Chapitre 2: Pas de chance...

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- Allé Livaï... réveille toi...

Je secoue mon mari alors que je vois une immense plaie s'étendre sur son crane. Le sang s'échappe de sa blessure alors que j'exerce une pression avec mon t-shirt sur celle ci. Je caresse son front passant mes doigts dans ses cheveux... noirs? Noirs? Ou sont ses mèches grisâtres? Mon regard s'agrandi au moment ou je me rends enfin compte que mon pharaon semblent avoir 30 ans de moins. Les petites rides au coin des yeux qui s'étaient installés au fils des années ont de nouveau laissé place a sa peau lisse sans imperfection, ses cheveux ont retrouvés leurs splendeurs d'antan même si ils sont recouverts de plus en plus d'un éclat vermeils qui me donne froid dans le dos. 

Comment es ce possible? Ou sommes nous? Je ne reconnais pas les lieux, mais ce qui est sur c'est que nous ne sommes pas en France, n'y en Egypte, les environs sont trop verdoyant pour être dans le pays au soleil étouffant. 

Ma main se pose sur mon visage avant que je ne sursaute a son contact. Apparemment il n'y a pas que Livaï qui ait rajeuni. Je regarde cette main que je n'ai pas vu depuis plus de quinze ans, ses doigts fins qui s'étaient épaissi avec l'âge. Un ricanement sort de mes lèvres alors que la pression de la mort s'efface doucement pour laisser place a l'incompréhension du moment. J'ai l'impression que je vais devenir fou...

- E...ren...

Je me penche vers mon mari qui essaye difficilement d'ouvrir les yeux, plissant ses yeux a cause du soleil éblouissant.

- Je suis la, reste tranquille, tu as une vilaine blessure a la tête. répondis-je alors que m'installait en face de lui pour le cacher un peu du soleil. 

- Ou sommes... nous? me demande-t-il alors qu'il cherche a tâtons ma main que je lui donne sans hésiter. Que c'est...il passé? 

- Je ne sais pas, mais il se passe des choses étranges. 

- C'est ce que je vois... dit mon mari alors que sa main rejoint ma joue avec difficulté. Tu semble... plus jeune...

Je lui souri alors que je reprends sa main pour l'embrasser. 

- Comment te sens tu mon amour? demandai-je alors que je l'aide a reposer sa main sur son ventre. 

- Je suis fatigué... j'ai mal... 

Mon regard se pose sur sa blessure ainsi que sur son épaule déboité. Je n'ai pas les connaissances en médecine pour le soulager, pour le soigner, et j'ai peur que plus les minutes passent plus les séquelles soient importante. Il faut que je trouve de l'aide, et très vite! 

Soudainement j'entends des cris venir derrière mois, le sol semble tremble sous mes genoux. Je me retourne précipitamment alors que je vois un nuage de poussière se rapprocher de nous. Au vu de ce que j'arrive a discerner, il s'agit de cavalier foulant le sol a grande vitesse. C'est parfait! Ils font pouvoir m'aider et me dire ou nous nous trouvons. 

- Regarde Livaï! Nous ne sommes pas seul! Ils vont pouvoir nous aider! C'est fantastique!

Je me retourne vers mon pharaon qui a de nouveau les yeux fermés. Ma respiration s'accélère alors que je me penche rapidement sur mon pharaon qui ne bouge plus.

-Non! Non! Non! Tu n'as pas le droit de me faire ça!

Je pose rapidement ma tête face a son cœur, cherchant avec angoisse son cœur. J'ai besoin de plusieurs secondes avant de réussir a me calmer pour finalement entendre son rythme régulier. Je sers fermement sa main alors que les cavaliers continuent de se rapprocher de nous. 

Mon SamouraïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant