· ❥ · Zora avait toujours trouvé Aiko différente. Contrairement aux autres nobles, elle avait souvent fait en sorte de respecter les autres sans se soucier du niveau de magie qu'ils possédaient. Le fait qu'elle ait rejoint les Taureau Noir prouvait aussi qu'elle avait quelque chose de spécial. Cette fille, adorable et bienveillante, était l'exception captivante qui avait réussi à attirer son attention.
· ❥ · Et c'était d'ailleurs pour cela qu'elle était devenue sa cible préférée. Il ne siégeait pas à la base de la compagnie depuis longtemps, mais pourtant, la taquiner était devenu une partie de sa routine quotidienne. Voir son visage se tordre en d'étranges grimaces le faisait rire, et ses réactions disproportionnées le poussaient à recommencer tous les jours.
· ❥ · Pourtant, son mal grandissant l'avait peiné la première fois qu'elle s'était mise à pleurer à cause de lui. Zora était allé trop loin, et à vrai dire, son cœur avait manqué un battement à l'intérieur de sa poitrine en la voyant s'enfuir en courant, les joues remplies de larmes cristallines.
· ❥ · Elle était charmante et gentille, Aiko. Mais c'était une noble, et il se devait d'abhorrer cette espèce de toute son âme depuis la mort de son père. Le pardon était impensable.
En faisant taire ses pas maladroits, Zora s'était dirigé jusqu'aux bains féminins, puisque c'était jusqu'ici que sa honte l'avait amenée. Un phénomène poignant dans son esprit ne cessait pas de lui hurler de s'excuser. La dernière chose qu'il voulait était de la brusquer encore plus.
Quand le jeune homme arriva, il plaça par automatisme l'une de ses mains moites sur la poignée de la porte pour la faire coulisser. Ayant l'habitude de la retrouver recroquevillée près des vestiaires, il ne frappa pas. Seulement, en franchissant la porte, son sang ne fit qu'un tour alors qu'il surprenait un étonnant mouvement venant du coin de la pièce.
Son amie ne semblait plus du tout triste, complètement dévêtue sur les dalles en pierre. Les bras simplement recouverts d'une serviette usée, la bouche entrouverte, le corps recouvert d'une fine couche de sueur brillante, Aiko était clairement au bord d'un orgasme fulgurant. Zora savait qu'il aurait dû faire comme s'il n'avait rien vu, et fuir. Mais l'invraisemblable chaleur qui s'accumula jusqu'à son bas-ventre le poussa à rester. De toute façon, il ne pouvait pas se résoudre à bouger, ou à détourner le regard des caresses qu'elle se procurait.
Un éclair traversa Zora quand un gémissement franchit la paroi de ses lèvres. En s'appuyant contre le mur, le Chevalier-Mage prit quelques secondes pour détailler les petites collines que formaient ses seins. Sa respiration saccadée faisait vibrer la chairde ces derniers, et l'homme rêva un instant de pouvoir s'y perdre.
─ Putain !
Au son de sa voix, Zora ne tint plus. Son membre palpitait au même rythme que son cœur. À l'intérieur de son pantalon, il se sentait beaucoup trop serré, et au fur et à mesure que le temps passait, son désir pour elle ne faisait que grandir. Ce fut en gémissant en silence qu'il se décida à saisir sa longueur palpitante entre ses doigts. Le bout de cette dernière, d'un rouge cinabre léger, tressauta au contact de sa peau. Quelques perles transparentes s'échappèrent même lorsqu'il commença à se faire plaisir.
L'homme au masque continua encore et encore, jusqu'à ce que le petit corps trempé d'Aiko se tende, comme possédé par la délectation. L'épais liquide lactescent qui se déversa sur le ventre de l'homme en tachant son torse musclé au moment où elle vint fut plus que libérateur.
Se démenant de toutes ses forces pour sortir de ce péché intense, Zora ne capta les grands yeux écarquillés et lumineux qui le remarquèrent à travers l'entrebâillement de la porte.
─ Zora ?
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Zora a été le suivant à être tiré au sort. Je ne m'y attendais pas vraiment, mais j'attendais d'exploiter ce thème avec lui. J'espère que cela vous aura plu !
