Le Bloc d'Ada: Le Labyrinthe

CHAPITRE 1- Ada

Je me réveille; rien. Le vide. Le néant. Rien.
Je suis dans une sorte de boîte, nue, je porte un sac à dos contenant des habitudes et sous-vêtements, mais je prends la décision de ne pas m'habiller, je n'ai vraiment pas le temps pour ça.

Il faut à tout prix que je sorte d'ici, non pas que j'ai peur, mais je commence vraiment à vouloir uriner ou même plus que uriner.

Cela fait bien 10 minutes que je suis dans cette foutue boîte, j'espère que c'est juste une blague de ... de qui?

Tiens, je ne me souviens plus de rien, sauf de mon identité.

Prise de colère je fouille chaque caisse que compte la boîte, de la nourriture, des armes, des vêtements ...

DES ARMES !!

Je commence alors à donner des coups de pied et de marteau dans la boîte quand elle se met à trembler.

J'ai peur.

Au moment même je me fais propulsé en arrière.

La boîte monte à une vitesse délirante.

Je m'évanouie.

Je sens que je me réveille mais je ne veux pas croire à tout ça. Non c'est irréel, je suis tellement mal à l'aise c'est horrible.

Je ne peux pas me réveiller, je ne veux pas.

Des chuchotements me chatouille les oreilles:
- « Tu es Ada Dupont, tu es né le 19 juillet, c'est ton anniversaire aujourd'hui tu comptes ton 18e anniversaire »

Je m'arrête alors de me débattre durant cette étrange sommeil, je souris même.

Tout va mieux.

Je me répète cette phrase stupide comme si cette dernière aller changer quelque chose à mon destin. Tout va mieux, tout va mieux, tout va mieux.

La jolie voix douce reviens me caresser en douceur mon oreille gauche pour laisser échapper quelques mots lentement comme si sa vie en dépends:
- « Wicked .... is .. good »

Des frissons me parcourent le dos. À ce moment précis je me réveille en sursaut.

Je décide de prendre le poignard et la pose sur ma ceinture abdominale. C'est la seule solution. Non. Je n'ai pas peur de mourir mais j'ai peur de moi perdre, seule, dans cette boîte. au moment même où le couteau allé me ​​transpercé la boîte se remet à sa course folle, le couteau parti dans un sens moi de l'autre.

J'en ai marre, vraiment.

La boîte est alors redevenu stable mais elle continue de monter sans s'arrêter.

Pour aller où, faire quoi. Je pense être là depuis une éternité. Je commence à m'épuiser fortement, je m'étale sur le dos toujours dénudée, ôter de mes vêtements.

Qui aurait pu me faire cette plaisanterie de mauvais goût .. Le temps passe lentement. Ça y est c'est la fin? Je vais mourir? Je n'ai pas peur, je ne suis pas effrayé, je suis juste dépité de mourir dans un endroit si fâcheux.

Je pensais me trouver dans ce piètre endroit depuis bien six heures, non, j'y suis seulement depuis une heure minable, je le su grâce à une montre trouvée à mon réveil dans cette cage.

Toujours en quête d'une sortie je trouve un MP3 et des écouteurs ... La musique est jouée d'un instrument si pure et acoustique: du ukulélé

L'instant d'après je trouve un collier doté d'une forme ronde, je l'attache à mon coup et le sert fort espérant qu'il me porte bonheur.

Une seule question tourne dans ma tête, pourquoi m'avoir enfermé dans cette cage avec tant d'objets, d'armes, de nourritures pour m'y laisser pourrir ?

La boîte s'arrête net. Cette fois-ci je ne tombe pas. Alors je m'assieds.

Moins de 10 secondes plus tard, le haut de la cage se lève pour laisser place à un ciel d'un bleu pur, en bleu profond.

Je me lève alors, émerveillé quand je vois un troupeau de garçon se dresser au dessus de moi.

Ils ont tous la bouche grande ouverte et me regarde avec stupéfaction, sans lâcher un seul mot.

Je comprends alors, je suis encore nue.

Agacé de leurs gestes déplacés je décide de lâcher :

-Mes yeux c'est en haut !

Sans succès, il continue à avancer en moi regardant, bientôt ils seront dans la boîte avec moi si il ne s'arrête pas.

J'angoisse.

Un garçon arrive, une longue chemise à la main il saute dans la boîte.

Il est grand, fin, ses yeux sont noisettes, ses cheveux blonds frétille dans le vent.

Ses fines lèvres s'approche de mon oreille, il laisse échapper quelques mots de sa douce voix:

- Tu ne savais pas comment t'habiller ce matin?