Chapitre un: An zéro

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Je suis une assassin. Non n'ayez pas peur de ce mot, je ne viendrais pas chez-vous, ce n'est pas prévu et si ce livre est entre vos mains c'est que mon âme a rejoins les enfers. Ce livre est a titre posthume, les noms et lieux seront modifiés pour protéger ceux qui restent ici-bas. Laissez-moi vous raconter ma vie avec le plus de détails possibles autant que je m'en souvienne avant de passer l'arme a gauche, avec l'aide des principaux intéressés.

On m'a donner le nom de Jude, Jude X. Je suis née sous X et abandonnée sur le seuil d'un manoir qui était d'apparence abandonné. Je crois que ma génitrice a voulu me tuer sans en avoir la conscience dérangée par l'abandon de son propre enfant. Ce manoir n'était désert que d'apparence. D'ailleurs dès lors que ma génitrice était entrée dans le domaine c'était branle bas de combat. Je vous laisse un extrait du journal d'un soldat endormis a ce moment précis. J'ai eu la possibilité récupérer ça dans un carnet de notes qu'il tenait.

«Il était environ 14h et j'avais travaillé toute la nuit. Je dormais depuis déjà cinq heures quand l'alarme brève retentit. Un intrus était entré dans le domaine. Je descendit aussi vite que possible et le parrain vociférait ses ordres.

- Que tout le monde soit à l'affût et plus un bruit à présent. Sniper a vos postes! Gardes a l'entrée et prêt a tirer n'ayez pas pitié même pour des enfants! Si quelqu'un fait mine d'entrer descendez les!

J'ai pris un sniper au passage et suis montée a mon poste. Nous attendions tous qu'ils touchent la porte car a ce moment la ils deviendraient dangereux. Le manoir entier semblait retenir son souffle, nous étions deux sniper et plusieurs mitrailleurs. J'avais dis-sept ans et mon amis vingt ans, on avait tout les deux le viseur pointés sur la tête de l'intrus au moment ou mon doigt allait presser la détente. Demone, mon amis, me retiens et et attire mon attention sur ce que porte porte la femme dans ses bras.

Lorsque ce qu'elle portait bougea je vis au-travers de mon viseur une toute petite bouille dépassé, elle était encore toute rose et semblait frêle. La femme déposa l'enfant sur le porche devant la porte. L'enfant se mis a pleurer autant que possible mais ce que je pense être sa génitrice se retourna sans un au-revoir pour ce bébé et est partie.|

    D'un regard mon amis et moi avons déchargés nos snipers et avons courut a l'étage inférieur aussi vite que possible. Nous sommes passés au-travers des gardes qui s'approchaient de la porte. Nous l'avons ouverte alors qu'un garde s'approchait arme chargé. Demone pris le bébé dans ses bras pour la calmer et il me regarda. Ce colosse musclé et tatoué qui berçait un bébé avec tendresse, c'était absurde comme situation. Il se tourna vers moi et me regarda.

- Le pauvre... Qu'est-ce qu'on peux faire pour lui? Ils l'ont abandonnés... On va pas les laisser le tuer... Si? Demone continua de bercer le bébé et me demanda cela dans un murmure.
- Je ne sais pas Dem...
- Lâchez ce bébé! Nous avons ordre d'éliminer les intrus! Hurla une voix derrière nous.

Je ne sais plus combien de temps Demone, le parrain, le bras droit, le conseiller et le bourreau ont échangés mais moi j'étais dans la salle de bain et donnais un bain à la petite. Elle n'avait même pas ouvert les yeux qu'elle souriait déjà. Une fois sèche et sortie de l'eau je suis allée lui donner son biberon dans le salon en la berçant. Tout le manoir m'avait aider a trouver a manger pour le bébé.
C'est a ce moment la que le bourreau apparût le visage autant fermé que d'habitude, l'ambiance était glaciale et tout le monde se tut. Juste après Demone apparut avec un grand sourire triomphant et leva les bras en signe de victoire. Cependant avant que qui que ce soit dise quelque chose le parrain arrives dans la pièce et dit de sa voix imposante:

- Raphaël viens me voir avec lui, Maintenant, dans mon bureau.

J'y suis allée avec la petite au creux de mes bras. Je suis allée au bureau dont je n'avais jamais remis les pieds depuis mon arrivée. J'avais gardé la moitié du biberon dans la main lui laissant a portée pour qu'elle boive. Le parrain me regarda au moment ou je me suis assis en la berçant ave délicatesse. Les yeux de cette figure que j'avais toujours vu comme froide et sans cœur passèrent avec douceur du petit haricot lové dans mes bras a moi.

- Bon alors Raphaël. J'ai besoin de savoir au diable pourquoi Demone et toi avez vous chercher a protéger cette petite chose ridicule pardon, cet enfant. Il était froid mais voulais savoir.
- J'étais sur le point d'abattre les intrus quand Demone a attirer mon attention sur la petite fille que portais la femme dans ses bras. On a pas pu tirer... Je n'ai pas pu abattre une enfant qui n'avait rien demandé hormis vivre tranquille. Surtout lorsqu'elle l'a déposée devant la porte sans même un regard de pitié.

A ce moment précis j'ai eu une grande perte de courage face au parrain mais j'allais continué a défendre le petit haricot ma le parrain m'interrompit.

-Raphaël, j'ai deux solutions a te proposer mais elle aura un impact sur ta vie, celle de Demone et de la petite donc réfléchis bien. Vous deux serez les seuls maître de cette décision. Soit elle sera élevée dans le manoir et a ses dix ans nous lui dirons qui nous sommes et lui laisseront le libre arbitre de nous rejoindre ou non. Soit Demone et toi partez du manoir et allez l'éduquée jusqu'à ses 18ans puis vous reviendriez, sans elle ici ou on vous exécutera. Fait ton choix aujourd'hui et maintenant.

Je n'ais hésité que quelques secondes avant de choisir la première option. Si je suis venus ici c'était par mesure de sécurité alors je n'avais d'autres choix que de rester ici pour ne pas la mettre en danger. Ici elle sera en sécurité au-milieu de gens qui la protègeraient. Alors le parrain esquissa un sourire, c'était bien la première fois, il fit entré quelqu'un qui s'est avéré être un faussaire de renon dans la mafia. L'homme entra et s'approcha du bureau avant de sortir un papier. Une fois installé il me regarda et demanda avec un grand sourire.

- Alors, comment s'appelle ce bout de chou?

J'hésita la bouche légèrement entrouverte sans savoir quoi leurs répondre. Pendant ce temps la je berçais de façon étrangement instinctive le petit haricot dans mes bras. A ce moment précis le parrain avait un faible sourire et semblait absorbée par la petite endormie. C'était des secondes qui semblaient hors du temps, au calme, face au parrain souriant et sur le point d'avoir une famille a dix-sept ans. Mais la tout de suite je devait trouvé un nom pour cette petite bouille qui ressemble plus a un paresseux la.
je fus brusquement tiré de ma rêverie, et les deux autres aussi visiblement, par quelqu'un qui venait de frapper à la porte. Je lui en voulu à cet instant jusqu'à ce que je voit le visage de Demone apparaitre a l'encadrement de la porte. Le parrain voulus prendre la parole a peine sortie de sa rêverie lui aussi mais la petite lui coupa net la parole en se mettant a pleurer étant donné que j'avais arrêter de la bercée. Gêné je me remis à la bercée pour la faire taire et elle se rendormie presque instantanément. Le parrain ria et repris la parole.

- Entre donc Demone vas y. Vous avez tout deux choisis la même option, elle restera ici d'accord. Mais vous devez toujours lui trouvé un nom a ce petit.

Demone sourit tout fier de lui. Il s'approcha de moi et posa ses deux mains sur mes épaules.

- Oui. Avec les autres membres on a tranché, elle s'appellera Jude, Jude X"

C'est de cette façon que je suis rentrée dans une mafia sans même le savoir. La mafia Européenne, branche française. Une petite fille, non un bébé au milieu d'un monde de mafieux la ou n'était pas sa place. c'est quelques semaines après mon arrivée que Raphaël et Demone se sont mis ensemble officiellement. La nuit ils avaient tellement peur qu'il m'arrive un truc que je dormait entre eux deux. 

L'ombre de l'étoile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant