Dans les Noirceur des rues de Gotham [EN PAUSE]

Chapitre 4

Excusez moi pour le retard des chapitres récents, l'envie de continuer d'écrire cette histoire avait disparu, et là encore je ne sais pas si je vais encore m'arrêter, bref tant qu'il y a un minimum de motivation en moi je l'utilise.
Pardon encore du retard et bonne lecture.
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Cela faisait déjà depuis une semaine que ma famille adoptive s'est faite tuer.
Durant ce temps là je logeais chez Tal, la maison étant utilisé pour découvrir le moindre indice car la piste de l'événement tragique était penchée sur un crime.

Depuis une heure je restais sur le lit Tal de son côté sur son tel me lâchant quelques coups d'œil se voulant discret, ce qui n'était évidemment pas le cas.
Je soupira et mon retourna sur la couche Tal me lança un autre de ses regards inquiet avant de reporter son attention sur son tel comme si de rien était.
D'un coup il lâcha un râle et se leva de son lit avant de s'exclamer "Alex, tu viens avec moi on va sortir pas question que je reste ici te voyant pourir de l'intérieur !"

Je souffla du nez comiquement avant d'enfoncer de nouveau ma tête dans le coussin cherchant la tranquillité qui bien sûr me fus arraché quand je sentis Tal m'aggriper par la cheville et me tirer.
Je heurta un meuble en bois et siffla de douleur avant de relever ma tête agacé, l'auteur de ma douleur me regarda avec une moue d'excuse non sincère et ricana "Enfin je vois ta fabuleuse tête, un instant j'ai cru que j'allais la manquer."
Sans attendre la suite je lui envoya mon coussin en pleine figure et me leva de ma position et m'étira avant de passer une main sur mon visage fatigué et marmonna "Bien, allons y et dépêche toi avant d'avoir regretter de m'être levé.."
Sans attendre la suite Tal se précipita hors de la chambre et lança dans la maison "Maman, Alex et moi allons faire un tour, t'inquiète pas pour nous !
-Super, revenez avant le souper !"
Répondit Gwen.

Je balaya la chambre du regard avant que celui ci ne se pose sur ma veste, je soupira et l'empoigna avant de quitter la pièce, Tal m'attendait à la porte d'entrée les chaussures déjà enfilé, on aurait dit un gamin attendant son cadeau de Noël, un faible sourire apparut sur mes lèvres avant de disparaître quand il me remarqua et s'exclama excité "Allez viens Al !
-Oui oui.. C'est bon laisse moi souffler.."
Il hocha seulement la tête avant d'ouvrir la porte qui m'éclaira le visage brusquement je plissa des yeux avant de détourner le regard et porta celui ci sur ma paire de chaussures m'attendant déjà depuis une semaine je souffla une énième fois et m'empara de celle ci et les enfila et sans demander mon reste je sortis de la maison.

Tal avait déjà quelques mètres d'avance sur moi et se retourna lorsqu'il entendit la porte claquer il me fit un sourire en coin et me rejoignit avant de passer un bras sur mes épaules avant de pousser un soupir de soulagement et demanda "Alors ça fait quoi de respirer de l'air pure ? J'ai l'impression que ton visage s'éblouit de la fabuleuse lumière du soleil..
Ah non désolé j'ai du confondre avec la femme derrière toi."
Termina t'il en rigolant et désignant du doigt une jeune fille.
Je lui lança un regard noir avant de donner un coup de coude dans ses côtes et commença à marcher le laissant rigoler à ne plus en finir.

"Bref sinon tu veux qu'on fasse quoi ?" me demanda Tal, dès que la question lui échappa des lèvres, son visage s'illumina avant de proposer d'un ton jovial "Et si, on allait dans un bar, ça te changera les idées, j'en suis sûr !"
Sans attendre ma réponse il m'empoigna du poignet et se dirigea vers le bar le plus proche.
Une fois arrivé à destination il ouvrit la porte vitrée et nous asseya sur un des nombreux tabourets heureusement à cette heure là le bar n'était pas bondé ce qui laissait un sentiment de confort dans ce lieu habitué aux bruits forts.
Une servante se dirigea vers nous et nous regarda avant de s'adresser à Tal qui avait l'air beaucoup plus entrain à une conversation "Hum, bonjour que voulez vous, bien sûr pas d'alcool si vous n'avez pas 21 ans.
-Oui bien sûr, non pour nous ce sera juste un diabolo menthe, enfin si vous en avez.
-Oui cela on a donc deux diabolo menthe ?
-Oui ça fera l'affaire, merci."
La servante hocha la tête avant de s'éloigner pour disparaître dans le bâtiment.

Tal se retourna vers moi et me sourit avant de demander plus sérieusement" Alors, tu te sens mieux ?"
Mon humeur massacrante se détériora et marmonna sarcastique    "Ouaip, super, je pète la forme.."
Il me regarda désolé et murmura "OK, c'était pas la meilleure des questions"
J'hocha la tête et détourna le regard vers la vitre de la boutique, avant de regarder de nouveau Tal et demanda pour changer de sujet "Alors après on fait quoi ?"
L'expression de Tal se décrispa soulagé que je prenne l'initiative de changer le sujet et proposa "On peut aller au parc et peut être demander à Léa de nous rejoindre, elle en meurt d'envie-"
À cet instant le téléphone de Tal vibra, il le sortit de sa poche et alluma l'écran avant de sourire en éteignant en marmonnant "Quand on parle du loup".
Mon regard devait se faire curieux car il me répondit "Elle me demande ce qu'on fait et si c'était ok pour elle de te voir, tu sais je sers de thermomètre, je sais quand il faut te voir et quand il faut pas."
Je leva un sourcil perplexe amusé et demanda "Et la c'est une bonne idée de me voir ?
-Tu me réponds et me parle, je dirai oui."
On se sourit amusés quelques instants plus tard les boissons arrivèrent, je profitais du sirop tandis que Tal répondait à Léa.
Il me lança un coup d'œil et dit "Léa nous attends dans 10 minutes au parc.
-Bien on peut déjà s'avancer."
Je jeta un regard satisfait à mon verre vide, Tal lui regarda son verre à moitié plein et me regarda me lever, il me lança un regard de chiot battu et voyant que je me dirigeais vers la porte il se plaigna "AL, j'ai pas terminé ma boisson.."
Je lui tira seulement la langue et ouvrit la porte avant de sortir sans attendre mon reste.

Je commença à marcher vers le parc quand je sentis le poids de Tal sur mon dos, avant que je puisse m'exprimer sur la masse désagréable se trouvant sur mon dos il se plaignit "Tu es cruel, mec qui fait ça à son meilleure pote, et comment tu m'as tiré la langue je te jure quelle insolence je sais que ta petite amie te manque mais prends soin de celui qui est resté à tes côtés qui restera bien sûr pour plus tard.."
Un rire m'échapper, celui ci fut plus douloureux que la normale mais ce fut tout de même un rire, je secoua de la tête, Tal arrêta de marcher et me regarda plissant des yeux amusés et surprit "Woaw, ça t'as fais rire ? Faut que je souffre pour que tu ries, cette nouvelle me fait de la peine, mais si c'est pour toi alors..-
-A force les mecs je vais croire que c'est toi Tal qui sort avec Al."
On se retourna surprit et on vit Léa nous regarder amusés et soulagés à quelques mètres, je lui souris avant qu'elle ne court vers moi et sauta littéralement sur ma personne ce qui me fit trébucher sur l'idiot derrière moi, qui trébucha sur le seul caillou de toute l'allée et ce qui fit qu'on tomba sur le sol goudronnée, un râle m'échappa tandis que je me relever avec grande peine avec Léa sur moi, Tal lui resta par terre et gémir de douleur avant de se relever avec mal.
Voyant nos tête amusés il éclata de rire ce qui nous incita à le suivre, on ne fut pas surpris lorsqu'on vit toute les personnes passant dans cette rue nous regarder pour certains avec des airs amusés et d'autres plutôt agacés, ce fut Léa qui rompit nos rires et chuchotant "Ça vous dit de rejoindre pour de bon le parc ? Ça commence à devenir gênant.."
À cette déclaration on se dirigea d'un pas vif jusqu'au parc le sourire toujours collés à nos lèvres.

Le reste de l'après-midi se passa en un éclair.
J'eus l'impression que le poids du deuil m'avais quitté pour de bon, mais ce fut un simple appel qui me fit revenir sur terre, l'annonce de l'enterrement de ma famille adoptive se profilait pour la semaine à venir.
Voyant le changement d'humeur de ma part Léa et Tal comprirent qu'il était temps de rentrer on salua Léa tandis que Tal me ragardait soucieux, je le regarda et lâcha "L'enterrement est dans une semaine."
Il me regarda d'abord surpris puis son regard se fit vite désolé, il me répondit "Je serais là."
Sentant le double sens de sa question je lui répondit épuisé "Oui, merci."
Il opina du chef, et le retour à la maison de Tal se fit silencieuse.