𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐀𝐑𝐊𝐄𝐒𝐓 𝐃𝐄𝐄𝐃𝐒 ︱𝐝.𝐦

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐧

❝ 𝚅𝚒𝚌𝚝𝚒𝚖 𝚙𝚕𝚊𝚢𝚒𝚗𝚐 𝚛𝚎𝚊𝚕𝚕𝚢 𝚘𝚗𝚕𝚢 𝚖𝚎𝚜𝚜𝚎𝚜 

𝚠𝚒𝚝𝚑 𝚖𝚢 𝚙𝚛𝚎𝚌𝚎𝚍𝚎𝚗𝚌𝚎❞

CELA FAISAIT QUELQUE JOURS QUE la jeune Lestrange n'était que l'ombre d'elle-même. Elle ne sortait plus de sa chambre, n'avalait aucun repas que les elfes de maisons lui apportaient et elle n'adressait la parole à personne. Les seules fois où elle parlait c'était toujours froidement et sèchement. Rose Lestrange se rendit compte trop tard qu'elle avait mis sa confiance en la mauvaise personne encore. Les gens qu'elles rencontraient venaient et partaient. Mais même si elle vivait sans affection et sans amour, une toute petite part d'elle-même qui n'était pas encore emportée par les ténèbres avait un grand désir. Un désir d'être aimé. Mais tout ce qu'elle avait tenté d'aimer, elle l'avait aimé seule.

Sans personne.

La seule solution pour elle était de contrôler ses émotions. Elle l'avait appris à travers les années. Mais lorsque toutes ses émotions étaient contrôlées, toute part d'humanité disparaissait, aucune souffrance, aucun remords et aucune affection.

La jeune fille aimait tellement ce sentiment de contrôle car elle n'avait plus à se blâmer elle-même d'avoir fait confiance à la mauvaise personne. Elle ne faisait confiance à personne désormais et par-dessus tout elle voulait libérer cette souffrance qui l'envahissait. Et pour ne plus être suivie par la souffrance, elle allait faire souffrir la personne qui l'avait la plus blessée.

En se vengeant.

La vengeance était une science que la Lestrange connaissait à merveille, elle l'avait expérimenté tant de fois. C'était une science qu'elle connaissait sur le bout des doigts.

On dit souvent que, un Merlin qui est silencieux est un Merlin qui prépare un plan et bien Rose prépare un plan dont personne ne s'y attendrait.

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La gare de King's Cross était pleine d'élèves qui retournaient à Poudlard après les vacances de Noel. Dans cette foule, Rose Lestrange se traça un chemin avec Regulus et Amélia pour entrer dans le train et se glisser dans un compartiment.

Le jeune Black remarqua l'absence de Rosier et se demanda où était son ami.

- Rose, tu saurais par hasard où est Rosier, demanda-t-il.

- Non et je ne vois pas pourquoi je le saurais, s'exclama Rose sèchement.

- Eh bien la dernière fois vous étiez assez proches pour des amis.

- Nous sommes juste amis Regulus, répond-elle en prétendant être l'amie de Rosier alors qu'elle ne l'était pas.

Les jeunes élèves continuèrent leur voyage en toute tranquillité tout en mangeant des friandises. C'était seulement après plusieurs longues heures de voyage, qu'ils arrivèrent enfin à Poudlard.

Leur seconde maison.

Une fois le dîner terminé et le discours de Dumbledore achevé, les élèves rentrèrent dans leurs dortoirs respectifs. Certains dormaient déjà, d'autres étaient dans leur salle commune accompagnée ou seule. C'était le cas de Rose qui elle était assise sur un canapé noir en perdant son regard dans les flames du feu allumé. Son attention fut vite détournée sur le journal qu'elle trouva éparpillé sur la table. C'était surtout le gros titre de la première page qui la fit sourire.

"TENTATIVE D'ASSASINAGE DE LA FAMILLE ROSIER"

" LA MAISON BRÛLÉE AVEC LEURS BIENS"

Rose avait mis le feu à leur maison sachant qu'ils n'étaient pas chez eux ce soir-là. Heureusement son plan avait marché car quand elle y retourna en pleine nuit, il n'y restait que des cendres et une forte odeur de brûlé. Cependant, les Rosier avait un coffre fort prêt à exploser à Gringotts alors ils ne vivaient pas vraiment dans la misère. Rose savait que la famille Rosier était la famille de sa mère, alors elle avait juste tenté de les mettre en garde.

Et cela avait plutôt bien marché, car on les voyait plus aussi souvent qu'avant.

Le message que Rose voulait passer était simple et efficace :

❝Vous avez commis une énorme erreur en vous prenant à moi et vos actes ne resteront pas éternellement impunis. Les conséquences viendront mais elles seront funestes alors prenez garde, car je suis sans peur. ❞