Chapitre 1: Le retour à la vie "normale"

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- Amalia Clark passera un an dans un centre de désintoxication.

Tel sont les mots que le juge a prononcé, il y a de cela un an. Ça fait un an que je suis enfermée ici sans sortir, mais heureusement, je sortirai demain. Rien que le faite de penser à cette idée de sortir me réjouit.

Mais quand je sortirai, je devrai avoir des rendez-vous hebdomadaire avec une psy, et je devrai retourner dans mon ancien lycée. J'ai eu beau supplier mes médecins que je préfèrerai quitter bien loin cette ville plutôt que de retourner au lycée, je devrai quand même y retourner sous peine de me reprendre un an dans un centre.

- Amalia, tu dors ou quoi, je te signale que si tu veux toujours sortir demain, il faut que tu montres que tu le veux vraiment.

- Oui, Jeanne, je suis là. Je suis juste trop excitée de sortir de cet endroit pourri.

Jeanne soupire. Elle est ma "coach", celle qui m'a soutenu durant cette année compliqué. Au début de mon séjour au centre, j'étais énervé contre la terre entière, puis les médecins du centre m'ont fait rencontré Jeanne, au début je la détesté, mais elle vite devenu ma meilleure allié ici.

Le lendemain

Ma "visite" de fin de séjour au centre avec mes médecins et Jeanne au centre, a enfin déterminé que je pouvais sortir.

À la fin du rendez-vous avec les médecins, Jeanne m'emmène dans ma chambre pour récuperer le peu d'affaire que j'ai, qui rentre dans un sac.

Ensuite, on sort de ma chambre, je la regarde avec un peu de tristesse dans le fond, de quitter cette chambre dans lequel je viens d'y passer un an.

- Amalia, ça va ?

- Oui, je veux juste sortir d'ici maintenant.

Nous nous dirigons vers la sortie, et je peux enfin depuis un an traversé la porte de sortie. Depuis le temps que j'en rêve.

Jeanne m'emmène chez moi, enfin chez mon père, depuis que mes parents ce soit séparés et que ma mère n'a plus jamais donné de nouvelles il y a 7 ans.

*Toc Toc Toc*

Mon père ouvre, je serre les poing de peur que mon père ne veut plus de moi, mais il se met à sourire et me serre dans ses bras et disant: Ma petite fille, tu es enfin de retour à la maison.

Je vois Jeanne une petite larme au coin de ses yeux, c'est bien la première fois que je la vois pleurer, elle qui à l'air si forte à première vue.

Quelques heures plus tard, mon père décide de m'emmèner dans un endroit qui selon lui me plairai. On monte dans sa voiture, c'est curieux cette voiture me semblait bien plus petite il y a un an. On y arrive quelques minutes après.

- Garde bien les yeux fermé Lia.

- Oui papa, je ne triche pas. Promis.

On fait quelques pas.

- Et voila, tu peux ouvrir tes yeux.

- Quoi?! Le Cookie Dough. Mon endroit préféré quand j'étais petite.

- Oui, je me suis dit que ça te ferai peut être du bien de venir ici et de recommencer à vivre comme avant.

- Oui papa, tu as raison, reprennons comme avant.

Il me serre dans ses bras, puis nous entrons.

Arrivé à l'intérieur une dame arrive et nous place à une petite table dans un coin du café. La dame prend notre commande et s'en va.

- Alors Lia, contente d'être enfin de retour ?

- Oh que oui, depuis le temps que j'attends ça, mais tu sais papa Lia était le surnom que tu me donnais quand j'étais petite, j'ai 17 ans maintenant.

- Oui je sais mais je vais toujours t'appeller comme ça.

Nous rigolons et la serveuse dépose nos commandes. J'ai commandé la même chose que quand j'étais plus petite, un immense cookie au chocolat et à la noix de coco, avec un milkshake à la fraise. C'était toujours ce que je prenais quand j'étais triste ou que je venais ici avec mon père ou même seule.

Nous mangeons et discutons pendant plus d'une heure sur ce qu'il c'était passé en un an et puis de tout et n'importe quoi, avant de rentré.

Ma chambre était toujours la même, assez grande, avec un lit deux place dans un coin près de la fenêtre, avec mon bureau en face, mon armoire, ma bibliothèque. Tout était comme avant, à croire que mon père voulait faire comme si rien ne c'était passé depuis un an.

Le lendemain

*sonnerie de réveil*

Je me réveille assez facilement, et m'étire, en même temps après avoir était un an dans un centre où on te réveille à 5h30 tous les matins, semaine comme week-end, 6h15 est plus facile pour ce lever.
Je sors de mon lit, ouvre ma fenêtre et mon volet, fait mon lit et me dirige ensuite vers la salle de bain. Je prend ma douche, m'habille avec une jupe à carreaux assez moulante, un tee-shirt blanc, des bottines et ma veste en cuir noir. Je retourne dans ma chambre et prend mon sac de cours.
Je descend les escaliers et sent l'odeur de café et de pancakes venir de la cuisine.
J'entre dans la cuisine et voit mon père assis sur la table entrain de lire son journal avec sa tasse de café et son assiette de pancakes presque vide.
Je me sers une assiette de pancakes et une tasse de café, et m'assieds à table avec mon père.
- Bien dormi ?
- Oui, ça fait du bien de revenir à la maison.
- T'as vu, je t'est préparé ton déjeuner préféré.
- Oui merci.
- Bon, je vais devoir te laisser, je dois partir travailler. Ça ira pour aller au lycée ?
- Oui, je ne suis plus une enfant t'inquiète pas.
- Ok, alors bonne journée ma chérie. Je t'aime.
- Moi aussi papa.
Je termine de prendre mon petit déjeuner, puis je monte dans la salle de bain, me brosser les dents et sors de la maison pour prendre le bus.

Quand j'arrive à l'arrêt de bus, il vient tout juste d'arrivé. Je monte dans le bus à la recherche d'une place et m'assieds tout à l'arrière, je mets mes écouteurs avec ma musique le temps du trajet.

Une fois au lycée, j'enleve mes écouteurs et les range. Je vois tous le monde entrain de me regarder, certains on l'air choqué, d'autres en colère, tandis que d'autres s'en foutent complètement.
Je fais mine de ne pas les voir et me dirige à l'intérieur du lycée, vers le bureau du principal. La secrétaire du principal me dis de m'asseoir devant son bureau. Quelques secondes plus tard, il me fait entrer dans son bureau, m'explique et me donne le nécessaire pour les cours. Quand je sors du bureau, je garde la tête en bas de peur qu'un élève ne me frappe.
Je continue d'avancer dans le couloir quand je rentre dans quelqu'un.
- Excuse toi pas surtout pétasse.

La DescenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant