Cela faisait faisait trois que j'étais bloquée dans cet appartement. Je ne pouvais pas sortir. L Le moindre mouvement de mes ailes me propulsaient un peut partout dans l'habitat, les murs, le plafond, le sol. Le troisième jour, je me suis assise au milieu du salon, les ailes repliés contre le mur et mes jambes contre ma poitrine. Mon estomac criait famine. La bouteille en plastique vidée de ses dernières goûtes d'eau depuis la veille au soir. En tout je devais avoir dormis deux heure maximum. J'étais affamée, à bout de forces, plus d'envie de rester ici bas dans cet état, immobile, impuissante, à subir tout ce qui m'arrivait et me laisser crever la bouche ouverte sans pouvoir réagir.
Je voulais partir. Partir loin d'ici, dans une autre vie ou même subir les pires supplices aux côtés de Satan. La seule chose qui me permettait de me changer les idées était la lecture du carnet de mon père Demone dans lequel j'ai appris tout un tas de choses. Demone, ou Mathieu de son vrai nom, était né à Toulouse et avait grandit à Londres. Etant bon élève, il a peu à peu sombrer dans la délinquance. D'abord des "petits" vol puis il est monté en grade peut à peut jusqu'à voler une voiture avec des sacs de cash dans le coffre d'un des membre de la branche anglaise. Après quelques jours de traque ils l'ont finalement retrouvés et ramené devant le parrain des Anglais. Il a commencé a bosser pour eux a seize ans avant de partir pour la branche française au bout de deux ans. C'est là que Mathieu avait pris en pitié ce petit bébé que je représentais et surtout triste de voir un bébé abandonné alors même qu'il n'avait pas ou était ma mère. La description de la femme qu'il avait vu me déposer sur le palier était plus ou moins précise. Il paraît qu'elle avait les cheveux roux, clairs, tout comme ses yeux. Il n'avait pas pu voir comment était sa peau ni si elle était mince ou non sous ses vêtements épais mais elle était relativement petite selon Mathieu. Voilà la seule description que j'avais de ma génitrice et hormis la couleur des yeux je n'ais visiblement pas grands choses en communs. Selon Mathieu mes yeux sont une copie parfaite des siens. Cependant un extrait de ce carnet m'a interpelé, je vais vous le lire cela va être plus simple.
"Cela fais douze ans que je remue ciel et terre pour la retrouver et ce soir je l'ai retrouvée et je vais aller la voir. Etablir un contact n'a pas été une mince affaire. Je n'étais pas sûr de pouvoir le faire et d'avoir et d'obtenir une réponse positive en retour. Je n'avais pas parler de tout ça à ma petite princesse pour ne pas qu'elle ne se sente mal si jamais sa mère ne voulais pas la voir. J'ai frappé à la porte de ce petit pavillons en banlieue. C'est une petite femme rousse d'un mètre soixante aux yeux bleus azur. Elle avait une peau laiteuse avec des tâches de rousseurs. Sur ce point elle ressemblait à sa fille. Hormis ça elle ne ressemblait pas beaucoup à Jude, mais genre pas beaucoup.- Oui bonjour qui êtes-vous monsieur?
- Bonjour madame, j'ai besoins de vous parler, c'est assez important.
- Mon mari va bien?Je ne savais pas quoi répondre et une petite fille arriva derrière elle et dit d'une toute petite voix enfantine.
- Maman, c'est qui le monsieur la?
Je les regardes toutes les deux et dit calmement.
- Non non, cela n'a rien à voir avec votre mari. Je viens vous parler d'un évènement qui date de douze ans environ.
La femme écarquilla les yeux et envoya à l'étage sa fille qui était sa copie parfaite. La pauvre, elle ne savait pas comment faire et me laissa à la porte.
- C... Comment l'avez vous trouver? Je... Je croyais que personne ne la trouverais. Elle... Elle sembla gênée et sa voix tremblait. Comment va-t-elle? Où est-ce qu'elle est? Personne ne sait où elle est?
Sa réaction était un peut étrange au regard de l'abandon de sa propre fille qu'elle se pose la question de si elle allait bien. De plus, pourquoi elle me demander si d'autres personnes savaient où elle vivait. Bien étrange cette femme. Je répondit calmement.
VOUS LISEZ
L'ombre de l'étoile.
General FictionJude, une jeune fille abandonné douée dans tout ce qu'elle entreprends va finir par mettre ses services a contribution des mauvaise personnes.