╰┈➤ 𝐒𝐡𝐢𝐧𝐣𝐢 𝐇𝐢𝐫𝐚𝐤𝐨 •◦ BLCH

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↻ 𝓞𝓘𝓛𝓞𝓢𝓢𝓔̈ ᵢ Shinji Hirako. Explicit. Smut.
One-shot. Fem!OC. Violence. Supplications.
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𝘔𝘈 𝘔𝘈𝘐𝘕 𝘍𝘌𝘙𝘈𝘐𝘛 𝘜𝘕 𝘑𝘖𝘓𝘐 𝘊𝘖𝘓𝘓𝘐𝘌𝘙 𝘈𝘜𝘛𝘖𝘜𝘙 𝘋𝘌 𝘛𝘖𝘕 𝘊𝘖𝘜, 𝘛𝘜 𝘕𝘌 𝘛𝘙𝘖𝘜𝘝𝘌𝘚 𝘗𝘈𝘚 ?

─          Alors, qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

Une courte phrase avait suffi pour la prendre au dépourvu. Cela semblait faire une éternité que la boutique s'était vidée et avait laissé les couleurs brillantes et iridescentes des rayons du soleil la suivre. Les pâles reflets de la lune se rapportaient sur le visage de son interlocuteur, et elle fut tant occupée à détailler chaque trait délicat de son visage qu'elle ne remarqua pas la main qui se posa sur la sienne. Sous le contact soudain, des frissons lui montèrent jusqu'à l'échine et vinrent faire trembler son petit corps.

Il était certain que l'effleurement de leurs deux mains ne l'avait pas laissée de marbre ; si elle avait pu plonger dans les effluves parfumés qui se dégageaient de lui, elle l'aurait fait sans hésiter. Et avec ce regard perçant qui la détaillait de haut en bas, cette fine bouche qui se déformait en un sourire goguenard, elle sut pertinemment que le portait face à elle serait gravé dans ses paupières durant un encore long moment.

─          Monsieur, réussit-elle à murmurer bien que sa voix la quittait sous son œillade curieuse. Comptez-vous acheter les produits que vous avez pris en rayon ? Ne faites pas comme les autres jours, s'il vous plait.

─          Je t'ai déjà dit de m'appeler Shinji. Mais tu ne réponds pas à ma question. (Il utilisa ses longs doigts pour remettre une partie de sa chevelure cendrée derrière son oreille, et elle ne put détourner le regard.) Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

Les sourcils de la jeune femme se froncèrent par automatisme avant qu'une réponse ne sorte de sa bouche. D'une voix peinée, elle lui expliqua la plupart de ses maux : le fait d'avoir dû arrêter l'université à cause de son budget limité, ou même la fin précipitée de ses rêves d'adolescente. Ce fut d'une oreille attentive qu'il l'écouta, effleurant parfois du bout des doigts le tissu abimé de sa robe parsemée de dentelle.

─         Et du coup je dois travailler. Mais je n'aime pas ça, parce que les clients ne sont pas très sympathiques, la plupart du temps.

Un rictus amusé prit possession de ses lèvres. La pause qu'il prit avant d'ajouter quoi que ce soit parut si longue qu'un sentiment étrange les emplit tous les deux.

─          Ton patron ne doit pas te voir perdre du temps comme ça, siffla-t-il d'une voix amusée. Je parle beaucoup trop et je pose des questions assez indiscrètes.

─          Il n'est pas là, trancha-t-elle d'une voix forte avant de se reprendre tout en s'éclaircissant la gorge. Je fais la fermeture ce soir. Comme la dernière fois.

Son regard noisette sembla étinceler d'une douce lueur carminée lorsqu'il entendit cela. La dernière fois, effectivement, cela s'était passé de la même façon. Le sourire tordu qu'il avait camouflé pendant quelques secondes fit son apparition à nouveau, et l'une de ses mains graciles vint s'enrouler autour des mèches sombres qui lui faisaient face. Les épaules de Rose se tendirent, toutes frissonnantes sous la proximité soudaine. Ses pensées se bousculèrent et elle se surprit à espérer que sa main viendrait bien plus bas, effleurerait le creux de sa nuque pendant qu'elle se frotterait contre lui en quémandant son sexe. 

─          D'ailleurs, c'est l'heure de la fermeture. Je ne veux pas vous brusquer, mais l'entrée doit être fermée à double tour dans moins d'une minute.

Sous le regard pénétrant qu'il lui lança, la jeune femme ne sut plus où se mettre tant elle se sentait acculée.

─          Ma main ferait un joli collier autour de ton cou, tu ne trouves pas ?

Il lui fallut plusieurs secondes pour traiter les mots qui venaient de la brusquer tout entière. Mais son corps ne lutta point quand il s'approcha pour la coincer derrière le comptoir.

Le temps sembla s'arrêter. Pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, Rose se sentit comblée. Elle eut la tentation, durant quelques secondes, de lui voler un baiser. Mais elle n'eut même pas le temps de réaliser ce qui se passait ; l'homme avait déjà pris d'assaut ses lèvres maquillées. La fournaise brulant à l'intérieur de son ventre ne s'arrêta que lorsqu'il s'éloigna, un sourire moqueur collé aux lèvres. La jeune femme se surprit à espérer qu'il la réduirait à l'état d'objet, une nouvelle fois, pour faire taire le feu qui s'était propagé peu à peu au fond d'elle en le voyant entrer dans la boutique.

Chaque caresse la faisait gémir plus que la précédente. Et ce regard écarquillé planté dans le sien lui promettait bien plus qu'une nuit d'allégresse, elle s'en doutait ; ce n'était pas la première fois qu'elle en faisait les frais. Lorsque ses fins doigts atteignirent son sous-vêtement et commencèrent à l'enjôler sans scrupules, Rose ne fut pas en mesure de retenir ses doux gémissements. L'excitation facilita l'accès et permit de venir la remplir en quelques secondes. Sous son contact, tout son corps se tordit.

─          Plus, s'il vous plait. Plus que ça.

─          Ferme-la, d'accord ? (La gifle qu'il lui donna la fit gémir encore plus fort. ) Je ne t'ai pas autorisé à parler.

Son autre main vint compresser son petit cou sans aucune résistance. Presque instantanément, sa vision se brouilla. Le désir commença à l'envahir et à posséder chacun de ses sens, tant sa prise l'étourdissait. Alors que les va-et-vient se faisaient plus profonds et atteignaient à chaque fois le bon endroit, les gémissements redoublèrent d'intensité. Elle put à peine sentir le contact de sa langue contre la sienne lorsqu'il se pencha pour lui mordre violemment la lèvre.

─          C'est bien, tu es une bonne fille, la rassura-t-il d'un chuchotement. Continue à jouir sur mes doigts.

Le tourbillon d'excitation dans son bas-ventre redoubla d'intensité alors qu'elle se sentait partir, tant les ressentis furent décuplés. Lorsqu'il la libéra de son étreinte prenante et que son souffle lui fut rendu, son petit corps s'écoula sans avoir pu être retenu. Avec les pupilles dilatées, toujours avide de baisers et de son contact troublant, Rose gémit de dépit sous la perte de sensations.

─          Maintenant, tu vas devoir me supplier pour que je te donne plus que ça.

Cela faisait longtemps

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Cela faisait longtemps. J'espère que tout le monde va bien...

Je suis désolée pour le temps que j'ai pris à poster quelque chose ; je n'avais plus forcément envie de le faire, et il s'est passé tellement de choses dans ma vie que je n'avais PAS le temps de le faire, même si des idées me venaient parfois.

Dans tous les cas, je reviens en vous proposant quelque chose sur le premier manga que j'ai exploité en commençant à écrire : Bleach ! Je risque de sortir d'autres écrits sur les personnages puisque j'ai déjà noté quelques idées...

J'espère sincèrement que cela vous aura plu. C'est un peu plus violent que d'habitude, mais il en faut pour tous les goûts ! 

On se retrouve la prochaine fois. <3

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 17, 2023 ⏰

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𝐆𝐎𝐃'𝐒 𝐒𝐘𝐍𝐃𝐑𝐎𝐌𝐄┃headcanon & one-shot ²⁰²²Où les histoires vivent. Découvrez maintenant