Nous roulons à toute allure sur une petite route italienne, le trajet avait été insupportable. Prendre l'avion avait été un enfer, devoir rester tranquille et prendre mon mal en patience avait été une des choses les plus dures que j'avais eu à faire. Un sale mioche s'est amusé à donner des coups de pieds dans mon siège, il m'a fallu toute ma force pour ne pas le balancer par le hublot. Concernant son frère, Alice me tenait au courant grâce à ses visions, je la saoulais terriblement en demandant des nouvelles toutes les deux minutes. Une fois arrivées, elle s'était dégoté une Porche jaune canari flambant neuve. Inutile de dire qu'elle se l'est procurée d'une manière pas très légale : un braquage tout simplement. Je l'ai attendu discrètement à l'extérieur mais ça aurait été presque marrant de l'entendre terroriser les pauvres employés avec un flingue, malheureusement la circonstance ne m'a pas permis de me fendre la gueule. Elle ne risquait rien, son visage était couvert d'un châle pour la protéger du soleil, de plus elle avait grillé les caméras de surveillance. Le temps que les flics arrivent, nous étions déjà loin.
- Qu'est-ce que tu vois ? je demande soudain lorsqu'elle est prise d'un frisson.
- Ils ont refusé sa demande, répond-t-elle aussitôt.
Je respire. Les Volturi ont refusé de mettre fin à ses jours, pas sans raison valable.
- Il va s'exposer aux humains, sous la lumière du soleil...
- Non ! Quand ?!
- Il attendra midi, quand le soleil sera au zénith.
Je regarde l'heure et je pousse un cri : il est onze-heure cinquante. Dans dix minutes, Edward me glissera entre les doigts pour toujours. Je ne supporte pas le suspense, contrairement à vous j'imagine, qui ne pensez pas une seconde que le mec va crever au bout du numéro deux. Alice nous conduit dans la ville concernée : Voltera.
Volturi... Voltera, quelle génie cette Stephenie Meyer.
Je remarque que la ville est bondée d'italiens habillés de capes rouges. Ces enfoirés marchent au milieu de la route comme s'ils allaient au marché non mais je rêve ! Si je conduisais je n'aurais pas de scrupule à tous les écraser.
- Le festival de Saint-Phallus, il commémore l'expulsion des vampires de la ville. C'est l'emplacement idéal, les Volturi ne le laisseront pas se dévoiler.
Bah bien sûr, un festival contre les vampires, quelle aubaine ! Il faut dire que c'est un jour parfait pour laisser place aux péripéties... merci encore Stephenie.
- Plus que cinq minutes, je souffle en pleine crise de tics.
- Je sais Bella, respire.
Un garde nous somme de nous garer et de ne pas approcher plus. Putain connard ! Je suis prête à utiliser le flingue d'Alice pour les buter tous un par un s'il le faut !
- Vas-y sans moi ! Si j'y vais il détectera mes pensées, croira que je mens et précipitera les choses !
- Je dois aller où ?!
- Il va faire un strip-tease sous le clocher ! Cours Bella, cours !
Je m'exécute sans relâche. Je cours comme je n'avais jamais couru auparavant. Ma bouche reste entre-ouverte pour me permettre de respirer, ceci dit je la laisse toujours entre-ouverte quand j'y pense. Je bouscule les gens sur mon passage.
- Bastarda ! Pezzo di mierda !
- Porca puttana troia !
J'entends diverses phrases lancées à mon égard. Une femme que j'avais poussé commence à me pourchasser en me traitant de « troia », heureusement elle finit noyée dans la foule que je me désespère à écarter du passage.
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Twilight Chapitre 2 : Tentation PARODIE (terminée)
Humor"Ce sera comme si je n'avais jamais existé je te le promets, je ne reviendrai pas. Fais moi la promesse de rester en vie et de soigner tes tics... Abandonnée dans la forêt par l'amour de sa vie comme une bouse, Isabella (toujours Bella sinon gare à...