Chapitre 5

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Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie, surtout que j'ai un mal de crâne affreux. Mais lorsque la vie de ma fille est en jeu, je crois que même avec des béquilles et aveugle j'aurais couru aussi vite. Bon trêve de plaisanterie, ma fille a besoin de moi. En approchant de mes quartiers, j'aperçois Jim qui m'attend devant la porte.

- « Alors, elle répond ? »

- « Non ça fait 5 min que j'essaye, même le communicateur de ta chambre ne répond pas. »

- « Pousse toi Jim, je vais enfoncer la porte »

- « Vas y doucement Bones tu es encore affaiblis !»

- « Je le sais bien Jim mais Johanna pourrait bien être blessée aussi si on ne se dépêche pas. » 

- « Laisse moi faire alors !»


Alors que nous nous disputions pour savoir qui enfoncerait la porte de ma chambre en premier, j'entendis une petite voix qui m'appelait au secours.

- « Mon dieu Jim tu as entendu ça ? »

- « Oui je l'ai entendu. C'était Johanna »

- « Johanna ? Tu m'entends ma chérie ? C'est papa !!!! »

- « Papa c'est toi ? »

- « Oui Johanna, dis moi est ce que tu vas bien ? »

- « Je ne sais pas, papa. Dis qu'est ce qu'il s'est passé? Une seconde j'étais endormie sur ton lit, l'autre j'étais inconsciente au sol. »

- « Tu as été inconsciente longtemps ? »

- « J'en sais rien ! Je ne me souviens pas, c'est flou dans ma tête. »


Après que ma fille m'ait décris sa situation, je passe en mode médecin. Ma fille a dû se cogner la tête très fort contre le mur. Je dois me dépêcher sinon elle risque de replonger dans l'inconscience et ça pourrait devenir dangereux pour elle, et si ça arrivait je ne m'en remettrais jamais.

- « Papa, ça tourne, je ne me sens pas bien ! »

- « Je sais Johanna, mais écoute moi, tu ne dois pas te laisser aller. Tu m'entends ? »

- « Je vais essayer papa, mais je te promets rien. »

 - « Ça c'est ma grande fille. »

 - « Pap.... »

- « Johanna!!!!! Répond moi!!! Oh mon dieu Jim on doit se dépêcher » dis-je en posant la main contre le mur à cause d'un vertige survenu d'un coup.

- « Je fais aussi vite que je peux Bones. Voilà c'est ouvert. »


J'entre d'un pas hésitant dans la pièce avant que Jim ne m'attrape par la taille et soutienne mon poids de peur que je tombe. Nous nous dirigeons vers ma chambre et je remarque ma fille, étendue par terre. Jim me dépose délicatement à côté d'elle, je presse immédiatement mes doigts sur sa carotide et soupire de soulagement lorsque je sens des petites pulsations. Jim attrape son communicateur et appelle Chapel en lui demandant de passer à l'infirmerie pour récupérer la trousse de Bones et une civière avant de venir dans les quartiers du docteur Mccoy.

Elle arrive quelques minutes après et halète d'inquiétude en voyant le docteur Mccoy, habituellement distant avec ses patients, qui tenait sa fille dans ses bras, surveillant ses signes vitaux de près et lui murmurant des mots doux.

Johanna a été emmenée à l'infirmerie et a été surveillée de très près par Christine et moi. Heureusement son cas n'était pas trop grave, disons qu'il était égal au mien et que si je n'avais pas été mis au repos par Chapel après le sauvetage, j'aurais été dans la même situation qu'elle.




Star Trek: Johanna x BonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant