Dabi avait l'habitude de coincer Yuka dans tous les endroits possibles et imaginables. Ce fut pour cela que la jeune femme grogna en se faisant plaquer contre l'un des murs du repère du Front de Libération du Paranormal. Elle commençait à y être habituée, et le moment qu'elle allait passer s'annonçait endiablé.
A la plus grande surprise de Yuka, Dabi ne semblait pas comme d'habitude. Ses cheveux sombres et humides encadraient tristement son visage, faisaient ressortir son teint pâle et maladif, alors que ses pupilles brillaient d'un éclat azur et bouillant. Immédiatement, elle sut que quelque chose n'allait pas.
Et comme l'homme la connaissait parfaitement depuis le temps, il se permit de lui attraper les hanches lorsqu'elle ferma les paupières. Autour d'eux, la tension fut palpable. Chaude. Entrainante. Aucun n'osa ouvrir la bouche par peur de briser le silence qui les assiégeait. Yuka, d'habitude contrôlée par la timidité, fut cependant la première à lui susurrer quelque chose à l'oreille.
─ Je suis là, Dabi. Tout ira bien.
Les lèvres avides du vilain foncèrent sur elle sans tarder. Ses mains ardentes furent partout sur son corps, et il embrassa chaque parcelle de son cou avec une impétuosité phénoménale. A cause de l'emportement, la salive finit même par couler et fit scintiller sa peau blême.
─ Je sais que tu finiras par partir.
Yuka lui répondit en enfouissant son visage près de sa nuque. Chaque respiration titilla leurs sens, quelques secondes suffirent pour que la chaleur monte. La jeune femme passa ses doigts dans ses mèches noires, profita de la sensation de son grain de peau rugueux contre le sien. Et comme toujours, elle fut tellement perdue dans ces émotions envoûtantes qu'elle ne sentit pas Dabi lui érafler la joue avec le couteau qu'il gardait toujours dans sa poche.
Un petit cri de douleur franchit la paroi de ses lèvres, tandis que le liquide vermeil vint tacher sa robe. Dabi se contenta de lui murmurer doucement de se taire. Il aimait sa voix, mais ce n'était pas le moment de se laisser aller. Après tout, il n'aimerait pas que quelqu'un les surprenne.
Les deux amants n'avaient néanmoins pas remarqué l'homme aux yeux de faucon qui les fixait avec envie par l'entrebâillement de la porte.
Affamé de son corps, de son toucher et même de son âme, Dabi la plaqua un peu plus contre le mur, près du renflement qui déformait son pantalon. L'envie malveillante de la faire hurler le domina, mais il se retint. Son érection frotta contre le pan de sa cuisse, chercha le contact humide de son cœur. Au moment où Yuka tenta de le déshabiller, il l'arrêta d'un coup en saisissant ses poignets. Quand sa langue vint recueillir doucement l'hémoglobine qui continuait de jaillir, elle comprit que Dabi n'avait pas fini de lui montrer ce qu'il ressentait.
─ Je vais te donner envie de rester avec moi pour toujours.
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De base, je ne savais pas sur qui écrire. Alors, j'ai tiré au sort un personnage. Bien sûr, le destin a voulu que ce soit encore Dabi. Comme si je n'avais pas assez d'écrits sur lui. J'espère en tout cas que cela vous aura plu. ;)
