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J'étais comme tétanisé, je tremblais, tout mon corps était éprit d'une peur qui me coupa le souffle, d'une appréhension qui coinçait violemment mes mots dans le fond de ma gorge. Ma confiance avait disparue, je ne répondais plus de rien. Je me sentais comme un chiot, seul et abattu, sous le regard indifférent des passants. Je sentais plus mon corps, comme si chacun de mes muscles se décontractaient, lâchait, ce n'était pas quelque chose d'agréable. Ce relâchement, cette peur, eu pour effet de faire glisser le précieux objet que j'avais au creu de ma main, celui qui était mon entrée dans le monde de mes rêves. J'avais lâché le micro, qui fit résonner un imposant "boum" dans le calme opressant de la salle presque vide. Je voyais, à la manière dont ils me regardaient. Leur jugement, leur pitié, leur honte. J'irai même jusqu'à dire leur embarras. Ils ressentaient tout cela à mon égard. Ils me voyaient tel que j'étais. Un jeune homme, abattu, apeuré, paniqué, et surtout lâche. Je voyais la lassitude, l'habitude, c'était pas nouveau. Il avait donc l'habitude de voir des personne dans une panique folle à en avoir le poul à la chamade, et de la regarder, sans réagir ? Tout avait été à une vitesse folle. Cela ne faisait que quelques semaines, que j'étais entré dans cette vaste salle pour la première fois. Cette vieille salle, résonante et poussiéreuse dont le sol de la scène résonnait de manière agaçante, me paraissait si imposante. Je vains à me demander ce que je faisais là. Pourquoi avais-je été si têtu ? Je ne connaissais ni leurs attentes, ni mes adversaires. Je ne savais pas si ce que je faisais était bien, ou mal, je n'avais aucune référence, pas de point de repère, j'étais seul. J'étais perdu.

Quelques secondes plus tard, il léger toussotement, réussi à me faire sortir de mes profondes et aventureuses pensées. Je repris difficilement mes esprits. J'étais toujours sur cette scène grinçante, le micro s'étant quelques instants plus tôt écrasé au sol en un bruit sourd. Je fu soudain pris de panique, je lance alors des regards apeuré aléatoirement à chaque recoin de la salle comme pour désespérément chercher une issue. Mais, mes jambes prirent le contrôle et je me fu forcé à courir tout droit en direction du côté de la scène, vers les loges. Loin de cette scène beaucoup trop grande pour le petit être que j'étais. Je m'avoua ici, fragile, désemparé. Alors je couru, les yeux embués par les larmes, ces larmes de stress, de peur, de tristesse, une véritable implosion. J'avais honte, si honte. Mon chemin était inondé des larmes qui bordaient mes yeux. Je ne voyais rien, le vide totalement, des couleurs mélaient à des perles d'eau. Je me senti soudain glissé, perdre l'équilibre, je senti mon corps céder à la gravité, et je perdu pied. Mais ce qui se produit m'étonna de plus belle. Mon visage, et mon corps tremblant, ne vinrent pas bêtement heurter le sol comme je l'avais déjà prédis. Je sentis toujours mes joues innondées de perles d'eau salées. Puis je senti, deux poigne, une sur chacun de mes poignet, ce n'était ni dur, ni rien, c'était doux. Je dû reprendre mes esprits, je m'étais égarer lors de ce torrent de larmes et m'étais abandonné à se tels états d'âme. Une fois mon poul calmé et ma vue presque plus brouillée les récents pleures, je pu enfin. Je pu enfin relever lentement mon visage vers, celui, qui m'avait épargné cette chute, qui aurait mit fin à ma carrière avant même qu'elle n'ai commencé.

Nos visages étaient à une proximité que je n'aurais jamais excepté. Nos visages, était à même pas quelques centimètres l'uns de l'autres. Je pouvais sentir le souffle chaud de mon vis-à-vis venant s'écraser contre mes lippes. Après avoir quelques instants, innocemment fixé ses lèvres pulpeuses, paraissant d'une douceur folle, mon regard remonta doucement pour établir un contact visuel, consentie. Il me fixait, il me fixait avec un regard profond, un regard, comme je n'en n'avais jamais connu au paravent. Ses yeux noisettes étaient envoûtants, et brillants. Ce contact assez inattendu, me fit un instant oublié ma déplorable situation.. Il était beau. Non. Il était magnifique. Je n'avais jamais eu l'occasion de le voir de si près, de pouvoir détailler chacune parcelle de son visage, de sa peau hâlée à son naturel regard pétillant. Ses longs cheveux blonds, il paraissaient doux. Si doux que j'eu une envie indéniable - bien que légitime - de plonger mes doigts dans cette chevelure claire. Son expression, elle était à la fois impasive, comme inatteignable, défendue. Mais si chaleureuse, comme si le naturel rictus m'invitait à continuer avec franchise la contemplation que j'avais entreprit depuis maintenant quelques longues et silencieuses secondes où nous fûmes immobiles. Ces secondes avaient suffit pour que cette si plaisante vue s'inscrive à jamais dans mon esprit. Ce regard m'avait transpercé comme si il avait lu en moi, comme si j'étais faible, les précédents évènements me l'avaient démontré mais là, je consentais à cette faiblesse. Je sentis soudainement mes joues chauffer suite à ces nombreuses pensées virvoletantes comme les papillons au creu de mon estomac. Rougeurs qui ne se fit pas des plus discrètes à mon plus grand déshonneur.

°• Under the spotlights •° - HyunlixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant