Un amour interdit

Tome 2, chapitre 5 : go à la capitale

Les préparatifs du voyage avancent à un rythme tellement saccadé qu'on ne vois pas la fin d'année d'arriver. Il ne restera seulement 3 mois après notre retour pour finir de réviser notre BAC, donc autant dire que c'est peu. Ce qui pourrait nous sauver c'est notre niveau scolaire, on tourne à à peu près 13-14 de moyenne donc ça va encore. John a fini de boucler ma valise et la sienne car même si je suis toujours à l'heure, je ne suis pas très au point niveau préparatif mais ce n'est pas grave il s'en occupe avec plaisir.

« - John : Allez putain ... tu va te fermer oui ?!
- Moi : Tu veux de l'aide mon chat ?
- John : Oui tiens grimpe là-dessus et je pourrait fermer la fermeture éclair.
- Moi : Allez je grimpe.
- John : * Ziiiiiiiip * A bah merde, j'ai cru qu'elle n'allais jamais fermer c'te cruche là !
- Moi : Haha t'as quand même de sales mots dans ta bouche là !
- John : Bah viens là et j'aurais autre chose. »

Sans que je ne comprenne ce qu'il se passe, il me pousse sur le lit, me déshabille à moitié et commence a prendre ma queue en bouche. Il fait des vas et viens et je finis par tout lâcher dans sa bouche dans un râle de plaisir. Après un très bon repas, nous décidons d'aller nous coucher car demain c'est le grand départ pour la capitale. John s'endort dans mes bras, je vois un sourire se former sur ses lèvres, je sais qu'il va mieux même si je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour lui, je pense que je le ferais jusqu'à la fin de nos vies ; c'est ce que font les maris même si on ne l'ai pas encore. Bientôt bientôt.

* Bip bip bip bip bip bip bip bip *

« - John : Mais tu va éteindre ton putain de réveil là !!!
- Moi : Bonjour à toi aussi mon chéri, oui j'ai bien dormi je vais à la douche je t'aime.
- John : mmm va te faire avec ta bonne humeur à 4h du mat' »

Oui vous avez bien lu, 4h du mat', c'est l'heure à laquelle il fallait se lever pour être au rdv du bus à 5h. Autant vous dire qu'il y en a un ici qui était tout ravi d'apprendre cette nouvelle. Ses sentiments étaient partagés par la joie d'y aller mais aussi par la colère de l'heure. Je finis de me préparer et je le voit qu'il se lève pour aller à la douche. Bon déjà il est debout ça va aller. J'envoie un message aux jumeaux et je voit qu'ils sont presque prêts et qu'ils nous attendent limite.

«  - Moi : Mon cœur ? Peux-tu te dépêcher stp car nous sommes attendus ?
- John : Oui je fait au plus vite. Putain mais si tu savais comme je suis content. Regarde il est 4h du mat' et je me suis bien réveillé.
- Moi : J'espère que tu te fous de moi vu comment tu m'a parlé ce matin ! »

Sur ces paroles s'enchaîne un fou rire, j'avoue que ça fait plaisir dès le matin. Je conduis car vu dans l'état d'euphorie dont il dispose ce matin je ne le sentais pas trop focalisé sur la route et ce qui va avec. Après avoir récupéré Lisa et Léo on rejoint les autres devant le bus et entamions la route sur ce voyage fabuleux. C'est juste magnifique, autant les paysages, que les escales, que l'hôtel qu'ils avaient pris pour nous, on faisais l'amour tous les soirs, on se promener tous les jours après le dîner avec Lisa et Léo. Quand je regarde John, je voit en lui son émerveillement à chaque coin de rues que nous traversons, à chaque détail que nous n'avions pas vu précédemment. Je suis super heureux d'être là, ici, avec lui sachant que c'était son rêve. Je suis juste aux anges. C'était juste deux semaines, mais ça nous à parût tellement court qu'en un claquement de doigt la valise était refermée pour le retour. On à dut en racheter une sur place car les boutiques ont eu gain de cause de John et Lisa. Je pense que ce voyage est très important pour John comme pour nous. La sensation de calme et d'être loin de tout soucis quels qu'ils soit nous faisais vivre un moment de pur joie, nous nous sentions heureux tout simplement. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire cette sensation. Le trajet du retour fût un peu déprimant car il fallait revenir à la réalité mais aussi de la joie d'expliquer tout ce qu'il c'est passé à Lysie. Elle va être tellement joyeuse d'écouter toute la narration de son fils, et on le sait tous, ça va prendre touuuuuuuuuute la soirée. Le trajet du retour dur 3 heures, 3 heures que John a passé à dormir sur mon épaule. Il était tellement épuiser que j'ai dût le porter pour aller dans la voiture. Un enfant je vous jure. Je dépose les jumeaux et nous rentrons pour commencer ma nuit et finir celle de mon bien-aimé. Woaw c'est le mot à retenir pour ces deux semaines.

À suivre ...