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Il étais debout, derrière nous. Les mains à la hanche attendant notre réponse.

- Je peux vous aider ? Répéta il

- Euh.....begeyais- je

Joy et moi ne savons que dire.

Les hommes qui nous avaient agressées rodaient toujours dehors. Ils harpentaient sûrement les ruelles sombres de la ville, à notre recherche.
Dieu seul sais ce qu'ils peuvent nous faire.

Ils avaient des armes.
Ils étaient au nombre de quatre. (J'avais compté trois qui nous couraient après et celui qui était monté dans ma chambre)
Et ils étaient sûrement sans pitié, vu ce qu'ils avaient infligés à mon père des années au paravent....
Vu ce qu'ils avaient fait à ma famille...

Je ne pouvais donc pas retourner dehors.
Ça jamais.

Je me relève en essayant mes mains et mes genoux tout poussiéreux.
Je me racle la gorge, je prend mon courage à deux main, et je le décide à prendre la parole.

- Bonsoir Capitaine....euh...excusez nous, ce n'est pas une heure de visite on sais...mais il se trouve que nous sommes poursuivis par des hommes qui....

- Mais attends, tu es la fille qui passe aux infos? Celle dont la famille a été assassinée dans le quartier....

- Oui, c'est bien moi.

C'est assez gênant, d'être identifiée comme ça. La "fille dont les parents ont été assassinée ".
Vous imaginez ?

- Ma pauvre petite... Dit-il

-.....

- Mais venez, entrez donc....tu viendra me raconter tout ça a l'intérieur. Il fait froid dehors.

Il est bien gentil le capitaine.
Dans le quartier, il a la réputation d'être toujours grincheux.
Raison pour laquelle les gens le craignent.
Il étais un peu vieux, la cinquantaine je dirais, avec une barbe grise épaisse et une calvitie apparente.
Néanmoins, il était droit, marchais avec assurance et avait tout sauf l'apparence d'un viel homme de plus de 50ans.
Normal, il étais capitaine dans l'armée.

Il nous fit entrer dans la pièce à vivre.
C'était luxueux, confortable et bien décoré.
On s'est assis sur les fauteuils de couleur mauve et il est allé nous chercher à boire.

Accrochés au mur, il y avais quelques médailles et prix. Pas de photo de famille, d'enfants ou d'épouse d'épouse vue.
Juste des récompenses.

C'était tout de même bizarre. Qui aurait cru que nous nous serions retrouvés dans le salon de capitaine LEROY, plus tôt dans la soirée?

Il revient un peu plus tard avec deux tasses fumantes et un plat de brownies.
Miam.
Ça donnait envie.
Surtout après ce que nous venons de vivre.

Il s'assit dans dans fauteuil en face et nous tendit chacune une tasse.
Nous le remercions et commençons à boire.
C'était du chocolat chaud.
Il nous fixait. Comme si il étais pressé d'entendre ce que nous avions à lui dire.

Je dépose ma tasse sur la table basse du salon. Joy fis de même.
Elle n'avais pas prononcé un mot depuis notre arrivée ici...
Elle est comme ça. Elle n'accorde pas vite sa confiance aux gens. Tout mon contraire à moi.

Je me racle la gorge encore une fois...

- Bon...par où commencer...

Je me mis à lui raconter tout ce qui étais arrivé cette nuit. Notre exploration dans la maison, ma découverte (l'arme) qui étais toujours dans mon sac d'ailleurs, notre visite surprise, la course poursuite (sans oublier le passage où Joy à couru sans m'attendre) et le moment où on s'est retrouvé couchée dans sob jardin.

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