer les yeux et m'imaginer dans un endroit bien différent de mon mode de vie.

Au son se mon réveil, je tombe sur le sol. Je gémis et éteint l'alarme. C'est ma journée de repos. Je souffle en regardant autour de moi. Vivre dans un endroit comme celui ci me déprime. Mais gardons le sourire. Je décide de me lever et d'aller manger mes céréales. Je bâille et prend une boucher. Je renifle. La nuit était froide. Je fini par laisser mon bol et aller m'habiller. Je me regard rapidement dans le reflet du petit miroir et sort.  Des chants d'oiseaux m'accueille. Le soleil est de retour dans un ciel dégagé. Je sort de mon petit repère et marche doucement le long du trottoir. J'ai encore de l'argent pour m'acheter d'autres besoin. Je lève mon regard sur ce qui est face à moi. Des gens sont agités. Je fini par tourner la tête et part dans un magasin à bas prix. Je m'achète une robe, de couleur blanche, pas vulgaire et sort. Je vagabonde longuement, me frayant un chemin parmi de nombreux gens. Je fini par être dans une rue où peut de gens la fréquente. Les magasins ne sont pas non plus pour les haut placés. Je regarde de droite à gauche, essayant de voir si je peut trouver de quoi attirer mon attention. Parmi tant de choses présentes dans les magasins, rien. Et même si j'avais remarquer quelque chose, mon budget me permet pas de l'acheter. Je suis pauvre, n'oublions pas.

Ma journée en ville se passe tranquillement. La nuit est tombé. Je suis sur le chemin pour aller à mon cher moi. La journée était plutôt chaud, comme maintenant. J'arrive vers la fin du lotissement quand un bruit anormale retentit.

Solitude devenue passerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant