"𝑺𝒂𝒏𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒙 " [𝑀𝒪𝒩𝒪 𝒳 𝒮𝐼𝒳] 𝕃𝕚𝕥𝕥𝕝𝕖 𝕟𝕚𝕘𝕙𝕥𝕞𝕒𝕣𝕖𝕤 𝕀𝕀

-Chapitre 1-

(WOUESH LES REYYYYYYYYYYS !!!! J'espère que le prologue vous a plu !!! On continue là tranquille, sur de boonnes vibes (lol) prenez soin de vous <3)

-CHAPITRE 1-

J'ai plissé des yeux. Mon regard se concentra et pointa les boutons. Poly m'encourageait en me tapotant le dos, moi je gloussais d'avance. La télévision grésilla. Elle semblait perdre du signal, jusqu'à ce qu'un clown vienne recouvrir l'écran. La classe explosa de rire alors que "Tati" essayait désespérément de poursuivre son cours, elle aussi amusée.

"-Bon bon une pause d'accord ! Mono arrête ça !"

Les rires n'en finirent pas. Le dos courbée, la vieille dame fut assistée par Mélodie, une petite blonde. Elle était mon amie, comme tout le reste de cette classe. Cela faisait deux semaines que nous n'avions reçu aucun nouvel ami, seulement des filles. Que des filles... tout le temps des filles.

"-J'espère que ce sera un mec le prochain !

-On prit on prit."

Notre club de balle avait terriblement besoin d'un nouvel attaquant. J'avais beau exceller dans tout, je ne pouvais pas faire trois rôles en même temps !

"-Heu... Mono ?

-Ha t'inquiète j'm'en occupe."

Mélodie était venue m'apporter un classeur qui était rempli de paperasse. Mélodie n'était pas très à l'aise avec les autres, voilà pourquoi elle demandait mon aide chaque après midi. Je me suis levé de ma chaise et j'ai traversé la classe, me dirigeant au fond. Nous avions grandi, et d'ici quelques années, nous obtiendrons l'âge adulte comme disait Simon. Nous étions aussi soudés qu'une meute, même avec les "sans voix".

J'ai déposé ma pille avant d'admirer les progrès que faisait l'une d'entre eux. Elle émettait un son, tenant sa gorge asséchée.

"-Hé..."

Elle me répondit par un murmure sec. Je lui ai expliqué les devoirs à faire et de la conseiller à aller voir Tati pour ses questions. Les "sans voix" utilisaient un dialecte étrange que seul la vieille pouvait comprendre, ainsi que les autres ne pouvant pas parler. D'après Samuel, c'était un choc psychologique de cette génération.

"-Hé ne force pas trop."

Je l'ai mise en garde, pour la énième fois. Depuis quelques jours, elle avait réussi à murmurer sans s'en brûler la gorge. Cela faisait depuis la semaine dernière qu'elle était avec nous, ses progrès étaient fulgurants.

Mais au bout d'une minute, la jeune fille, dont je ne connaissais toujours pas le nom, toussa à s'en déchirer les cordes vocales. D'autres "sans voix" firent leur apparition et appliquèrent une gestuelle de leur mains, paniqués. Ils s'approchèrent d'elle et essayaient de communiquer comme ils pouvaient.

C'était un langage que eux seul pouvaient utiliser. Les autres, comme moi, étions mis à l'écart, mais cela ne nous dérangeait pas. Nous ne devions pas nous habituer à leur parler de la sorte. Ils risqueraient de c'en contenter et de ne plus faire d'efforts pour récupérer leur voix.

Samuel m'avait expliqué des tas de choses à leur sujet, mais je ne m'en souvenais plus. Je n'étais pas intéressé.

"-LES TAMBOURS !!!"

Samuel fit son apparition en claquant la porte coulissante. Son annonce fut un écho pour tous et mes amis crièrent à répétition. "Les Tambours", c'était l'évènement le plus joyeux que nous connaissions.