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LE FROID DES GARÇONS SAGES

Alors qu'ils dormaient l'un contre l'autre au milieu d'un champ, la réponse de l'univers parvenait Rimbaud

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Alors qu'ils dormaient l'un contre l'autre au milieu d'un champ, la réponse de l'univers parvenait Rimbaud.

Le froid. Le froid de la peau de Verlaine, ses lèvres devenues mauves, ses yeux éteint, ses cheveux fanés. Les pupilles de Rimbaud se dilatèrent de pétrification. Il était incapable de bouger. Ses mains tremblaient contre celles de Verlaine. La pluie s'échappa du ciel, laissant l'orgeuil se déverser sur terre. L'univers avait tué Verlaine.

Dans un élan de désespoir, la main de Rimbaud chercha la joue glaciale de Verlaine. Affectueuse au toucher, il la carressa avec le peu de douceur dont il était capable. Il baissa le visage et glissa ses lèvres roses contre celles de son bien aimé. À quatre, elles formaient une œuvre d'art, une vérité et un mensonge. Il embrassa un Verlaine sans vie. Elles se complétaient si bien que même le ciel détourna le regard. Verlaine n'était plus qu'un simple cadavre. Il ne pourra plus jamais être ordinaire.

Au départ, Rimbaud ne pleura pas. Il
voulu enterrer Verlaine, mais alors qu'il s'apprêtait à se lever, sa main percuta quelque chose dans la poche de Verlaine. Cela attira son regard. Entre les tissus du short de Verlaine, brillait une clé en or. Ce fut certainement le coup de grâce de l'univers. Le sentiment d'injustice que ressentait Rimbaud roula de lui même sur ses joues. Confus, il ne comprenait pas pourquoi Verlaine ne s'était jamais libéré si il possédait la clé depuis le début de son histoire. Peut-être que si il s'était libéré de lui-même, il ne serait jamais mort?

Rimbaud et Verlaine réécrivent l'universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant