Une jeune étudiante en Game Design travaille sans relâche pour faire prospérer sa filiale de jeux vidéo. Sa vie bascule avec l'arrivée d'un apprenti avocat, et leur relation évolue rapidement.
Mais deux ans plus tard, un puissant entrepreneur tente...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
—
—
Salam Aleikoum. Mbote. Ohayô. 🙏🏼
❝ Bi-smi-l-lāhi r-Raḥmāni r-Rahīmi ❞
—
Je fais un signe de la tête, les pensées ailleurs, avant de tourner les talons. Mon sac en bandoulière est posé sur la table; je le prends d'un geste rapide. La poignée froide de la porte tourne sous ma main, et je la referme doucement derrière moi pour ne pas faire de bruit. Une fois dehors, je glisse mes écouteurs dans mes oreilles, la musique démarre instantanément, et mes mains se glissent dans mes poches comme par habitude. Le ciel, d'un bleu éclatant, est parsemé de quelques nuages cotonneux, et une légère brise caresse mon visage. Il fait bon, presque parfait.
Je me mets en route vers chez moi, mes pas se font légers, rythmés par la musique qui résonne dans mes oreilles. En chemin, je m'arrête devant une petite boulangerie, attiré par l'odeur sucrée qui s'en dégage. J'entre, la clochette tinte doucement au-dessus de ma tête, et je me laisse tenter par un granité à la pêche, histoire de me rafraîchir. Le liquide glacé fond sur ma langue, apportant un répit agréable à la chaleur qui monte. Mon iPhone glisse dans ma main, et d'un coup d'œil, je consulte la météo : 29°C. Un soupir m'échappe, entre lassitude et acceptation, puis je range le téléphone dans ma poche.
Une dizaine de minutes plus tard, j'aperçois enfin la porte de chez moi. Le trousseau de clés cliquette dans ma main, et la serrure cède sous la légère pression de mes doigts. L'appartement est plongé dans un silence presque solennel. Je retire mes chaussures, mes pieds appréciant la fraîcheur du sol, et me dirige directement vers ma chambre, laissant mes pas résonner faiblement dans le couloir. Mon sac tombe au sol avec un léger bruit sourd, et je branche mon iPhone pour le recharger. Je m'approche de la fenêtre, l'ouvre grand, et inspire une bouffée d'air frais qui emplit mes poumons. La journée a été longue, et j'ai besoin de me détendre.
Je choisis une tenue confortable, attrape une serviette moelleuse, et m'enferme dans la salle de bain. L'eau chaude coule sur ma peau, me détend, emportant avec elle les tensions accumulées. Les pensées vagabondent, se dispersent avec la vapeur qui envahit la pièce. Soudain, le bruit distinct de la porte d'entrée qui s'ouvre me tire de ma rêverie. Je m'arrête un instant, l'oreille tendue.
— C'EST QUI ?! criai-je pour couvrir le bruit de l'eau qui coule.
