Omg je sais c'est dure, moi même j'ai envie de gifler Mono c'est un truc de fou. Prenez soin de vous, c'est important les reys <3
-CHAPITRE 5-
Six se mit à hurler et frappait de ses poings la porte de son dortoir fermée. Tati la maintenait close, nous suppliant de partir tant que nous le pouvions. Mélodie dut me traîner avec acharnement, parce que je ne pouvais pas décrocher mes yeux de cette porte tremblantes. Ses cries... ses cries étaient de vieux souvenirs cauchemardesques. Je l'abandonnais. Sauf qu'avant, j'aurais accouru à ses appels déchirants. Avant, j'aurais brisé la tête de ses enfants, aurais explosé le cœur de n'importe quel adulte. Avant... avant... avant... avant avant avant avant
"-MONO BOUGE TOI !!!"
Ce n'était plus la blonde qui me tirait, mais une dizaine d'écolières qui me poussaient à l'extérieur. Sous ses hurlements, on m'emmena loin d'elle.
Je me suis écroulé sur l'herbe. J'ai hurlé moi aussi. Des perles de larmes affluèrent sur mes joues, telle des lances qui me transperçaient l'âme. Je ne sentais plus mon corps, je ne songeais qu'à son mal-être. Les autres ne me regardaient plus, trop dépassés par ces événements. J'ai continué à pleurer. J'ai agit de la même manière qu'elle, lorsque ses cries se dissipèrent, mes sanglots s'estompèrent. Au bout de quelques minutes, le silence revint sous le pré.
On posa la main sur mon épaule avec douceur. En me relevant, je vis que c'était Poly qui tentait de me réconforter. De son sourire, il plissait ses yeux bien trop brumeux pour laisser paraître un quelconque ton de reproche... ou de pitié. Moumoute le rejoignit par la suite, suivit du reste du groupe. Ils m'entouraient d'un voile se voulant protecteur et bienveillant. On retourna à nos chambres. J'ai fixé celles des jeunes filles, à la recherche d'indice, avant de franchir le bout du couloir. Seule la clenche était en mauvais état.
Notre porte s'ouvrit d'un grincement strident, désagréable. Épuisé, le tin livide, je me suis affalé sur le premier matelas en face de moi.
Alors elle aussi avait de tel pouvoir ? Pouvait-elle se téléporter, comme moi ? Où s'avait-elle contrôler à distance, comme moi ? Ou s'avait-elle aspirer l'âme des autres, comme moi... enfin avant ? Si elle le savait, alors je devais en faire de même. Si je le réutilisais sur des animaux, se serrait certainement la même chose, sans gravité.
Je contemplais ma main effleurée d'égratignure. Tati m'avait transcris une chambre dans notre petite infirmerie, au dernier étage. L'état de mon corps se devait de recevoir les meilleurs traitement possible, avait elle dit. Elle s'était d'ailleurs excusé, alors qu'elle me bandait les bras.
« -On te laisse... »
Le dortoir n'était maintenant plus qu'habité par moi et Poly. Il se voulait inquiet et attendit que je lui réponde avant de s'éclipser avec les autres, à l'extérieur.
Tout est devenu très silencieux. Peut être que l'on aurait pu confondre mon matelas comme mon lit de mort. Moi en tout cas, j'y aurait cru.
***SIX***
La taille était une nouvelle fois trop grande ! J'avais beau serrer, desserrer, arracher le tissu rien ne fonctionnait. Je devais trouver une autre jupe pour sortir, Moumout et Poly devait m'attendre avec hâte. Qu'avaient ils mentionné ? Un regroupement pour la désignation d'un nouveau capitaine ? Un nouveau ? Moi ? Rien qu'en y pensant, j'en frémissais d'impatience.
J'ai arpenté les têtes de lit, à la recherche d'une nouvelle garde robe. Aucun de mes bas ne me convenait, je devais trouver une taille assez fine pour l'enfiler. Seul la jeune fille aux couettes ne s'était pas encore vêtue.
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"𝑺𝒂𝒏𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒙 " [𝑀𝒪𝒩𝒪 𝒳 𝒮𝐼𝒳] 𝕃𝕚𝕥𝕥𝕝𝕖 𝕟𝕚𝕘𝕙𝕥𝕞𝕒𝕣𝕖𝕤 𝕀𝕀
Fanfiction/// MONO X SIX /// Après la fin cruelle de Mono, il est sauvé par une institution secrète. Nombreux y sont les jeunes enfants tel que lui. Il enterre son passé et apprend à oublier. Mono se fait des amis sincères et tombe même amoureux. Mais en deho...