Une jeune étudiante en Game Design travaille sans relâche pour faire prospérer sa filiale de jeux vidéo. Sa vie bascule avec l'arrivée d'un apprenti avocat, et leur relation évolue rapidement.
Mais deux ans plus tard, un puissant entrepreneur tente...
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Salam Aleikoum. Mbote. Ohayô. 🙏🏼
❝ Bi-smi-l-lāhi r-Raḥmāni r-Rahīmi ❞
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Arrivée au travail, je m'installe derrière mon bureau, un mélange d'excitation et de stress m'envahit. Je vérifie une dernière fois le projet avant de l'envoyer à Min-Ho, notre chef d'équipe. L'écran de mon ordinateur scintille sous mes yeux fatigués, chaque élément du design défile devant moi. Il ne faut rien laisser au hasard. Min-Ho est perfectionniste, et je sais que le moindre détail qui cloche sera immédiatement repéré.
Ce projet, on taff dessus depuis sept mois. À la base, le chef de l'équipe stratégique n'en voyait pas l'intérêt. Il répétait sans cesse que ce n'était pas une priorité, que les coûts dépasseraient les bénéfices. Mais un beau jour, sans prévenir, il a fait volte-face. On ne sait pas vraiment pourquoi ni qui a influencé sa décision, mais trois sous-équipes, dont la mienne, ont reçu l'instruction de créer un jeu dans des délais serrés.
Comme je l'ai déjà mentionné, je suis chargée du design. C'est mon domaine de prédilection, et je m'efforce toujours de livrer des visuels propres, impeccables, parce que je sais à quel point Min-Ho veut que tout soit parfait. Il n'est pas du genre à détester perdre, mais il est clairement du côté des gens qui ne supportent pas l'échec. Et son regard tranchant fait comprendre à chacun que l'erreur n'est pas une option.
Ma journée s'écoule tranquillement, presque comme d'habitude. Le bruit familier des touches de clavier, les rires étouffés de mes collègues, les notifications Slack qui clignotent de temps à autre sur l'écran... rien d'inhabituel. Je suis absorbée dans mon travail, les heures filent sans que je m'en rende compte. Je vous épargne les détails jusqu'à ma sortie. Je me lève, me dirige vers la porte en saluant tout le monde d'un hochement de tête, puis sors de la société.
L'air extérieur me frappe immédiatement, lourd et étouffant. La chaleur est suffocante comparée à la fraîcheur des salles climatisées. Mon corps frissonne légèrement en ressentant ce choc thermique. C'est une transition brutale. Chaque été, la ville devient un four, et aujourd'hui ne fait pas exception. Le ciel est d'un bleu éclatant, presque agressif, sans un seul nuage à l'horizon. Je sors mes écouteurs de ma poche, prête à plonger dans ma playlist pour rendre ce trajet de retour un peu plus agréable.
Je glisse mes écouteurs dans mes oreilles, cherche mon téléphone, mais soudain, quelqu'un me bouscule brutalement. Mon téléphone m'échappe des mains et tombe lourdement sur le trottoir. Le bruit sourd qu'il fait en touchant le sol me glace le sang.
