Visite en prison

Tristesse

Pdv Dumbledore
On m'a demandé d'aller le voir. De tenter de lui faire sortir les vers du nez. Car on pense que Grindelwald n'arrivera pas à m'embobiner, comme il sait si bien faire. J'espère qu'ils ont raison. Car rien que la vue de mon ancien amant en prison me prend aux tripes. Comment peut-il être aussi beau dans toutes les situations ? Mon cœur bat la chamade mais je ne dois rien montrer. Ce n'est plus l'adolescent que j'ai connu. C'est un assassin. Mais un assassin auquel je pense tout les jours. Que je ne peux m'empêcher d'aimer. Mais auquel je dois me confronter. J'entre et baisse le volet sur la petite fenêtre, d'un coup de baguette. On est seul, on a tout notre temps, on va devoir parler.
- Grindelwald.
Il relève la tête et me voit. Il semble perturbé.
- Dumbledore.
Ça me rend un peu triste de l'entendre m'apeller par mon nom de famille. Je sais pourtant bien que je ne suis plus son petit Albus depuis longtemps.
- Pourquoi viens-tu me voir ?
- On pensait que je pouvais te faire avouer des informations.
- Et bien, vas-y. Interroge moi.
J'essaye de ne pas le regarder trop intensément.
- Où sont tes alliés ?
- Partout dans le monde.
- Question bête. Que comptais tu faire ? Tuer un maximum de non-maj'?
- Non. Révéler le secret magique pour le bien des sorciers. Toi même tu étais d'accord il y a quelques années.
- Je n'avais pas réfléchis aux morts que ça impliquait.
- C'est un sacrifice nécessaire.
Un silence s'installe. Il cherche mon regard, je détourne les yeux. Je fixe le sol. Je suis mal à l'aise. Je réfléchis à la prochaine question pour ne pas trop penser à lui. Mais je ne peux m'empêcher de lever la tête pour voir la sienne qui me fixe. Je remarque que ses yeux ont l'air humides. Ça doit être un reflet. Il se retourne et me tourne le dos. Je crois voir des larmes. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il pleurerai ?
- Gellert ?
Je n'ai pas fait attention, je l'ai appelé par son prénom. Mais le voir comme ça me fait de la peine. Il m'ignore. Je m'approche. Je ne pense plus à l'interroger, je ne pense qu'à l'aider. Ses larmes coulent à flot comme s'il laissait tomber la pression du ces derniers jours. J'essuye une larme tendrement.