Dans les Noirceur des rues de Gotham [EN PAUSE]

Prologue

Je déambulais dans les rues de Gotham, plus précisément Crime Alley, je savais qu'à cette heure du soir ce n'était pas franchement la meilleur des idées, loin de là.
Mais la faim peut pousser à faire bien des choses bien qu'elles ne sont pas recommandées.

Je fus arraché de mes pensées par des cris de détresse, mon instinct prit alors le contrôle de mon corps et je me réfugia derrière un monticule de poubelles prenant bien soin de faire aucun bruit et de me réfugier dans l'ombre que me procurait l'abri.
Voyant que les pleurs ne prenaient pas fin, je décida de lever légèrement la tête pour pouvoir scruter discrètement la scène se déroulant à quelques mètres de ma cachette.
Ce que je vis me glaça le sang et aussitôt je vis rouge, voyant que je commençais à perdre contrôle je me mordis la joue et jura dans ma tête me demandant à quoi je pensais, je ne suis pas Robin et encore moins Batman.
Même si la scène d'une personne se faisant violer me plaisait guère, je ne pouvais rien faire ou plutôt je n'en avais pas la force.
Une pensée obscure et morne surgit dans ma tête me rendant compte que ce n'était pas la première fois que je voyais ce genre de scène loin de là.
Je comptais faire demi tour et tout oublier même si je savais qu'au fond de moi, cette vision me hanterai des nuits durantes.

La seule chose qui m'arrêta à faire le pas signifiant que je quittais pour de bon cette scène fut le sanglot déchiré qui échappa la gorge de la victime.
Je deglutis difficilement et regarda une dernière fois la scène maudissent au passage ma curiosité qui un jour me causerait de sérieux problèmes.
Et la vision me glaça le sang d'effroi pour la énième fois.
La jeune femme me regardait avec un regard de supplication.
Je regarda rapidement l'assaillant, et fut soulagé à la vue qu'il était trop occupé à accomplir sa besogne, et reporta mon attention sur la femme qui avait sûrement 25 ans selon moi, et je me demanda qu'est ce qu'un garçon de 13 ans comme moi pouvait faire.
À cette pensée mon regard se figea sur une brique imposante, mais pas assez pour que je ne puisse pas la soulever.

Je lança un coup d'œil à le femme et vit qu'elle me regardait toujours avec le même espoir, je deglutis difficilement et pris une inspiration profonde mais silencieuse avant de lui faire un signe signifiant qu'elle devait se taire.
Elle hocha la tête légèrement, assez en tout cas pour que le porc ne s'en rende pas compte.
Je me dirigea à pas feutré vers la brique et m'en saisie avec une dextérité pointue avant de me diriger vers la scène plutôt dégoûtante et enfin je me rendis compte de mon erreur, et jura quand je vis que la lumière des lampadaires étaient dos à moi, ce qui faisait que mon ombre s'allongait de façon à ce que le violeur voit celle ci, et en parlant de lui il s'arrêta net dans ses mouvements.
Je fus comme figé sur place et il se retourna lentement, il eu juste le temps de voir mon visage, ou plutôt ma capuche noir recouvrant mon visage avant que je ne lui assène la pierre sur son crâne.
J'entendis un craquement maladif résonnant dans la rue.

Et je commença à trembler quand je vis l'homme de 40 ans s'affaiser sur sa victime qui elle s'arracha de son choque et commença à pleurer et esseya de se dégager du poids de son violeur.
Je comptais l'aider quand je vis que mes mains tenait toujours la brique qui suintait de sang, et la lâcha sur la surprise ce qui me fit faire une autre erreur stupide quand j'entendis un autre énorme crac qui me donna envie de vomir, et je vis qu'elle avait atterie pour la deuxième fois sur la tête de l'assaillant maintenant inerte.

Je regarda bouche bée le crâne maintenant rouge pourpre et déformé par la force du poids de la brique, avant que les sanglots maintenant plus fort de la femme redouble m'arracha de ma stupeur, je m'empressa de l'aider et fis rouler le cadavre sur le côté libérant la femme du poids mort de son agresseur.
Elle se releva chancelante et avant de se rattraper sur le mur et s'affala contre celui ci.
Je la regarda ne sachant pas quoi faire avant de me rendre compte que son haut était ruiné, heureusement ses autres vêtements étaient plutôt intactes.
Je soupira me demandant ce que je faisais avant d'enlever mon précieux hoodie noir et le lui tendit en marmonnant plutôt gêné et un peu triste à l'idée que je ne verrais surement plus mon sweet "Vous pouvez le prendre.. Enfin je veux dire pour remplacer ton haut.."
Elle me regarda bouche bée et rougit un peu honteuse et hocha de la tête avant de le prendre et me remercier "Merci.. Je ne sais pas comment te remercier.."
Une idée me vint mais je m'abstiens au dernier moment quand je me rendis comte que parler de bouffe n'était forcément une bonne idée.
À cette pensée mon ventre se mit à gargouiller.
Je sentis mes joues se réchauffer et commença à me dandiner sur place.
Elle me sourit alors même si il semblait un peu crispé sur les bords, mais je savais que ce n'était pas de ma faute.
Alors elle lâcha "Bien sinon tu n'as qu'à venir me voir demain au restaurant Lefty à 13 heures?"
J'hocha la tête et je sentis un sourire naître sur mes lèvres et m'exclama "D'accord, vous avez quelqu'un pour vous récupérer ?
-Oui ne t'inquiète pas mon mari arrive dans 10 minutes, à demain."
J'hocha la tête avant de faire demi tour avant de lâcher un dernier regard mélancolique à mon hoodie, le dernier souvenir de ma mère.
Et je sentais que je regretter déjà le geste.
Je soupira et m'avança dans la pénombre de la rue.

Au bout de 10 minutes de marche j'atteins la porte endommagé de ma maison, je soupira d'inquiétude sachant ce qui allait m'attendre derrière cette porte.
Je tourna la poignet de celle c8 lentement ce qui n'empêcha pas le couinement de cette dernière de résonner dans toute la maison.
Peu après, j'entendis les escaliers grincer sous le poids des pas de mon père.
Je referma doucement mais rapidement la porte, je reconnaissais ces genres de pas, ceux la signifier qu'il était soûl, et c'est la pire des situations, surtout quand tu n'as pas rapporté de quoi manger.
Sans attendre à voir surgir la vision d'horreur, je courus de façon discrète vers la première fenêtre que je vis et m'y engouffra, entendant le rugissement de mon père derrière moi.
J'escalada méthodiquement le mur et me servis des nombreux trous de celui ci comme appuis avant d'arriver sur le toit et me dirigea rapidement vers une trappe camouflée par les ombres de la nuit et y entra sans attendre mon reste.
Une dernière pensée traversa ma tête 'Une journée comme les autres..'