Je suis là [ Sois une étoile ]

Chapitre 7 : la cage de frappe

Le vendredi arriva, Margareth se leva tôt dans la matinée, elle n'avait pas prévenu David. Quand elle descendit, elle vit Maria.

« Il n'y a personne ? demanda Margareth.

-Non, vos parents sont partis à l'aube, ils avaient quelque chose d'urgent à régler, ils rentreront dans la soirée. J'ai préparé le déjeuner pour April et vous.

-Merci Baboushka. »

Margareth se rendit dans la salle à manger, elle débuta son déjeuner et April la rejoint.

« Bonjour, t'es déjà levée ? demanda April.

-Oui, j'ai mal dormi. J'ai quelque chose qui me trotte dans la tête.

-Tu voulais vraiment sortir pas vrai ? Je ne pense pas que tu allais voir de simples amis.

-Ce n'est qu'un ami, mais je peux vraiment parler avec lui.

-Et tu comptes faire quoi ?

-Les parents ne sont pas là aujourd'hui...

-Tu veux vraiment faire le mur ?

-Je ne sortirais que quatre ou cinq heures, tu veux bien me couvrir pour cet après-midi ?

-Tu veux que je mente à nos parents ?

-Non, ils ne devraient pas poser de questions, ils sont partis. Mais s'ils le font j'aimerais que tu dises qu'on a passé la journée ensemble.

-Je ne sais pas...

-S'il te plaît, tu m'as appuyé devant maman hier, tu sais qu'ils ont tort.

-Je pense toujours que ça te ferait du bien.

-Alors s'il le faut, couvre-moi. »

Margareth vit qu'April était indécise, elle quitta la table et remonta dans sa chambre. Elle se prépara et attendit. Elle reçut un message : Je suis dans le parc près de chez toi, je t'attends.

Margareth s'apprêta à sortir, elle prit une veste en jean et avança jusqu'à la porte.

« Vous sortez, dit une petite voix, vos parents vous l'ont interdit. »

Elle se retourna.

« Ils sont sortis, ils ne le sauront pas. Je ne vais rien faire de dangereux, je veux juste sortir et voir des amis.

-Fais attention à toi, ne fais pas n'importe quoi, d'accord ?

-Bien sûr Baboushka. »

Elle sortit de la maison et regarda autour d'elle. Elle vit que la voie était libre. Elle marcha un peu et rejoignit David. Il se tenait sur le banc où ils avaient discuté quelques semaines auparavant. Il attendait et tenait un livre en main.

« Bonjour David, dit Margareth, comment vas-tu ?

-Salut Maggie, répondit David, je vais bien et toi ?

- Très bien, qu'est-ce que tu as prévu pour aujourd'hui ? demanda Margareth.

-Je pense que ce serait sympa d'aller dans une cage de frappe pour s'amuser.

-On sera rentré avant six heures ?

-Oui, je pense même qu'on aura le temps d'aller manger un truc si t'en as envie.

-Ça me paraît super, ne perdons pas de temps alors. »

Ils partirent donc du parc, après une vingtaine de minutes de marche, ils arrivèrent. Un employé leur donna l'équipement de protection et une batte chacun. Ils s'installèrent dans deux cages côte-à-côte.