Husky and his White Cat Shizun

Chapitre 51

Les trois jours suivants, Chu Wanning était encore plus maussade que d'habitude, sa colère était encore pire.

Le ressentiment était écrit sur le visage de Senior Yuheng, et partout où il allait, un air brumeux et empoisonné suivait. Dès que les disciples l'ont vu, il a été dispersé comme une tache de rousseur. Même Xue Zhengyong n'osait pas beaucoup lui parler à cause de son air meurtrier.

Chu Wanning ne voulait pas admettre ses sentiments inappropriés envers Mo Ran, mais alors que ses deux disciples se rencontraient à côté des mannequins d'entraînement et montraient de l'affection, il ne pouvait naturellement pas résister à la rage de sa colère et à un sentiment aigre débordant dans sa poitrine.

Il était dégoûté.

Pas seulement pour les autres, mais plus pour vous-même.

Lui et Mo Weiyu étaient des maîtres et des disciples, rien de plus. Comment Mo Ran pourrait-il avoir des affaires avec qui elle aime s'en tenir, avec qui elle veut jouer ?

De quel droit avait-il balancé la vigne de saule parce qu'il n'aimait pas ce qu'il voyait ? S'il aime quelqu'un, s'il aime être proche de quelqu'un, qu'est-ce que cela a à voir avec vous ? Est-ce que cela vous fait du mal ? Chu Wanning, comment peux-tu être si pathétiquement petit !

... Quoi qu'il en soit, remontez les mille marches, et s'il avait un désir inexprimable de Mo Ran ? Sa fierté et sa volonté de garder ses sentiments sous contrôle étaient plus que suffisants, assez pour apaiser ce terrible désir, peu importe le temps qu'il lui fallait pour l'étrangler.

Personne ne saurait jamais à propos de ce vilain amour qui est la sienne.

Il ne resterait plus que les deux nœuds de cheveux dans la bourse dorée.

Mo Ran ne connaîtrait jamais ses sentiments, tout comme elle ne saurait jamais que c'est elle, et non Shi Mei, qui a enduré la douleur fulgurante pour le sauver sous le lac Jincheng.

Alors, quel était ce sentiment ?

Est-ce... de la jalousie?

Rien que d'y penser étouffait Chu Wanning.

Des mois après cela, il a essayé d'éviter autant que possible Mo Ran, réduisant toutes les interactions en dehors du cycle de culture et d'entraînement des enchantements.

Le temps passa, et en un clin d'œil ce fut presque la fin de l'année. Un jour, Chu Wanning revenait de son voyage en montagne pour maîtriser les monstres, dès qu'il est arrivé à la porte d'entrée, il a commencé à neiger.

La colline Sisheng fut rapidement recouverte d'un linceul d'argent. Chu Wanning n'était pas doué avec le froid ; Il rapprocha sa robe pour se réchauffer et se dépêcha de se diriger vers la salle des fidélités.

Un bon feu réchauffait la salle, le bois crépitait dans le bassin de cuivre.

Chu Wanning était venu faire son rapport à Xue Zhengyong, mais le chef du clan était introuvable. Au lieu de cela, il a rencontré Mo Ran.

Il n'y avait personne dans la salle des fidélités. C'était la première fois que Chu Wanning était seul avec lui depuis des mois, et il ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu mal à l'aise. De plus, c'est là que ce rêve ridicule est devenu réalité.

En parlant de ça, Chu Wanning avait vu ce rêve plusieurs fois par la suite, à chaque fois il était clair et vivant. Au début, il a essayé de résister, mais au bout d'un moment, il s'y est habitué et a laissé le rêve Mo Ran couler dans sa bouche comme un fou, par pur ennui, comptant les cils de Mo Ran, un, deux, trois...