Blouse blanche

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Nous sommes sur le chemin du retour et tout ça passe en boucle dans ma tête, je veux que ça cesse. Nous sommes à la maison, ma mère reste en bas mais moi je monte dans las alle de bain, j'en ai ras-le-bol. Ça suffit !

Devant le miroir de la salle de bain, je me passe de l'eau froide sur le visage, comme pour laver tous mes doutes. J'enlève mon T-shirt, mon pantalon, mon boxer et part pour aller à la douche. Je me retourne et prend un medoc dans la pharmacie, j'ai grave mal à la caboche. Aussitôt le cachet aavalé, je fil sous l'eau. Une belle douche à l'italienne, avec une pomme d'eau qui change de couleur régulièrement. Je m'assois sur le tabouret de la douche et active la fonction SPA. Cela sort des jets plus puissants pour masser le corps entier, c'est génial. Je vais sortir, ça commence à faire longtemps  que l'eau coule sans raison. Une serviette autour de la taille, je m'avance devant le miroir ...

Pourquoi c'est tout noir ? Je ne peux pas ouvrir les yeux, ni parler et je n'entend rien. Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Je ne me souviens de rien du tout, si ce n'est d'être sorti de la douche.

« -*** : Il est tombé, sois avec les médicaments sois il à glissé et c'est cogné la tête. De toute façon il se réveille on va le lui demander. Mr comment vous êtes-vous fait ça ?

- Moi : Il c'est passé quoi ?

- *** : On ne sais pas justement. Avez-vous pris des médicaments ?

- Moi : Oui j'ai pris un antidouleur car j'avais mal au crâne. Mais je ne me drogue pas hein !

- *** : Je suis l'ambulancier, tout va bien. On va vous emmener à l'hôpital pour faire quelques contrôles. Avez-vous mal quelque part ?

- Moi : Au crane et à la jambe.

- L'ambulancier : Oui je suspecte une fracture. On va aller chercher une civière et on va vous emmener à l'hôpital d'ici.

- Moi : Ok »

Les ambulanciers vont chercher la planche et là je m'aperçois de quelque chose de crucial. Personne autour de moi, ma mère, les ambulanciers n'ont vus ce qu'il ce passe de si important que ça ? Je suis en grande parti à poil étant donné que la serviette est partie. Je chope un gant de toilette pour cacher ma queue, trop petit, fait chier. Je regarde partout autour de moi mais c'est difficile, j'ai la tête qui tourne beaucoup quand même. Je vois ma serviette qui est juste à côté de moi, quel con. Je l'attrape vite fait et je me cache. Les gens n'ont pas besoin de savoir ce que j'ai entre les jambes voyons. Ils amènent un brancard et me glisse dessus avec la serviette évidemment. Je commence à cailler alors ils me donnent une couverture de survie. Je ne sais pas si vous avez déjà vu ce truc mais très bruyant et très hideux. Nous montons dans l'ambulance qui nous emmène à l'hôpital. Je vous passe le blabla de l'entrée avec tous les papiers et passons directement au retour dans la chambre après la radio.

« Toc toc toc

Médecin : Bonjour, comment allez-vous ?

Moi : Si je suis ici c'est que ça ne va pas bien.

Médecin : Évidemment, mais avez-vous encore mal quelque part malgré la morphine ?

Moi : Derrière la tête mais sinon nul part.

Médecin : C'est le temps que le médicament agisse.

Moi : Mouai

Maman : Mon chéri, comment ça va ?! Tu m'a fait peur !!!!

Médecin : Je dois vous parler d'une chose assez importante. »

Ils s'en vont de la chambre et parlent ensemble derrière la porte  pendant au moins 45 minutes. Je vois ma mère qui commence à pleurer à chaudes larmes au fil de leur conversation. Je ne sais pas ce qu'ils se disent mais ils ne parlent pas de la pluie et du beau temps, ça c'est sur. Au final il ne m'a même pas dit si j'avais un truc de cassé ou pas, au vu du plâtre sur ma guibolle droite, j'en conclurais qu'elle est cassée. Ce n'est pas très grave donc pourquoi ma mère pleure-t-elle? Elle m'a ramené mes affaires dans lesquelles se trouve mon téléphone. On va pouvoir s'occuper en attendant son retour, une chose de bien dans cette journée. J'ouvre Facebook et mon téléphone vibre dans ma main, pas tel un vibro mais pas loin quand même. Une nouvelle demande d'ami, et je suppose que vous savez déjà de qui elle vient ? Et oui bravo Sherlock Holmes c'est bien Grey. Une demande que j'accepte sans trop tarder . Un message arrive dans la foulée avec un « cc cv ? » auquel je répond « comme quelqu'un à l'hôpital ». Ma mère reviens dans la chambre donc je range mon tel.

« Maman : Il va falloir que tu sois courageux mon fils.

Moi : Pourquoi ?! Tu me fait peur là ! !

Maman : Sache que je t'aimerais toujours et que ton père aussi. Je l'ai déjà prévenu et il est en route pour nous rejoindre.

Moi : Qu'est-ce qu'il ce passe ?

Maman : J'aimerais attendre ton père avant ...

Papa : Désolé mon fils, c'est réel le cancer ? »

A suivre ...

Un amour interdit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant