Un air bienvenue

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« Bonne nuit lapinou gros bisou »

Je songe dans les bras de Morphée tranquillement, après cette fin de journée ça sera très facile d'y aller. Comment peut-il réagir comme ça ? Je suis quand même son fils, bordel de chiotte ! Il ne peux pas me renier de cette façon, c'est mon père. Enfin si on peux appeler ça un père. On verra ce qu'il va se passer demain. Ça ne peux pas être pire qu'aujourd'hui de toute façon. Un rayon de soleil viens me caresser le visage et même me faire plisser les yeux. La fenêtre est ouverte et une légère brise viens faire virevolter les voilages du lit. Une vraie scène de cinoch', je vous jure. La porte est entre-ouverte, Grey n'est plus là. Une odeur de nourriture monte dans la chambre, ça me donne la nausée. J'ai horreur de la bouffe le matin, encore plus le café. Et là je vois quoi ? Grey qui monte avec un plateau de bouffe et un bol au milieu, sur le côté on y vois une fleur rouge vive.

«- Grey : Bonjour petit homme.
- Moi : Salut.
- Grey : Tiens j'ai fait ça pour toi, j'espère que ça te feras plaisir.
- Moi : Tout dépend de l'effet voulu, si c'est me nourrir c'est raté mais si c'est pour me faire gerber ça va bientôt réussir. Je suis désolé ça me donne la gerbe.
- Grey : A merde désolé je ne savais pas, je pensais bien faire. Je sais ce qu'il va te faire plaisir, bouge pas.
- Moi : Difficile d'aller bien loin de toute façon.
- Grey : Voilà pour monsieur,  une cigarette avec briquet et cendrier.
- Moi : Trop bien merci, ça ne dérange pas que je fume à l'intérieur ?
- Grey : Non t'inquiète, ma mère est cool. Je vais me laver et je m'occupe de toi.
- Moi : Comment ça ?
- Grey : Tu verras. »

Il repart comme il est venu ; dans une légèreté fluette. Il va s'occuper de moi, il a dit. Qu'est-ce qu'il voulais dire ? Je verrais bien après la clope. Elle est l'une des meilleures de la journée, elle me donne l'envie d'aller me promener dans la maison mais en béquille, sans fauteuil. Je béquille dans la maison et découvre des pièces plus belles les une que les autres. J'arrive dans la cuisine et tombe sur Morphéa. Elle est en train de cuisiner pour le midi je suppose, je ne sais pas. Elle a la musique à fond à la radio qu'elle ne capte même pas que je suis là. Tant mieux car vu l'odeur qu'il y a. Je m'eclipse vite fait dans le jardin très fleurit. Je m'assied sur un banc quand je vois John déboulé à pleines foulées vers moi. Un air paniqué se lit sur son visage, comme s'il venais de voir la mort.

«- Grey : Mais putain je t'ai cherché partout putain !!! J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose.
- Moi : Tu t'es inquiété pour moi ? Haha C'est trop mignon.
- Grey : Rigole pas j'ai eu vraiment peur.
- Moi : Allez viens dans mes bras.
- Grey : Ne recommence plus jamais ça c'est bien compris ?!
- Moi : On verra, je ne promet pas grand chose à pas grand monde »

Je le prend dans mes bras, et je sens que son souffle s'adoucît. Il retrouve une respiration normale. Il s'est vraiment inquiété pour moi ? Vu sa tête je pense que oui quand même. Je vois ses yeux qui ont un l'air malicieux. Sa tête remonte à côté de la mienne pour m'embrasser. Nos langues s'entremêlent, et nos mains se caressent le torse. Je sens ses mains descendre entre mes jambes pour aller vers ma queue. Je me recule un peu, puis me ré-avance aussi vite. C'est bizarre mais ça va aller. On se caresse de plus en plus fort. Il empoigne mon sexe dans sa main et commence des vas-et-viens, qui s'accélèrent tranquillement. J'empoigne sa bite et fait de même à travers sont short aussi. Nous poussons des râles presque en raccord. Nous allions arrivés au bout de cette expérience quand tout à coup on entend :

«- Morphéa : Les garçons, vous êtes là ?
- Grey : Merde ma mère !
- Moi : On va faire comment ? La tienne ce voit tout aussi bien que la mienne.
- Grey : T''inquiète je gère. On est là maman, tu veux quoi ?
- Morphéa : Savoir où vous étiez. Ça marche A toute.
- Grey : Ok.
- Moi : On a eu chaud quand même. Faudrait faire un peu plus attention.
- Grey : Grave »

On a vraiment eu chaud, elle aurais pus nous griller rapidement. On n'était même pas caché, juste de dos par rapport à elle. C'était plaisant quand même. Je ne sais pas comment on aurais fini si elle n'était pas intervenue. La prochaine fois on ne feras pas ça à la vue des regards de tout le monde.

A suivre

Un amour interdit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant