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« JUSTE UNE FOIS »

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Salam Aleikoum. Mbote. Ohayô. 🙏🏼

Bi-smi-l-lāhi r-Raḥmāni r-Rahīmi






















Je n'ai pas le temps de me retourner que je sens un bras se glisser autour de mon cou, m'attrapant avec une familiarité agaçante.

— Aïe ! fais-je en feignant la douleur.

— Ça fait grave longtemps, Asmary, tu sors enfin de ta grotte, ricane Ismayl, un large sourire aux lèvres.

Je le fusille du regard, mais ça ne fait que l'amuser davantage. Nous continuons à marcher, son bras toujours autour de mes épaules.

— Toujours aussi excité, toi, dis-je en levant un sourcil.

— On ne change pas les bonnes habitudes, répond-il en haussant les épaules, l'air de rien.

Il finit par retirer son bras, glissant ses mains dans ses poches d'un geste nonchalant. Son expression devient plus sérieuse, presque soucieuse.

— J'ai entendu dire que ça n'allait pas trop entre toi et Assana...

Je m'arrête brusquement, mes sourcils se fronçant d'instinct. Une vague de frustration monte en moi. Je lève une main pour me frotter le front, comme si ça pouvait apaiser la tension soudaine.

— Ismayl... Dis-moi pas que c'est Kamaria qui t'a balancé ça ? demandai-je, la voix empreinte d'une exaspération palpable.

Il se contente de hausser les épaules, un sourire en coin, avant de reprendre sa marche comme si de rien n'était. Je pousse un soupir exaspéré, un souffle bruyant qui trahit mon agacement.

Ismayl — Mdr, fais gaffe, tu vas te dégonfler à force, plaisante-t-il, un éclat de rire traversant ses lèvres.

Je roule des yeux, l'irritation grimpant d'un cran. Mais je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi. Ses blagues à deux balles ont toujours eu le don de désamorcer les situations tendues.

En approchant du lieu de la fête, je réalise à quel point l'endroit est bondé. Partout, il y a des visages familiers, des rires, des éclats de voix, un brouhaha incessant qui m'oppresse légèrement. Mon estomac se noue à l'idée de me retrouver plongée dans cette mer humaine. Trop de monde. Bien trop de monde pour moi.

Ismayl, sentant probablement ma réticence, pose une main sur mon épaule et m'adresse un sourire tendre.

Ismayl — Asmary, écoute, Kamaria a une grande bouche, c'est vrai, mais ça reste ta tante. Ne sois pas trop dure avec elle, dit-il doucement, presque comme une supplique.

« Juste une fois »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant