Chapitre 2

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_ Tu te souviens de tout ça ? me sourit-elle toute contente dans la chambre d'hôpital.

_ Oui maman. Comment pourrai-je oublier ça ?

_ Tu es bien ma fille.

_ Tu dis ça quand tu entends les choses plaisantes mais quand je dis des trucs que tu n'aimes pas tu dis...

_ Tu es bien la fille de ton père, nous dîmes en chœur.

_ Maman, j'ai une question. Et tu me dois me répondre franchement.

_ Oui.

_ Tu sais quoi de cet Elyot ?

_ Ely ? le surnomma ma mère.

_ Ely ? répétai-je.

_ Oui Ely. Tu l'appelais toujours ainsi. Tu ne te souviens pas ?

_ La première fois que j'ai vu cet homme c'est à l'hôpital. Et j'ai dû mal à croire que j'ai vieilli de trois ans,, d'un coup.

_ Ce que tu dois savoir sur lui, c'est un garçon que tu as rencontré à la fac.

_ Ah bon ? C'est que je devrais être tarée à ce moment là.

_ Je le pensais aussi. Toi te marier avec cet homme était inenvisageable. Même je me disais : seigneur quelqu'un a kidnappé ma vraie fille ou quoi ? Ou même pire, qu'elle aurait été possédée?

_ Tu aurais dû dire ça, rigolai-je.

_ Mais lorsque je vous ai vu tous les deux, j'ai compris que c'était l'homme de ta vie. Tu le décrivais comme si tu me l'avais jamais décris auparavant.

_ Comment ça ?

_ Tu dois le savoir par toi-même ma chérie. Car cet amour que tu portais avec lui pouvait déplacer des montagnes.

_ Maman je ne suis plus une gamine...

_ Je ne te mens pas. C'est la vérité.

_ Et pourtant je ne me souviens plus de tout ça. Je crois que tu vas laisser ta montagne là où il était.

Quelqu'un toqua à la porte puis il entra.

_ Salut Allice.

_ Salut Ely... C'est ça ? essayai-je de faire un effort.

_ Tu te souviens ? faisait-il les yeux de chien plein d'espoir.

_ Disant que ma mère m'avait dite que je t'appelai comme ça. Personnellement je ne sais pas si c'est vrai. Peut être qu'il y a une caméra cachée pour me dire que je suis folle ou quoi ?

_ Ely, elle ne pense pas ce qu'elle dit, me défendit ma mère.

_ Donc elle ne se souvient pas de moi, dit-il déçu. Tu m'as surnommé Ely parce que... il y avait quelqu'un qui m'avait donné une carte lorsqu'on préparait les stands pour les journées portes ouvertes. Mais mon prénom a été mal orthographié. Et depuis ce jour tu n'arrêtais pas de me taquiner avec ce nom.

_ Ah... Ok... Euh...

_ Je suis venus pour te ramener tes habits de rechange.

_ Merci, lui souris-je.

_ Tu n'as pas besoin de me remercier, qu'il s'approcha de moi, même de trop prêt pour me donner un baiser sur mes propres lèvres que je le repoussais immédiatement.

_ Désolé... dit-il assez confus.

_ C'est plutôt... C'est assez soudain pour moi. Et je ne te... connais pas assez bien. Pour moi c'est la deuxième fois que je te rencontre. Et je n'embrasse pas les premiers venus.

3 ans... (Terminer)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant