─ Monseigneur, ce que vous faites... n'est pas approprié.
Ayato ne tint pas compte de la remarque qu'elle lui fit. La pulpe de ses doigts continua à vagabonder sur les cuisses galbées qui lui faisaient face, alors qu'un faible sourire étirait ses lèvres.
─ Cela n'est pas approprié ? Je ne pense pas. (Le chef du clan Kamisato passa un long instant à la dévisager de son regard torve avant de continuer.) Je vois comment tu me regardes. Je sais que tu penses à moi.
L'hésitation persista dans l'air durant un moment, rendant le climat autour d'eux un peu plus écrasant. Savoir comment réagir face à ces avances n'était pas quelque chose d'aisé, et les battements effrénés de son cœur à l'intérieur de sa poitrine ne souhaitaient pas se calmer. Un ressenti auquel elle n'avait jamais osé gouter commençait toutefois à se former dans son bas ventre, attaquant toute contenance qu'il lui restait.
Lorsque son supérieur s'avança, tout son corps fut paralysé. De petits frissons la secouèrent. Ils étaient si proches que leurs visages se touchaient presque. Les douces effluves qui s'échappaient de lui étaient également perceptibles, de là où elle se trouvait. L'impression de perdre la tête se développait au fur et à mesure que les secondes passaient, tandis que son regard azuré la détaillait de haut en bas. Sans qu'elle ne sache qu'il espérait secrètement prendre possession de chacun de ses sens, voulant la sentir se dérober contre lui.
─ Monseigneur...
Le sens du devoir le retenait cependant ; sa famille finirait par en subir les conséquences si cela arrivait jusqu'aux oreilles des instances. Que serait-elle obligée de faire, si jamais ils finissaient par être découverts ? Quelle punition lui serait infligée pour avoir osé le toucher ? Tant de questions lui trottaient en tête, et les douces caresses d'Ayato faisaient en sorte de la bouleverser encore plus.
─ Oui ?
Leurs lèvres s'effleurèrent, mêlèrent leurs souffles chauds dans ce qui ne sembla être qu'une illusion construite pour leur satisfaction personnelle. Seule la retenue constituait une barrière à franchir, maintenant. Ayato s'imaginait déjà la plaquer contre le mur pour découvrir son corps, et n'attendait plus que son autorisation pour que son rêve devienne réalité. L'œuvre d'art - magnifique, indescriptible - qui se trouvait face à lui, méritait grandement d'être dévoilée. Ce n'était bien sûr qu'une question de temps, parce qu'il savait à quel point le mal qui tiraillait ses entrailles grandissait. Se retenir était un défi qu'elle n'oserait pas relever, et en plus de cela, le désir était plus piquant que tout.
─ Je ne pense pas qu'on devrait faire cela, murmura-t-elle alors qu'il effleurait une nouvelle fois sa peau frêle.
Mais l'appétence qu'il ressentait envers elle n'était pas facile à délaisser. Tout son être lui criait d'agir, de passer à l'étape supérieure, juste parce que cette femme lui faisait perdre la tête, l'empêchait d'agir décemment.
Il n'en pouvait plus.
Un rougissement discret s'étala alors sur ses belles joues potelées, et l'attira encore plus qu'à l'accoutumée. Elle était belle, terriblement belle. C'était une exquise réponse en réaction à ses avances qu'il ne pouvait pas se permettre d'ignorer. Ou du moins, il ne pouvait plus se forcer à omettre ce détail.
─ Sois une bonne fille rien que pour moi.
Il ne fallut que cela pour finir de la convaincre et dissiper tous les doutes qui la possédaient.
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Salut salut ! J'espère que ce one-shot vous aura plu !
Je me sentais obligée d'écrire sur Ayato... surtout après l'avoir eu deux fois en une invocation (oui je sais). Je suis dans ma période Genshin Impact, alors je n'ai pas hésité : il fallait que j'écrive quelque chose pour vous remercier !
