Solitude devenue passer

Où tu es?

Draco

Demain, je doit retourner à Poudlard pour une nouvelle année. Mais le Mage Noir ma charge d'une mission. J'aurais un mort sur mes épaules. Pas nimporte quel mort, celle du directeur. Déjà que j'ai participé au carnage des mangemorts, dans la ville où je l'ai vue, elle. Et le lendemain, j'ai du enlever ce masque pour aller boire dans un bar, pour oublier tout. Je l'ai revue, elle m'a sûrement reconnue. Mais ses yeux CY m'entourent bien plus que je ne le voulait. Après quelque réflexion, je décide de sortir. Je préviens ma mère que je ne serai pas présent là journée et je transplane dans ce monde, beaucoup plus intéressant que je ne le souhait.

Père me tuera.

Je me dirige vers le bar et pousse la porte. Je balaye du regard la pièce et remarque la présence du Binoclard avec ses deux toutous qui lui servent d'amis. Je m'assoit sur un tabouret et le gars s'approche de moi.

Ive: bonjour, je vous sert quoi?
Moi: un café... noir, s'il vous plaît.
Ive: ça arrive de suite.
Moi: votre collègue n'est pas présente à ce que vois.
Ive: exact, elle n'est pas venu. Je ne sais pas ce qu'elle a. Vous la connaissez?
Moi: on pourrais dire ça, oui.
Ive: hier, elle est venu dans un état indéchiffrable, donc je l'ai laisser se reposer mais après, je n'ai plus de nouvelle.

Je prend la tasse de café qu'il me tend et l'apporte à mes lèvres. Le liquide coule dans ma gorge à en brûler. Je fini par souffler. Peut-être que je la retrouve ce soir. Hier, je n'ai pas été. Je souffle en posant ma tête contre ma main.

??: merci, je vous doit combien.

Je me tourne vers la voix grinçante et aigüe de Granger et sa troupe.

Harry: Malfoy.
Moi: Toujours un plaisir de te voir.

Je tourne mon regard en le plaçant sur l'étagère remplis de verre.

Harry: le plaisir est partagé. Je ne t'imaginais pas venir ici.
Moi: qu'est-ce que ça peut te faire.
Harry: rien.
Moi: parlons dehors. En personne mature.

Granger se met à rire. Franchement, si on n'était pas dans un lieux clos, avec du monde a l'intérieur, je la bute. Mais soyons raisonnable.

Conscience: tu as changer. Ne laisse pas tes démons du passer refaire surface.

Putain de conscience. On sort et je m'adosse au mur. J'arrive comme même à sourire. Et ce sourire les chier.

Moi: donc, reformule la phrase.
Harry: on ne t'imaginais pas venir dans le monde rempli de moldus.

Je laisse échapper un petit rire. Le rire qui agace temps mes trois ennemis préférés.

Moi: tu sais, être loin du monde magique ou teigne la terreur fait du bien. Mais soit en sur, ce que tu as fait à mon père, tu le regretteras.
Harry: tu n'as pas changer.
Moi: on ne change pas d'une semaine à une autre. Tu peux savoir ça, l'élu.
Hermione: on va s'en aller. Vient Harry.
Moi: petite lâche va.
Harry: dit celui qui est lui-même un lâche.

Conscience: calmes toi. Ce n'est qu'un abrutis. Il ne connaît rien à ta vie.

Je me demande comment on tue sa conscience. Par moment, elle me torture.