chapitre 6

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Mon cœur battait la chamade. Et je me suis souvenu exactement se qui s'est passé la nuit dernière.

_ Salut, me dit-il en peignoir.

_ Dis-moi que c'est faux entre nous deux.

_ Pourtant, les trois dernières années tu venais sans arrêt chez moi.

_ J'ai fais ça moi ?

_ Et je peux même dire que tu as pris du plaisir en te défoulant sur moi.

Que mes larmes montèrent.

_ Cela fait combien de temps que j'ai commencé à le tromper ?

_ Fréquemment je dois dire.

Que quelqu'un toqua à la porte.

_ Je vais ouvrir, me dit-il.

Lorsque soudain un bruit venant du salon se fait persister. Je courus voir se qui se passe et j'ai vu Elyot sur lui en train de le tabasser.

_ Où est-elle je t'ai dit.

_ Tu peux me frapper tant que tu veux tu ne la trouveras pas ici.

Et Elyot me vit portant une chemise de Jo.

_ Non !! Dis moi que c'est faux, n'osait pas croire Elyot.

_ Je... Salut... dis-je.

_ Qu'est-ce que tu lui as fait ? cria-t-il sur lui

_ A ton avis.

_ Il ne sait rien passer, lui mentis-je.

_ Allice, je sais qui tu es, me dit Elyot. Et je sais ce que tu étais avant. Je ne peux pas t'en vouloir. Mais lui en a profité que j'ai décidé de lui casser sa figure...

_ C'est moi !!! Il n'a rien fait.

_ Quoi ?

_ Je craque pour lui depuis toujours. Alors laisse le et frappe moi à sa place. Je ne suis plus digne d'être ta femme.

Il se leva l'air perdu.

_ J'ai cru que tu voulais te souvenir ? Bref, j'ai l'habitude des mensonges. On me fait que me mentir. Je l'ai su grâce à tes yeux. Mais je n'ai rien dit en me prouvant que je mentais. Je ne voulais pas me faire confiance mais avoir confiance en toi. Mais... on dirait que je n'existe pas pour toi. Et voilà on est arrivé jusqu'à où. Merci Allice.

_ Attends !! Tu crois vraiment que c'est de ma faute ? Sache que le temps passé avec toi ne reviendra pas.

_ Tu veux dire quoi par là ?

_ Tu te focalises sur le passé et non sur le présent. Je ne suis plus la fille à qui tu as demandé la main, plus la fille qui souriait tout le temps pendant que tu es là. Plus la fille qui affichait un sourire très jovial quand tu es là. Je ne suis rien de tout ça. Tu as pigé ? La fille il y a 3 ans n'existe plus.

Je m'attendais de sa part un geste déplacé comme euh... je ne sais pas, qu'il me crie dessus. Mais non, à la place de ça j'ai eu des larmes. Comme un ange plaignant ma cause. C'était si beau à voir. Je ne savais plus quoi dire. Que j'ai eu de la peine pour lui.

_ Même si tu n'es plus la même qu'avant, j'ai appris à te connaître sous différent angle, mais même si tu changes, mes sentiments pour toi ne changeront jamais. Parce que je t'aime (que mes larmes montèrent). Même pour te dire je n'essaye même pas à te faire souvenir les moments passés avec toi. Sache que être avec toi sous les deux angles m'ont fait comprendre que je suis le plus heureux des hommes. Et je te remercie pour ça.

Et c'est à ce moment là que je vis la beauté qui se dégageait en lui, la beauté de son cœur. Sa beauté intérieure. Plus resplendissante que jamais. Que même les beaux gosses sur cette terre ne pouvaient rivaliser avec lui.

_ Mais tu as fait un choix, poursuit-il. Tu as préféré lui que moi. Je me suis dis que je ne suis pas à la hauteur de tes attentes. J'ai l'impression que j'existais dans la partie dont je n'existe pas. C'est comme si moi aussi je devais m'effacer de toi. La chose que je peux retenir sur cette amour c'est que... On s'est rencontré il y a trois ans, pendant 3 ans qu'on s'aimait, au bout de trois ans on s'est marié, 3 ans plus tard tu m'as oublié, et maintenant notre vie a basculé. J'ai plus de raison d'exister. Et... Je m'en excuse d'avoir existé. Salut Allice.

Une fois rentrés, on ne dormait plus ensemble, il m'affichait un sourire triste quand il me voyait. Et trois jours plus tard avant qu'il parte chez ses parents en me laissant la maison je lui dis :

_ Je suis désolée !!! Je ne voulais pas que ça arrive. Crois-moi.

_ Moi non plus tu sais ? Mais y a-t-il de la place pour quelqu'un qui n'existe pas dans ta mémoire ? J'en doute. Tu as juste des sentiments de remords.

_ Comment je fais alors.

_ Pourtant tu es arrivée à une époque de m'aimer il y a trois ans. Il n'y a pas intérêt que tu n'y arrives pas, qu'il partit en me laissant derrière.

J'avais l'impression qu'il l'abandonnait plus qu'autres choses. Il n'a même pas essayé de me reconquérir. J'ai commencé à vider mes larmes à travers mes cris stridentes. Pleurer dans cette maison assez vide. Il était attentif avec moi, et trop gentil. Il ne me méritait pas. Je ne le méritais pas. Si on m'avait dit que la cause de notre rupture n'était qu'un simple souvenir de trois ans, je ne l'aurai pas cru en disant que tant qu'il y a l'amour, tout se passera bien pour les meilleurs des mondes. Pour des simples souvenirs envolés, j'ai tous perdu.

3 ans... (Terminer)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant