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« JUSTE UNE FOIS »

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Salam Aleikoum. Mbote. Ohayô. 🙏🏼

Bi-smi-l-lāhi r-Raḥmāni r-Rahīmi























La terreur me paralyse alors que la porte se ferme brusquement derrière l'intrus. Mon souffle est court, mes mains tremblantes, et la pression écrasante contre mon cou me laisse à peine consciente de l'ombre qui se penche sur moi. Le froid de la porte contre mon dos et la chaleur oppressante de son corps forment une combinaison insupportable. Mon cœur bat la chamade, résonnant dans mes oreilles, chaque aspiration étant un défi. Les cris que j'ai laissés échapper sont étouffés, et l'intensité de l'attaque fait que le temps semble s'être arrêté.

Les mots et les insultes se bousculent sur mes lèvres, mais l'homme qui m'immobilise est nettement plus fort. Chaque muscle de son corps est tendu et déterminé, écrasant mon faible élan de résistance. Son visage reste à peine éclairé par la lumière tamisée du couloir, accentuant le contraste entre sa présence intimidante et la vulnérabilité que je ressens.

— Arrête de bouger, miss, dit-il d'une voix calme mais chargée d'autorité.

Sa voix, paradoxalement douce dans ce chaos, exerce un effet étrange sur moi. Bien que l'intensité de la situation soit toujours écrasante, il y a une calme détermination dans sa manière d'ordonner que j'ai du mal à comprendre. Mon rythme cardiaque commence lentement à se stabiliser, et malgré ma peur, je me sens contraite à obéir à ses instructions.

Quelques secondes plus tard, il retire lentement sa main de ma bouche. Je reste silencieuse, complètement figée. Il relâche doucement mon cou mais demeure immobile, ses yeux scrutant les miens avec une intensité que je peine à comprendre.

— Surtout ne dis rien, murmure-t-il.

J'ouvre la bouche pour protester, mais il place un doigt sur mes lèvres, me faisant signe de rester silencieuse.

— Chut, ils vont nous entendre.

Je fronce les sourcils, totalement perdue. Qu'est-ce qu'il veut dire ?

— Je t'expliquerai après. J'ai les flics sur le dos. Je te fais confiance.

Il esquisse un léger sourire, comme s'il essayait de me rassurer, puis disparaît rapidement dans une autre partie de la maison. À peine ai-je le temps de digérer ce qui vient de se passer que quelqu'un frappe à la porte. Mon cœur recommence à battre la chamade alors que je regarde par le judas et découvre trois policiers en uniforme.

« Juste une fois »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant