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CHAPITRE II : Debut

KIM JISOO

Ou je suis ? Pourquoi fait-il noir autour de moi ?

T'es bien perdu, ma pauvre...

Pourquoi je ne peux pas bouger ?! Ou je suis ?!

T'es assez faible en réalité, ma pauvre...

J'ai peur...

Aie peur c'est la seule chose que tu pourrais ressentir.

Je...Je veux voir mes amies, mon copain. Pourquoi j'entends que des pleurs autour de moi ?! Qui me chante cette musique ?! Pourquoi je me réveille pas ?

Quel cauchemar...

Pitié...

J'ai déjà pitié de toi Jisoo chérie...

KIM JISOO

J'ouvre difficilement les yeux regardant autour de moi, ma respiration se fait cascader, je tremble de tout mon être.

C'était quoi ça ?

J'aperçu une fille portant une épaisse frange blonde et de magnifiques yeux en amande.

Ma Lalisa.

Mon corps se calme immédiatement face à elle. Je souris lorsque mes yeux se pose sur sa petite face d'enfant. Je me redresse lentement, étant à présent assise sur ce lit d'hôpital. Me souvenant parfaitement du pourquoi du comment je me trouvait dans cette endroit même si pour être honnête j'aurais voulu être amnésique pour oublier cette scène. Elle surfait sur son portable regardant une émission, trop occupé sur son programme elle m'oublie complètement.

Je me racle donc là gorge par nécessité mais aussi pour attirer son attention. Elle relève soudainement les yeux vers moi.

Étonnée ? Heureuse ? Triste ?

Impossible de le deviner sous ses mains qui recouvrait son visage, seules le tremblements de ses épaules me montrait qu'elle pleurait.

-Aich. Pleure pas Lalisa...

Elle me répond d'un simple reniflement. Avant de se jeter dans mes bras, sanglotant comme un petit bébé. Comme mon bébé...

-Tu m'as tellement manqué Jisoo-unnie, sanglote t-elle à chaude larmes.

Pendant nos magnifique retrouvaille, une douce musique se joua suivit d'un nom qui me glace le sang. Je me fige m'arrétant de parler.

-BTS...

Lalisa me regarde dans le blanc des yeux sans oser parler. Je la vois prendre et éteindre discrètement son portable. Je la stop, qu'à t-elle ?

-C'est ce BTS. Dit-elle en claquant sa langue contre son palais, elle semblait épuisée.

Je dégluti difficilement, un mauvais présentement loger au fond de ma gorge sèche.

-Oui Unnie...

Je vois bien qu'elle n'est pas a l'aise avec le sujet et sincèrement je ne comprends pas. Jin est mon copain. Ils sont en bon termes, selon moi.

-Qu'à tu bon sang ?

-Il. Il n'est pas venu te voir même après mon appel il y a bien longtemps unnie. Rit-elle nerveusement. Il a desserter, et il se montre tellement heureux à travers la caméra, depuis que son groupe commence à marcher. Ça m'énerve.

Je reste muette. C'est impossible, il n'a pas fait ça, il a pas pu me faire ça...

Lalisa semble chercher quelque chose dans sa poche pour en sortir un petit bracelets.

-Les filles et moi avons créées ses bracelets, un bracelet d'amitié ! Voici le tient. Pour nos début dans BLACKPINK. On va tous déchirer !

Je lui lance un petit sourire face à sa tentative pour me faire penser à autre chose. Prends le bracelet et l'attache avec l'aide de la thaïlandaise autour de mon poignée. Je le brandit ensuite devant ses yeux un petit sourire sur le visage.

Mais mon esprit reste toujours bloqué sur les mots qu'elle a prononcé quelques secondes auparavant. Et une question reste dans ma tête malgré tous.

Pourquoi ?

Pourquoi m'abandonner si rapidement. C'est vrai je doit être ici depuis quelques jours, je pense. La longueur de mes cheveux n'a pas beaucoup poucé. Je suppose qu'il en avait marre d'une looseuse comme moi. Incapable de me défendre et de le protéger face à ce vieux type. Il devait avoir honte de moi, dire que sa copine et une simple trainee alors que lui était un grand idol connu de tous. Il a dû se rendre compte que sans moi sa vie est plus rose. C'est baissant...

-Lalisa, ça fait combien de temps que je suis là ? Osais- je demandée le regard légèrement humide.

-Depuis bien longtemps unnie, depuis bien trop longtemps...

-Nous sommes encore en 2014 ? Rarticulais-je difficilement.

-Non unnie, en 2016...Souffle t-elle à court de souffle.

Je place une main sur ma bouche. Deux années se sont donc écoulés depuis mon drame.